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Heroes
#103 : Un pas de géant

Mohinder et Eden font une découverte surprenante au sujet de Sylar. Niki découvre un indice lié à la disparition de son mari. Hiro est de retour dans le présent et il tente de convaincre son ami Ando de l'aider dans sa "mission". Claire essaye de vivre normalement, mais même une simple fête peut avoir des conséquences désastreuses. Peter tente de comprendre la nature de ses pouvoirs. Matt et Audrey Hanson recherche Sylar, et sont attaqués par un mystérieux étranger. Simone se sépare d'Isaac et se rapproche de Peter.

 *** Captures ***

Popularité


4.33 - 3 votes

Titre VO
One Giant Leap

Titre VF
Un pas de géant

Première diffusion
09.10.2006

Première diffusion en France
30.06.2007

Vidéos

"One Giant Leap" FanVideo

  

Photos promo

Photo de l'épisode #1.03

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Photo de l'épisode #1.03

Photo de l'épisode #1.03

Plus de détails

Réalisé par: Greg Beeman
Ecrit par: Jeph Loeb

ORIGINAL AIR DATE ON NBC: 10/09/2006
TRANSCRIBED FROM NBC

Starring:
SANTIAGO CABRERA as Isaac Mendez
TAWNY CYPRESS as Simone Deveaux
NOAH GRAY-CABEY as Micah Sanders

GREG GRUNBERG as Matt Parkman
ALI LARTER as Niki Sanders
MASI OKA as Hiro Nakamura
HAYDEN PANETTIERE as Claire Bennet

ADRIAN PASDAR as Nathan Petrelli
SENDHIL RAMAMURTHY as Mohinder Suresh
MILO VENTIMIGLIA as Peter Petrelli

Guest Starring:
CLEA DUVALL as FBI Agent Audrey Hanson
NORA ZEHETNER as Eden McCain
CHRISTINE ROSE as Angela Petrelli 

TINA LIFFORD 
LISA LACKEY as Janice Parkman
JAMES KYSON LEE as Ando Masahashi
EUGENE BYRD

MATT LANTER as Brody Mitchum
DANIELLE SAVRE as Jackie Wilcox
THOMAS DEKKER as Zach
JIMMY JEAN-LOUS as The Haitian

and
JACK COLEMAN as Mr. Bennet (HRG)

Music by: WENDY MELVOIN & LISA COLEMAN
with the voice of SHANKAR

Co-Producer: ARON ELI COLEITE
Co-Producer: LORI MOTYER
Produced by: JIM CHORY

Supervising Producer: ADAM ARMUS
Supervising Producer: KAY FOSTER

Consulting Producer: BRYAN FULLER

Co-Executive Producer: MICHAEL GREEN
Co-Executive Producer: NATALIE CHAIDEZ
Co-Executive Producer: JEPH LOEB
Co-Executive Producer: JESSE ALEXANDER
Co-Executive Producer: GREG BEEMAN

Executive Producer: ALLAN ARKUSH
Executive Producer: DENNIS HAMMER
Executive Producer: TIM KRING

Written by: JEPH LOEB
Directed by: GREG BEEMAN

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END CREDITS 
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nbc.com

* Tailwind Productions
* NBC Universal Television Studio

Co-Starring:
ADAIR TISHLER as Molly (Walker)
ASHLEE GALLESPIE as Lori (Trammel)
RIKