1x06 : Minuit Moins Sept
[Ext. Espace]
(Image du globe terrestre qui tourne sur lui-même)
VOIX OFF : La terre est vaste, assez vaste pour que l’on soit convaincu que l’on peut se cacher de tout, de son destin, de dieu. Lorsqu’on a trouvé cette endroit lointain, alors on fuit.
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[Ext. Plage. Jour]
{ Sous titre : Mohinder Suresh, Kanyakumari, Inde}
(Mohinder tient l‘urne de son père dans ses mains et chante. Il est rejoint par d‘autres hommes sur la plage)
VOIX OFF : On fuit jusqu’au confins de la terre pour retrouver la sécurité, la tranquillité, la chaleur, le réconfort de l’air de la mer.
[Titre : Chapitre 8 : Minuit moins sept]
(Mohinder jette les cendres de son père dans la mer)
VOIX OFF :
Le danger laissé derrière soi, le luxe d’avoir du chagrin
(Il revient vers le groupe d’homme sur la plage et tend l’urne à Nirand. Il prend un bâton d‘encens et le brûle)
VOIX OFF :
Et pendant un temps, peut-être, on croit s’être échappés
(La mère de Mohinder arrive près de lui)
MADAME SURESH :
Mohinder (Mohinder se retourne) Ne regarde pas derrière toi, ton père lui, poursuit sa route dans l’autre vie.
(Mohinder se met à sangloter dans les bras de sa mère)
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[Int. Bureaux Secret. Chambre d’Issac. Odessa. TEXAS. Jour]
(Isaac est allongé dans un lit, Eden lui passe une serviette sur le front, il ouvre les yeux)
EDEN :
Bon retour parmi nous, je viens juste vous rafraîchir un petit peu.
C’est deux derniers jours on étés difficiles, mais vous vous en sortez bien,
la drogue ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir pour vous.
ISAAC :
Mais est-ce que je serais encore capable de peindre ?
EDEN :
Je vais vous donner les solutions, les drogues dans votre cas n’était qu’un stimulant, nous pourrons vous aider Isaac . Cette grande peinture que vous avait faite sur le sol, j’vous le dis ca n’arrivera pas
(Elle pousse ses cheveux vers l’arrière et lui mets de la crème à raser sur la joue)
ISAAC :
Vous avez l’air bien sur de vous
EDEN :
J’en ai pas l’air, je le suis !
ISAAC :
Pourquoi ?
EDEN :
Parce que j’ai vécu la même épreuve que vous !
(Elle tourne sa tête et commence à le raser)
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[Int. Bureaux Secret. Bureau de Mr BENNETT. Jour]
(Eden entre dans le bureau, les peintures d’Isaac sont affichées dans la pièce. Il y a l’explosion de New-York, Hiro et Ando sous la bannière Homecoming ensanglantée, Peter courant et l’explosion de la voiture)
(Eden continue de regarder les tableaux, elle s’arrête sur la peinture de Claire pourchassée par l’ombre géante, puis regarde celle d’une serveuse aux cheveux roux)
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[Int. Burnt Taost Café. Midland. TEXAS. Jour]
(Charlie prend les assiettes sur le passe plats et va les servir aux clients)
CHARLIE ANDREWS :
Attention ! (Elle pose l‘assiette sur la table) Vous désirez autre chose Shérif ? (Il ne répond pas) Lloyd ?
(Le shérif fait les mots croisés du journal)
SHERIF :
Mmh un flingue pour tuer Will Shortz !
(Charlie rît)
CHARLIE :
C’est à ce point là ?!
SHERIF : Gandhi y est enterré en 11 lettres ? Mmh je sais pas, çà doit être Gange non ?
CHARLIE ANDREWS :
Kanyakumari K-A-N-Y-A et ensuite tout le reste est déjà écrit
LLOYD :
Nom de dieu comment tu sais çà Charlie ?
SHERIF :
J’sus sure qu’elle est déjà partie là bas !
CHARLIE ANDREWS :
Les voyages au bout du monde c’est pas donné, aujourd’hui je pourrais tout juste aller à Oklahoma City !
LLOYD :
Qui a gagné l’oscar du meilleur acteur en 1981 ?
SHERIF :
C’est pas un moteur de recherche Lloyd !
CHARLIE ANDREWS :
Henri Fonda dans « La maison du lac » mais je préfère Dudley Moore dans « Arthur ». Franchement si tu veux me mettre à l’épreuve demande moins plutôt si je me rappelle du code secret de ta carte de crédit..
(Elle pose l’adition sur la table et fais un clin d’œil au Shérif. Le shérif rît)
(Charlie s’en va voir d’autre client. Ando et Hiro sont assis et discutent du menu)
ANDO
(sous-titré) : Pas étonnant qu’il y ait tant d’obèses en Amérique…ils ne mangent que des gaufres et des frites.
HIRO
(sous-titré) : Tu adores les frites !
ANDO
(sous-titré) : J’ai pris 4 kilos à cause des frites !
HIRO
(sous-titré) : Il faut prendre des forces , on va bientôt aider Peter Petrelli à sauver la pom-pom-girl. C’est notre mission !
(Charlie s’arrête à leur table)
CHARLIE ANDREWS :
Alors qu’est-ce que vous désirez ?
(Hiro regarde son menu et sourit à Charlie)
HIRO :
C’est tout bon ici, nous tout désirez !
(Elle hoche la tête et rît)
CHARLIE ANDREWS :
Waouh vous vous êtes très loin de chez vous ! On a pas beaucoup de touristes dans le coin.
HIRO :
Touristes ? Comment vous savez que nous touristes ?
CHARLIE ANDREWS :
Oh juste une intuition c’est tout. Elle est drôle votre veste ? Bachigai çà veut dire « Je ne suis pas d’ici » c’est çà ?
HIRO :
Vous parlez Japonais ?
CHARLIE ANDREWS :
Et bien, en fait il y a 6 mois, on m’a offert un manuel de Japonais et j’ai commencé à le potasser la semaine dernière. (sous-titré) Un bento aux crevettes s’il vous plaît !
(Hiro applaudit)
CHARLIE ANDREWS
(sous-titré) : Je commence à apprendre. Tokyo, sera un jour, la troisième escale de mon voyage.
ANDO :
Vous avez réussi à apprendre ce vocabulaire en une semaine ?
HIRO :
Wow, très bonne mémoire !
CHARLIE ANDREWS :
Oui, je me rappelle des quantités de choses, mon cerveau emmagasine plein de trucs ces derniers temps, que je le veuille ou non d’ailleurs. Um ..Vous prenez quoi alors ?
HIRO :
Vous prenez quelque chose délicieux pour moi et pour mon ami Ando, lui bien manger pour devenir très gros bidon !
(Charlie rît. Et le sourire d’Ando s’estompe)
CHARLIE ANDREWS
: D’accord je sais ce qu’il vous faut, vous un chiraquiles et lui une assiette de cottage cheese. C’est parti !
(Elle s’en va en écrivant la commande sur son bloc note)
(Un homme est assis à une table près de la fenêtre, il porte une casquette de baseball qui cache son visage et une montre au poignet. Une tasse est posée sur sa table. Hiro et Ando continue leur conversation)
HIRO :
Qui a dit que les gens étaient pas gentils en Amérique ?
(L’homme à la casquette de baseball pose sa main sur la table et attire sa tasse de café à lui, les aiguilles de sa montre sont arrêtées à 11h53)
[Générique HEROES]
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[Ext. Plage. INDE. Jour]
(Mohinder est assis sur les marches d’un bâtiment, il refait ses sandales. Nirand marche vers lui)
NIRAND :
J’espère que tu ne vas pas retourner là bas !
(Nirand s’assoit à côté de lui)
MOHINDER :
Il n’y a pas de réponse pour moi en Amérique, ma place est ici !
NIRAND :
Je suis content de te l’entendre dire
MOHINDER :
Tu pense que j’ai fais une erreur d’aller à New-York ?
NIRAND :
Je pense que tu devais y aller !
MOHINDER :
Tu sais c’est un pays curieux, l’Amérique. Les gens qui y habitent sont tellement seuls, j’étais seul là bas. J’avais un but et je n’ai pas obtenu le moindre résultat. J’ai vu des choses que j’aurais préférais ne pas voir.
(Mohinder regarde vers Mira Shenoy, elle parle avec un groupe de personnes. Elle se retourne vers lui)
NIRAND :
Mira est venue pour rendre hommage à ton père. Peut-être qu’il y a d’autre chose qui t’attende ici, en dehors de ton poste dans l’enseignement. Un nouveau semestre commence…ce lundi, je n’ai pas encore annulé tes cours, tu peux t’installer dans l’ancien bureau de ton père.
MOHINDER :
Merci
(Nirand acquiesce et lui touche amicalement le bras)
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[Ext. Rue. INDE. Jour]
(Mohinder porte une caisse et marche dans la rue, il ralentit une fois devant l’université)
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[Int. Ancien Brureau de CHANDRA. INDE. Jour]
(La porte s’ouvre et Mohinder entre avec la caisse. Il pose la caisse sur la chaise et allume la lampe. Il regarde la carte murale et touche New-York)
(Il prend le livre de son père et le regarde, il le retourne pour voir la photo au dos du livre, il secoue la tête et met le livre dans la caisse)
(Il essaie d’ouvrir le dernier tiroir du bureau mais il est verrouillé. En le secouant il fait bouger la souris de l’ordinateur qui réactive l’écran. Il appuie sur une touche et un message s’affiche. « Êtes-vous sur de vouloir quitter ? Oui/Non »)
(Mira entre dans la pièce. Mohinder lève la tête vers elle)
MOHINDER :
Mira ?
MIRA :
Je n’étais pas sure que tu m’adresses la parole tout à l’heure. Je n’ai pas voulu être déçue alors je suis partie.
MOHINDER :
A vrai dire j’ai été surpris de te voir à la cérémonie, j’ai été surpris de te voir tout court.
MIRA :
Je suis consciente de t’avoir dis des horreurs, sur ton père et ses surprenantes théories. Mais maintenant qu’il n’est plus là je me sens…
MOHINDER :
Ce qui est fait est fait..
MIRA :
Ah oui… ta mère m’a dit que tu ne voulais pas retourner à New-York ?
MOHINDER :
Le nouveau semestre débute la semaine prochaine. Ma vie est ici !
(Mohinder range d’autres livres dans la caisse)
MIRA :
J’ai eu une promotion à mon travail. Je suis chez de la recherche en génétique, çà t’impressionnes hein ?
MOHINDER :
Tant mieux pour toi
MIRA :
Non, tant mieux pour toi. Je me souviens de nos conversations pointues sur la génétique jusque tard dans la nuit
MOHINDER :
Pas terrible comme confidence sur l’oreiller tu crois pas ?
MIRA :
J’aimerais pouvoir te convaincre de venir pour un entretien avec les associés de la compagnie. Je veux en revanche que tout les travaux de ton père, toutes ses grandes théories ne bougent pas de leurs cartons, qu’elles restent rangées dans ce bureau. Je ne te demande pas de répondre tout de suite, mais tu réfléchiras à ma proposition ?
MOHINDER :
J’y réfléchirais !
(Mira hoche la tête et se dirige vers la sortie. Elle s’arrête près de la porte et se retourne vers Mohinder)
MIRA :
On ne c’est même pas dit bonjour
MOHINDER :
Bonjour Mira (Il sourit)
MIRA :
Bonjour Mohinder
(Elle sourit et s’en va)
(Mohinder se retourne vers l’écran : « Etes-vous sur de vouloir quitter ? »)
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[Int. Bureaux du FBI. Couloir. LOS ANGELES. Jour]
(L’agent du FBI Elisa Thayer parle avec Audrey Hanson pendant que Matt attend non loin de là)
ELISA THAYER :
C’est à vous de vous en occuper, je vous laisse une heure !
(Audrey se dirige vers Matt en colère)
AUDREY :
Vous êtes un crétin Parkmann vous savez çà ?!
MATT :
Bonjour à vous aussi Audrey
AUDREY :
Vous pensiez pouvoir me cacher que vous aviez agressé un de vos collègue !
MATT :
Je l’ai pas agressé ! Je lui aie juste collé un pain..
AUDREY :
Voilà pourquoi je n’aime pas rencontrer des gens, 9 fois sur 10 ils vous déçoivent.
MATT :
Super optimiste comme vison du monde !
AUDREY :
Simple constatation !
MATT :
Je vois pas en quoi çà vous concerne !
AUDREY :
Vous avez fais une boulette de débutant qui aurait pu ruiner mon enquête, voilà en quoi çà me concerne. De quoi vous allez équoper ? D’une mise au placard ?
MATT :
Je vais m’arranger..
AUDREY :
Est-ce qu’il le méritait ?
MATT :
Oui, je vous le confirme
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[Int. Bureaux du FBI. Salle d’Observation. Jour]
(Ted Sprague se trouve dans la salle d‘interrogatoire. Audrey et Matt le regarde à travers une vitre)
MATT :
Il a parlé ?
AUDREY :
Non, il lui reste une heure avant que le département de la sécurité intérieure l’envoi au trou en tant que terroriste potentiel
MATT :
Un terroriste ? Mais on sait tout les deux que c’est pas un terroriste, sa femme était mourante il a disjoncté c’est tout !
AUDREY :
N’importe quoi ! Ce type émet 1800 curies sans jamais avoir approché la moindre source radioactive, et aujourd’hui personne, aucun spécialiste ne peut expliquer le phénomène. Il y a 3 mois je métrisais parfaitement mes enquêtes, j’étais béton et on m’a collé le dossier Sylar. Plus d’empreintes sur les scènes de crimes, les corps congelés, des victimes décérébrées. Et maintenant celui là, çà fait deux, (elle regarde Matt) non disons trois personnes qui font des choses complètements délirantes.
MATT :
Ca veut dire quoi çà ? Vous pensez que je suis comme eux ?!
AUDREY :
Je sais plus quoi penser. Mais si on veut trouver Sylar faudra qu’on ait des réponses !
MATT
: Je sais pas pourquoi je sais lire dans les pensées !
(Il pointe sa tête du doigt)
AUDREY :
Très bien ! Alors allons lui tirer les vers du nez
(Audrey donne à Matt un badge)
MATT :
C’est quoi çà ?
AUDREY :
Un appareil qui mesure le niveau de radioactivité, tant que c’est vert, c’est bon
MATT :
Et çà fait quoi quand c’est pas bon ?
AUDREY :
C’est pas vert !
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[Int. Burnt Toast Café. Midland. TEXAS. Jour]
(Charlie lit un livre Japonais avec Hiro. Ils sont assis au comptoir, le livre est placé entre eux deux)
HIRO:
Perfecto, vous prêtes pour disco !
(Charlie rît)
CHARLIE ANDREWS :
C’est vrai j’ai bon ?
HIRO
: Oui presque
CHARLIE ANDREWS
: Non, dites moi je veux apprendre comme il faut
HIRO
:
(Il dit la phrase en Japonais)
CHARLIE ANDREWS :
(Elle répète la phrase en Japonais)
(Hiro applaudit avec enthousiasme)
CHARLIE ANDREWS
(sous-titré) : Je n’aime pas cette chanson, allons boire un verre
(Hiro la regarde surpris)
HIRO :
Vous alors apprenez vite !
CHARLIE ANDREWS :
Oui, c’est derniers jours je me rappelle tout ce que je lis c’est bizarre. C’est entrain de devenir un don je crois
HIRO :
Mon don à moi plus compliqué !
CHARLIE ANDREWS :
Ah oui vous savez faire quoi vous ?
(Hiro hésite)
HIRO :
Je sais enseigner Japonais à n’importe qui !
CHARLIE ANDREWS
(riant) : Oh
(Ils se regardent)
CHARLIE ANDREWS
(sous-titré) : Vous êtes charmant !
(Hiro regarde dans le livre pour savoir ce que cela signifie)
CHARLIE ANDREWS :
Charmant çà veut dire gentil et mignon aussi
HIRO
: C’est pas dans manuel
CHARLIE ANDREWS
(sous-titré) : Non, mais c’est la vérité
(Il sourit)
CHARLIE ANDREWS :
J’adore comment font vous joues quand vous voulez vous concentrez
(Hiro contracte son visage imitant la concentration. Charlie Rît)
CHARLIE ANDREWS :
Comme çà oui !
(La sonnette de la cuisine tinte)
CHARLIE ANDREWS :
Excusez-moi je dois aller servir une omelette. (sous-titré) Je reviens tout de suite !
(Elle se lève du tabouret, Hiro se retourne vers Ando et crie)
HIRO
(sous-titré) : Je suis charmant !
(Ando qui est toujours assis à sa table, regarde Hiro et lui sourit en lui faisant okay de la main)
(L’homme à la casquette est toujours assis près de la fenêtre, il prend sa tasse et boit)
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[Int. Bureaux du FBI. Salle d’interrogatoire. Jour]
(Audrey pose un grand verre d’eau en face de Ted Sprague et fait quelque pas sur le côté, il est vêtu d’orange comme les prisonniers et est menotté)
TED
: Ils ont pas voulu que j’aille à l’enterrement de ma femme. Je veux qu’on me foute la paix vous avez pas compris !
AUDREY :
On a encore quelque question à vous poser
TED :
Alors demandez à votre collègue de lire dans mes pensées !
AUDREY :
Il nous faut une déclaration officielle. Vous avez carbonisé Robert Fresko et provoquez le cancer de votre épouse. Dites nous comment.
(Matt s’assied devant Ted)
MATT :
Ted, si vous nous laissez pas vous aider, ils vont vous embarquez et après se sera fini !
TED:
Mais j’en ai rien à battre, tout est foutu maintenant !
(Il crie en frappant ses mains sur la table)
TED
: J’ai tué ma femme !
(Matt est surpris. Il regarde inquiet le testeur de radiation, il est rouge)
MATT
: Audrey ?
(Elle n’entend pas et ne remarque pas son badge)
TED :
Allez y, enfermez moi, filez moi la peine de mort. Mais lâcher moi nom de dieu. !
AUDREY
: On aimerait pouvoir le faire.
TED :
J’ai pas manipulé de produits radioactif, j’y connais rien bordel !
MATT :
Ted, Ted doucement
TED
: Oké donc pour vous je suis un terroriste, vous voulez un coupable, oké alors on y va, je vais tout faire exploser !
(Ted prend le verre fermement dans ses mains, l’eau commence à bouillir)
AUDREY
(criant) : Ted !
(Matt se lève)
MATT :
Ted !
(Audrey dégaine son arme et la pointe sur Ted)
AUDREY
: Stop !
MATT :
Ted !
AUDREY :
Arrêtez moi çà !
TED
: Tirez !
MATT :
Ted !
TED
: Tirez (criant plus fort) Tu tires !
MATT
: Je sais ce que vous vivez je connais çà !
TED
: Oh arrêtes ton embrouille, tu sais rien du tout !
(Matt baisse le pistolet d’Audrey pour qu’il ne pointe plus sur Ted)
MATT
: Si je sais, vous avez vu ce que j’ai fais l’autre soir, à l’hôpital, je suis victime d’un phénomène inexpliqué moi aussi !
(L’eau dans le verre continue de bouillir)
MATT :
Ted rappelez vous votre femme, j’ai pu lire dans ces dernières pensées. On voudrait juste comprendre ce qui se passe. Reprenez-vous Ted !
(L’eau redevient calme)
MATT :
Là, et maintenant vous allez m’expliquer comment çà à commencer. Oké? Vous allez me raconter tout depuis le début d’accord ? Je vous écoute
TED
(en pensée) : Jme suis évanouis et à mon réveil, tout a commencé à mourir autour de moi.
MATT :
Vous vous êtes évanouis ? Est-ce que vous aviez bu ? Ca à durer longtemps cette évanouissement ? Quand vous avez repris connaissance, avez-vous remarqué que vous aviez des traces sur les bras ?
TED
(en pensée) : J’ai beaucoup mieux que çà !
(Ted lui montre la marque dans son cou, Matt regarde Audrey paniqué)
AUDREY :
Qu’est-ce qui se passe Parkmann ?
(Matt montre à Ted et Audrey les marques qu’il a lui aussi sur le cou)
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[Int. Ancien bureau de Chandra. Jour]
(Mohinder enlève la carte du mur et la met dans la caisse)
(Mohinder regarde les dossiers de son père, il fouille le petit carnet de note de Chandra, il frôle la clé qu’il y a dans la pochette arrière et la remet en place)
(Il s’assied devant l ‘écran de l’ordinateur où le message est toujours inscrit, ses yeux se ferment et il se met à rêver)
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[Int. Couloir de l‘université. Rêve de Mohinder. Jour]
(Mohinder se voit dans le couloir de l’université, se disputant avec son père)
CHANDRA :
Je m’en vais !
MOHINDER :
Ne pars pas !
CHANDRA :
Je ne veux pas savoir ce que tu penses, je n’ai pas a te demander ton avis !
MOHINDER :
Oui çà je ne risque pas de l’oublier. Tu ne l’as jamais demandé, pourquoi ca changerait aujourd’hui ?!
CHANDRA :
Il s’agit de ma vie. Je pars et c’est comme çà !
MOHINDER :
Tu ne t’es jamais dis que tes décisions pouvait affecter les gens qui t’entourent
CHANDRA :
Je n’ai pas le temps de penser aux autres. Je travail !
MOHINDER :
Trouve-le !
CHANDRA :
Le monde doit savoir pour mes découvertes. Voilà ce qui importe !
MOHINDER :
Le monde se fiche de tes découvertes ! Tu es la risée de tous tes confrères, on se moque de toi à l’université. J’arrive même plus à défendre tes théories
CHANDRA :
Je ne te demande pas de me défendre !
MOHINDER :
De quoi tu vas vivre ? Tu feras comment pour gagner ta vie ?
CHANDRA :
Je trouverais bien
MOHINDER :
Comment ? Tu sais ce que font les professeurs en Amérique, ils font le taxi pour subsister. Écoute moi c’est une chose de publier un livre dans le confort de l’université, s’en est une autre d’abandonner ses proches, de quitter sa famille, son travail, tout çà pour des théories complètements fantasques. C’est de la folie pur !
CHANDRA :
Nous verrons bien qui est le fou dans l’histoire
MOHINDER :
C’est çà nous verrons bien !
(Mohinder s’en va)
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[Ext. Maison des Suresh. Jardin. Jour. Rêve de Mohinder séquence deux]
(Mohinder voit ses parents discuter dans le jardin)
CHANDRA :
Mohinder a raison, je l’admets, j’abandonne ma famille, mon travail
MADAME SURESH :
Oui, mais je te connais Chandra, mieux que tu ne te connais toi-même. Si tu ne pars pas là bas, tu vas y penser tout le temps. Cette pensée va ronger toute tes journées et tes nuits, et elle finira par nous ronger aussi
CHANDRA :
Si je pars, il va me détester
MADAME SURESH :
J’ai peur que se soit déjà le cas
(Il va s’asseoir)
CHANDRA
: Non, je dois rester pour son bien
MADAME SURESH :
Pourquoi (elle s’assied à ses côtés) jamais tu as cru qu’il pourrait la remplacer, ce n’est pas aujourd’hui que çà va changer
(Chandra ne réponds pas. A ce moment un ballon arrive vers Mohinder, il l’arrête avec son pied et le ramasse. Il regarde autour de lui et voit un jeune garçon debout près de l’escalier. Il s’avance vers lui.)
MOHINDER :
Qui est tu ? Qu’est ce que tu veux ?
(Le jeune garçon montre le ballon du doigt, Mohinder lui lance, le jeune garçon s’en va en courant)
[Fin de la séquence rêve de Mohinder]
(Mohinder se réveille et se frotte les yeux, il regarde l’écran où le message défile toujours, puis se lève et s’en va)
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[Int. Bureaux du FBI. Salle d’interrogatoire. Jour]
(Ted raconte son histoire à Audrey et Matt)
TED :
J’étais dans le Kansas y a deux mois, je venais de faire une grosse vente à l‘university hospital, machine de dyalise. (Il rît ironiquement) Avec ce contrat j’pouvais payer à ma femme tout ce qu’elle…
(Il soupire)
TED :
Ensuite j’suis allé…j’suis allé dans le bar de l’hôtel pour payer un coup à tout le monde. Y avait pas grand monde dans ce bar,…un couple du Wyoming, des professeurs et un étudiant originaire d’Haiti
(Cela attire l’attention de Matt qui regarde Audrey)
TED :
Et ensuite tout ce dont je me souviens, c’est que je me suis réveillé dans ma voiture 48h après. J’étais à Tempé en Arizona. J’avais sur le corps…j’avais des bleus et des coupures. Quelques jours plus tard j’ai remarqué qu’il se passait des trucs bizarres. J’achetais des fleurs à ma femme, elle se fanait aussitôt.
MATT :
Oké parlé nous de votre santé. Vous avez eu des maux de tête ?
TED :
Oui c’est exact mais …pour Karen…c’était l’empoisonnement radioactif, voilà ce que les médecins on dit
MATT :
C’était vous ?
TED :
Je la tuais sans le savoir
AUDREY :
Y a-t-il d’autre cadavres caché quelque part ?
(Matt la regarde)
AUDREY
(se justifiant) : Je pose la question
MATT :
C’est pas de sa faute, il essaye de comprendre ce qui est arrivé. Ted j’ai connu la même expérience. J’ai perdu connaissance et je me suis réveillé 48h après.
AUDREY :
Vous auriez pu me mettre au courant !
MATT :
Je n‘ai rien dis à personne, même pas à ma femme. Et depuis j’arrête pas de lire dans les pensées, c’est affreux parce que j’entends des choses que je ne devrais pas entendre ?
TED :
Quelles genres de choses ?
MATT :
Des choses qui peuvent ruiner une vie ou foutre en l’air un mariage !
(Il s’arrête un moment)
MATT :
Le gars dont vous avez parlé, l’étudiant, c’était donc un Haïtien baraqué, un type chauve ?
TED :
Oui c’est çà
MATT :
Je pense que j’ai vu ce type juste avant…juste avant de perdre connaissance moi aussi
AUDREY :
Attendez, attendez ca vous dérange que je suive. Un Haïtien c’est çà ?
TED :
Et les trucs qu’on peut vous faire c’est ..c’est c’est pas du tout normal, on nous fait des entailles, on nous a fait des piqûres, on c’est évanouit, allez savoir ce qui nous on fait !
MATT :
Ou ce qu’ils ont changé en nous !
(La porte s’ouvre l’agent Thayer entre avec 2deux agents du FBI)
THAYER :
Le temps est écoulé !
MATT :
Pardon ?
AUDREY :
Encore quelques minutes !
THAYER
(s’adressant à Matt) : Qu’est-ce que vous faites dans cette pièce ? Vous avez pris une suspension non ?
(Audrey le regarde surprise)
THAYER
(s’adressant à Audrey ) : Il vous a dit où se trouvait la subsantce radioactive ?
(Les agents prennent Ted)
Agent
(à Ted) : Dépêche-toi !
THAYER :
Alors je l’emmène !
MATT :
Ne faites pas çà, vous n’avez pas le droit !
AUDREY :
Si, ils ont le droit !
TED :
Retrouvez le Haïtien !
(Ils tirent Ted dehors)
TED
(à Matt) : Retrouvez le !
(L’agent Thayer ferme la porte derrière eux. Matt se tourne vers Audrey)
MATT :
Vous allez le ramener ici !
AUDREY :
C’est impossible
MATT :
Ne me dites pas çà , vous avez vu ce qu’il a dit. Ce type peux m’aider à comprendre ce qu’on m’as fais à moi !
AUDREY :
Pourquoi vous m’avez menti pour votre suspenssion ?
MATT :
D’accord j’ai omis de vous le dire mais c’est vous qui êtes venues me trouver au cas ou vous l’auriez oublié. Et j’ai rappliqué à chaque fois que vous m’avez sonné alors maintenant à mon tour de vous demandez de l’aide. Ramenez le ici, j’ai encore des questions à lui poser !
AUDREY :
Je suis navrée ce n’est pas de mon ressort
(Matt regarde Audrey furieux et sort de la pièce)
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[Ext. Primatech Paper. Odessa. TEXAS. Jour]
(une voiture se gare sur le parking, Mr Bennett sort de la voiture et se dirige vers la porte du bâtiment)
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[Int. Primatech Paper. Ascenseur/ Couloir. Jour]
Mr BENNETT :
Merci, bonne journée
GARDIEN :
A vous aussi
(Mr Bennett passe devant le poste de sécurité)
Mr BENNETT :
Rufus
(Rufus l’agent de la sécurité se lève avec des papiers en main)
RUFUS :
Ah j’ai la carte d’accès pour le parking pour le mois prochain, faudrait la signer
(Mr Bennett continue son chemin dans le couloir et lui répond sans ce retourner)
Mr BENNETT :
Je la signerai plus tard Rufus
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[Int. Primatech Paper. Couloir. Jour]
(Mr Bennett marche dans le couloir lorsqu’une femme sort d’un bureau. Ils se bousculent)
FEMME :
Oh, excusez-moi désolé
Mr BENNETT :
Ca va
(Ils continuent dans des directions différentes)
(Mr Bennett tourne au bout du couloir et pose sa serviette sur une étagère. Il l’ouvre et en sort une carte de sécurité qu’il glisse dans la serrure. La serrure émet un signal sonore)
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[Int. Primatech Paper. Entrepôt. Jour]
(La porte s'ouvre et Mr Bennett entre dans un grand entrepôt. Il traverse l’entrepôt et ouvre une seconde porte)
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[Int. Primatech Paper. Bureaux Secret. Jour]
(Mr Bennett entre dans le couloir. On voit des peintures d'Isaac dans le bureau, le premier tableau est celui de Claire. Eden est assise dans un fauteuil une tasse à la main)
(Mr Bennett s’arrête devant la chambre d'Isaac. La porte est entrouverte, on voit Isaac assis sur le lit avec son carnet de croquis. Eden sort du bureau et se joint à Mr Bennett)
Mr BENNETT : Comment va t‘il ?
EDEN : L'héroïne est sortie de son organisme, il n’a plus de dépendance physique mais son cerveau est encore en demande
Mr BENNETT :
Il est cohérent ?
EDEN : Parfaitement, je vous le présente ?
(Mr Bennett regarde la peinture où Claire est chassée par une ombre géante)
Mr BENNETT :
Oui
(Eden hoche la tête. Elle se retourne et quitte la pièce. Mr Bennett s'attarde sur la peinture avant de la suivre)
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[Int. Primatech Paper . Chambre d‘Isaac. Jour]
(Eden présente M Bennett à Isaac)
EDEN : Isaac ? Voici Mr Bennett, c’est la personne dont je vous ai parlé.
Mr BENNETT : Bonjour, Isaac. Vous dessinez des choses intéressantes ?
(Mr Bennett tire une chaise et s'assoit près du lit)
ISAAC : Non rien !
Mr BENNETT : Allons, vous savez que c’est faux. Vous avez le pouvoir de peindre le futur. Ce n’est pas rien çà, c’est même très important.
ISAAC : C’est une malédiction !
Mr BENNETT : C'est une bénédiction. Ne laissez personne vous convaincre du contraire.
(Isaac regarde Eden)
Mr BENNETT : Nous allons vous aider à comprendre tout çà
ISAAC :
Je vous remercie de vouloir m’aider dans mon contrat, mais je voudrais bien savoir pourquoi vous le faites
Mr BENNETT :
Je vais vous répondre très franchement, j'ai besoin que vous m’aidiez.
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[Int. Burnt Toast Café. Midland. Jour]
(L’homme à la casquette de baseball est toujours près de la fenêtre et continue de boire sa tasse de café)
CHARLIE :
Ca se passe bien ?
HIRO : Mmh
CHARLIE
(riant) : Je vois
(Charlie s’éloigne. Hiro se lève et se dirige vers les toilettes des hommes)
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[Int. Burnt Toast Café. Réserve. Jour]
(Charlie pose une grosse boite de conserve sur la table. Elle positionne l’ouvre boite et commence à l’ouvrir)
(Elle entend un bruit dans la pièce et regarde autour d’elle. Elle ne voit personne et continue d’ouvrir la boite)
(On entend un bruit métallique de tranchage et Charlie arrête de bouger)
(Elle a le regard fixé droit devant elle et du sang commence à dégouliner de son front, puis elle s‘écroule lentement à terre)
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[Int. Burnt Toast Café. Salle Principale. Jour]
(Ando s’arrête soudain de manger quand il entend le fracas venant de la réserve. La serveuse du comptoir se dirige vers le bruit. Ando continue de manger quand les cris de la serveuse le font stopper. La serveuse crie en sortant de la réserve à reculons)
(Le shérif et Lloyd accourent, le shérif passe devant Llod et entre dans la réserve. La serveuse continue de crier)
SHERIF
(s’adressant à Lloyd) : Reste là !
(Le shérif entre dans la réserve et découvre le corps de Charlie gissant au sol dans une mare de sang)
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[Int. Burnt Toast Café. Salle Principale. Jour]
(Ando se lève pour voir ce qu’il se passe. On voit que l’homme à la casquette n’est plus là)
(Le shérif sort de la réserve)
SHERIF
(s’adressant à Lloyd) : Charlie est..elle est ..Charlie est morte !
(Hiro sort des toilettes souriant en se frottant le mains, il regarde Ando et comprend que quelque chose ne va pas. Il regarde vers la réserve)
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[Int. Maison des Suresh. INDE. Jour]
(Mohinder et sa mère descendent les escaliers)
MADAME SURESH : Je sais qu’il te manques. Et je sais aussi que tu te sens coupable, il ne faut pas
MOHINDER :
J'ai fait un rêve cette nuit. Papa et toi vous discutiez avant son départ, et tu le persuadais de partir.
MADAME SURESH : Ce n’est qu’un rêve, Mohinder
MOHINDER : Je veux savoir si c’est la vérité !
(Ils s'assoient)
MADAME SURESH : Ton père et moi avons été mariés pendant 33 ans..
MOHINDER : Non ça c’est pas une réponse !
MADAME SURESH :
Si c’est est une, un mariage ne peut duré si longtemps que si tu laisses à la personne aimée la liberté d’être soi même
MOHINDER :
Mais comment tu as pu lui permettre de tout abandonner ? De tirer un trait ?
MADAME SURESH :
C’est pas si simple que ça, ça été dur de choisir
MOHINDER : Dans mon rêve je me souviens tu disais que je ne pourrais jamais la remplacer. De qui tu parlais ?
MADAME SURESH : Je penses qu'il est temps pour toi de savoir maintenant que ton père s’en est allé. Mohinder, tu as eu une sœur.
MOHINDER :
Une sœur ?
MADAME SURESH : Elle s’appelait Shanti. Elle avait…ta sœur avait 5 ans quand elle nous a quitté, tu avais peine 2 ans.
MOHINDER :
Pourquoi vous me l’avez caché ?
MADAME SURESH : Parce qu’à l’époque c’était trop pénible d’en parler, surtout, surtout pour ton père. Il l'aimait tellement, qu'il avait peur que tu compares l’amour qu’il avait pour vous. C’est vrai qu’au moment où ta soeur est née, il a tout de suite dit qu’elle était différente. Et elle était différente je le maintiens
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[Int. Primatech Paper. Bureau Interne. TEXAS. Jour]
(Mr Bennett parle avec Isaac dans le bureau où trônent ses peintures)
ISAAC :
Et toutes ces catastrophes ?
Mr BENNETT :
Ce jour là un attentat suicide fait 15 morts, ici un train qui déraille 9 morts, là un tremblement de terre 81 morts
(Mr Bennett montre la peinture de Claire)
Mr BENNETT : Cette fille, que vous avez peinte sur cette toile et sur celle-ci et cette autre. C’est ma fille, ma Claire
(Mr Bennett montre une à une les peintures représentant Claire)
Mr BENNETT :
Cet homme ici ... Répond au nom de Sylar. Il va la tuer au match de la fête du lycée demain soir.
ISAAC : Pourquoi ?
Mr BENNETT : Parce qu'elle est différente, comme vous. Et ça fait d’elle une cible.
ISAAC : Comme moi.
Mr BENNETT : Vous n'êtes pas le seul à avoir des dons particuliers, il y en a d’autres. Et Sylar ne veut qu’une chose les éliminer..tous sans exception
(Isaac se racle la gorge et se lève)
ISAAC : Si vous savez qui est-ce type, pourquoi vous l’arrétez pas ?
Mr BENNETT : Parce que personne ne sait où il se trouve. C’est pour ça que j’ai besoin de vous. Je l’arréterais si vous peignez le tableau de l’endroit où il est.
ISAAC :
J’y arrive pas. J'ai essayé mais rien à faire. Je suis bloqué sans héroïne.
Mr BENNETT :
Je vois
(Mr Bennett sort de sa poche, un étui en cuir roulé sur lui-même. Isaac le reconnait aussitôt. Mr Bennett le déroule sur un chariot roulant, il contient tout le matériel pour se faire une injection)
Mr BENNETT :
Je vous le promets nous vous aiderons à vous servir de vos dons sans prendre de drogues, mais vous comprendrez qu’à cette instant chaque seconde est précieuse.
ISAAC : Je me bats pour sauver ma peau, et vous me demandez de me suicider !
(Isaac repousse le chariot)
Mr BENNETT :
Vous savez, ça fait pas mal d’années maintenant que nos équipes traquent, localisent, surveillent les gens comme vous. Dans la plupart des cas les choses se passent en douceur, mais il arrive que parfois les gens se méprennent sur nos intentions, et dans ce cas ça se passe mal, très mal. Il y a quatorze ans, nous avons eu à constater la mort d’un cas difficile. Un petit bébé, une petite fille s’est retrouvée orpheline du jour au lendemain. Ma femme et moi avions des difficultés à l’époque a concevoir un enfant, nous étions presque au desespoir. Et soudain c’était comme si, comme si dieu était descendu et avait accompli un miracle.
Isaac, il s’agit de ma fille, c’est un père qui vous parle. Je vous en prie aider moi.
ISAAC :
Laissez moi refaire une tentative, sans me shooter.
(Isaac sort de la pièce)
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[Int. Ancien bureau de Chandra. INDE. Jour]
[Rêve de Mohinder]
(Les portes s'ouvrent et Mohinder entre dans le bureau. Il trouve le garçon derrière le bureau essayant d’ouvrir le tiroir verrouillé)
MOHINDER : Mais qui es tu ?
(C’est le même garçon que dans son rêve. Il regarde Mohinder sans rien dire)
MOHINDER :
Qu’est-ce que tu fais ici ?
(Le garçon sort de la pièce et s’enfuit en courant)
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[Int. Couloir. Rêve de Mohinder. Jour]
(Le garçon court dans le couloir et descends les escaliers avec précipitation, Mohinder sort à son tour)
MOHINDER :
Non attends ! Reviens par ici !
(Mohinder lui court après dans les escaliers, ouvre la porte et débouche dans une ruelle sombre)
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[Ext. Ruelle sombre. Rêve de Mohinder. Nuit]
(Il y a un taxi dans la ruelle, Mohinder se dirige vers lui, c’est son père à l’intérieur)
(On entend le central du taxi)
(Chandra Suresh est derrière le volant, le taxi est à l’arret. On distingue quelqu’un sur le siège arrière, derrière Chandra. Les portes se verrouillent toutes seules .Chandra se tourne pour regarder derrière lui)
(La personne sur le siège arrière transperce la vitre qui séparent le conducteur des passagers avec ses points et attrape la tête de Chandra)
CHANDRA :
Aaaah !
MOHINDER : Non !
(Mohinder accoure près du taxi en criant. Le passager cogne la tête de Chandra contre la vitre. Mohinder qui se tient à côté de la porte du conducteur, frappe le carreau en appelant son père)
MOHINDER :
Papa ! Papa !
(Le passager continue de frapper la tête de Chandra qui dégouline maintenant de sang)
MOHINDER
(criant) : Non !! Papa !
(Le tueur porte une montre dont les aiguilles sont arrêtées à 11h53)
MOHINDER
(criant) : Non pas çà, arrêtez !
(Mohinder se tient droit, ferme les yeux et supplie)
MOHINDER
: J’veux pas ! S’il vous plaît, s’il vous plaît !
(Il rouvre les yeux, la voiture a disparu et le petit garçon se tient non loin de lui dans l’allée, il lui tend quelque chose. Mohinder s’approche, c’est la même clé que dans le carnet de son père, Mohinder la prend)
[Fin du rêve de Mohinder]
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[Int. Bureau de Chandra. INDE. Jour]
(Mohinder se réveille, il est assis au bureau, il fouille dans la caisse et prend le petit carnet. Il se lève, sort la clé du petit carnet et la regarde)
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[Int. Primatech Paper. Couloir. TEXAS. Jour]
(Mr Bennett marche dans le couloir en lisant quelque chose, Claire arrive derrière lui en l‘appelant)
CLAIRE :
Papa ?
(Mr Bennett s’arrête, Claire arrive vers lui souriante
)
Mr BENNETT :
Claire ? Chérie, tout va bien ?
CLAIRE :
Ouais, bien sur ! Quoi ? J’ai pas le droit de venir voir mon petit papa au boulot ?
Mr BENNETT : Tu ne viens jamais ici !
(Elle l'embrasse sur la joue)
CLAIRE : Okay tu m’as eue, c’est pour une méga urgence, un problème de papier..
Mr BENNETT : Un problème de papier ?!
CLAIRE : Un problème de papier. Mme Roberts a dit qu’il fallait une banderole au dessus du trophée, ce qui a profondément strésée Jackie « Oh non les filles c’est trop flippant, on trouvera jamais le papier qui faut » Alors j’ai eu l’idée de passer te voir pour devenir un héros.
(Il soupire lourdement, elle le regarde avec espoir)
Mr BENNETT : Si ça peux te permettre de devenir un héros et de rabatre le caquait de Jackie, je devrais pouvoir trouver ton bonheur.
CLAIRE : T’es le plus fort papa du monde
(Une porte latérale s'ouvre et Eden sort d'une pièce. Elle s'arrête, surprise de voir Claire là)
EDEN : Excusez-moi Mr Bennett mais nous avons une situation délicate à régler.
Mr BENNETT (s’adressant à Claire) : La salle des échantillons est juste là bas. Tu regardes et tu te sers.
CLAIRE : Merci, t’es géniale !
(Elle l'embrasse et se dirige vers la salle d'échantillons. Eden la regarde s’éloigner en souriant)
Mr BENNETT
(montre la direction du doigt) : La première porte à gauche
CLAIRE
(se dirigeant vers la porte que son père lui indique) : Celle là ?
EDEN :
Je suis désolée je savais pas qu’elle était là
Mr BENNETT :
Quel est le problème ?
EDEN :
Il ne va pas réussir, il piétine !
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[Int. Primatech Paper. Bureau. TEXAS. Jour]
(Mr Bennett entre dans le bureau, Eden le suit)
EDEN : Il s’est forcé mais il n’est pas encore prêt.
Mr BENNETT : On a essayé sa méthode maintenant on emploi la mienne !
(Il ouvre le tiroir d’un chariot médicale et en sort une seringue et un flacon)
EDEN :
Il a souffert le martyr pour arrêté, vous pouvez pas lui demander çà !
Mr BENNETT : Ce n’est pas moi qui vais lui demander (regardant Eden) c’est toi !
EDEN
(furieuse) : Hors de question ! Vous ne pouvez pas me demander de faire ça !
Mr BENNETT
: Ca faisait partie des possibilités.
EDEN : Vous m’avez dit quand on a commencé que je n’aurais pas à le refaire. Vous me l’avez dit et vous me l’avez promis !
Mr BENNETT :
Jt’ai tout appris c’est quoi ce procès d’intention ? Te rappel tu seulement dans quel état tu étais quand je t’ai ramassée ?
(Eden se calme. Mr Bennett finit de remplir la seringue)
Mr BENNETT :
Toi tu es la manière douce (il lui tend la seringue) et nous connaissons tout les deux la manière forte.
(Eden prend la seringue et le tuyau en caoutchouc et se dirige vers la chambre d’Isaac)
(Eden entre dans la chambre d‘Isaac et referme la porte derrière elle)
(Mr Bennett se retourne et regarde Eden parler avec Isaac à travers la vitre. Isaac proteste. Eden se penche et murmure quelque chose à son oreille. Elle lui tend la seringue et se retourne vers Mr Bennett)
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[Int. Burnt Toast Café. TEXAS. Jour]
(On voit une photo de Charlie au mur, c’est le jour de son anniversaire, elle pose derrière un gâteau)
(Le coroner prend la civière et la fait sortir du café, elle passe devant Hiro et celui-ci la suit du regard)
(Le shérif tire une chaise et s’assied à leur table)
SHERIF : Est-ce qu’elle vous a dit quelque chose ? Elle vous a confié qu’elle avait peur ?
ANDO :
Non, elle était vraiment gentille
SHERIF : C’est sur, trop gentille pour finir comme ça. La tête coupée en deux ..jamais vu un truc pareil
(Hiro a l’air intéressé)
ANDO :
Nous sommes tristes et désolés
SHERIF :
Vous restez dans le coin, faut que j’enregistre vos dépositions.
(Le shérif se lève et retourne à la réserve)
HIRO
(sous-titré) : Elle a été tuée de la même façon que le peintre Isaac quand je l’ai vu dans le future. C’est pas une coïncidence !
ANDO
(sous-titré) : Alors on doit faire très attention
HIRO
(sous-titré) : Je peux surement faire quelque chose !
ANDO
(sous-titré) : Elle est déjà morte
HIRO
(sous-titré) : Je peux courber le temps, retourner en arrière !
ANDO
(sous-titré) : Non !
HIRO
(sous-titré) : A quoi ça sert d’avoir ces pouvoirs, si j’aide pas les gens ?!
ANDO
(sous-titré) : On a déjà une mission stupide, pas besoin d’une autre
HIRO
(sous-titré) : J’ai pas bougé quand les joueurs de poker sont morts, je peux pas encore rester les bras croisés !
ANDO
(sous-titré) : Bien sur que si., c’est facile
HIRO
(sous-titré) : Je vais retourner à hier, je vais l’empêcher de venir travailler. Si elle n’est pas là, on ne la tuera pas.
ANDO
(sous-titré) : Et si on te tue ? Tu ne métrises pas encore tes pouvoirs, la dernière fois que tu t’es téléporté tu as atterri dans un autre pays !
HIRO
(sous-titré) : Si j’ai peur d’utiliser mes pouvoirs, (il prend une profonde inspiration) c’est que je ne les mérites pas, je dois essayer !
ANDO
(sous-titré) : Et la pom-pom-girl ?
HIRO
(sous-titré) : Je ne serais pas long, compte jusqu’à cinq et je serais de retour. On fêtera ma victoire !
(Il se concentre pour courber le temps)
ANDO
(sous-titré) : Hiro s’il te plait
(Il disparait)
(Ando est inquiet, il ferme les yeux et commence à compter)
ANDO
(sous-titré) : 3..4..5
(Il rouvre les yeux, mais Hiro n’est pas là)
ANDO :
Hiro ..
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[Int. Résidence des Parkmann. Chambre de Matt et Janice. LOS ANGELES. Nuit]
(Janice est assise sur le lit et regarde un album photo de vacances d’elle et de Matt. Matt entre dans la chambre à coucher. Il met ses clés et son téléphone sur la table de chevet. Il se retourne et voit l'album photo. Il la rejoint sur le lit)
MATT : C’est à Ensenada ?
JANICE : Oui (Elle tourne la page et l’album n’est pas complet) Pam Barton a téléphoné, il voulait savoir pourquoi tu as frappé Tom McHenry. Je lui ai dit qu’il se trompait. J’ai eu raison ?
MATT :
Non, je l’ai frappé c’est la vérité
JANICE
(en pensée) : Il sait tout alors,. Merde, ! Je m‘en doutais..
JANICE :
Tu as frappé un supérieur, il va certainement y avoir des répercussions.
MATT : Il est peut être plus gradé que moi, mais y a des choses qu’on ne fait pas ! J’ai un mois de mise à pied et je toucherais pas de salaire
JANICE :
Oh non Matt !
(Janice se lève du lit. Elle s'arrête et se retourne)
JANICE : Il c’est passé quelque chose entre moi et Tom...
MATT (soupire) : Vous avez couché ensemble ?
JANICE
: Oui..
(Il soupire et se frotte les yeux)
MATT : Est-ce que c’est fini ?
JANICE :
Oui., nous aussi ?
MATT :
J’en sais rien..
(Le téléphone sonne. Matt décroche)
MATT (au téléphone) : Oui, Matt.
Entrecoupés de :
[Ext. Dans la rue. Nuit]
(Audrey est au téléphone au milieu de la rue, une voiture en feu derrière elle)
AUDREY : Il s’est fait la malle !
MATT :
Quoi ?
AUDREY : Ted, il s'est échappé !
(Quelque chose explose derrière Audrey, Matt l’entend au téléphone)
AUDREY :
Allo ? Vous m’entendez ?
MATT :
Oui j’ai entendu
(Matt ferme le téléphone, attrape ses clefs sur la table de chevet et se lève)
(Audrey à l’air surprise qu’il ait raccroché, elle sort du cadre et derrière elle on voit la voiture qui continue de flamber)
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[Int. Ancien bureau de Chandra. INDE. Nuit]
(Mohinder regarde la clé et le tiroir du bureau verrouillé)
(Il se baisse et utilise la clé pour déverrouiller le tiroir du bureau et l‘ouvre ensuite)
(Le tiroir est vide, il le referme mais ça coince. Il enlève alors le tiroir et passe sa main à l’intérieur du bureau. Il trouve un dossier)
(L'étiquette verte sur le dossier indique Sanjog IYER. A l’intérieur il y a diverses coupures de presses. «L’apprentissage continue pendant notre sommeil » « La recherche révèle de nouvelles régions dans le cerveau », il y a aussi des dessins et une photo d’IYER Sanjog. C’est le petit garçon du rêve de Mohinder)
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[Int. Primatech Paper. Bureau extérieur. TEXAS. Jour]
(Isaac peint, ses yeux sont blanc, il est en transe)
(Eden le regarde par la fenêtre)
VOIX OFF : On peut s’enfuir loin, prendre toutes ces précautions.
(Eden hoche la tête et se détourne)
VOIX OFF : Mais c’est on réellement enfuit ?
(Nous nous attardons sur la peinture de Hiro et Ando sous la bannière Homecoming ensanglantée)
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[Int. Résidence des Bennett. TEXAS. Nuit]
(Claire est sur le plancher à colorier la bannière pour la soirée Homecoming. Mr Bennett est assis sur un fauteuil non loin de là et la regarde)
VOIX OFF :
Peut on jamais s’échapper ? La réponse est peut être que nous n’avons ni la force, ni l’intelligence d’échapper à notre destinée.
(Claire s’arrêté de colorier sa bannière pour le regarder)
CLAIRE :
Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
Mr BENNETT
(souriant) : Rien, chérie
(Claire rît et retourne à sa bannière)
VOIX OFF :
Mais le monde n'est pas petit. C’est nous qui le sommes !
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[Int. Burnt Toast Café. Salle principale. TEXAS. Jour]
(Ando est assis à une table, il attend)
(Ando ne tient plus en place, il se lève et arpente la pièce, il va s’appuyer sur le distributeur, près du mur où trônent toutes les photos)
(On peut voir la photo de Charlie avec son gâteau d’anniversaire, mais elle n’est plus seule dessus, Hiro est avec elle)
VOIX OFF :
Et le destin nous retrouve, où que nous soyons
(Zoom sur la photo d’Hiro et de Charlie)
A suivre …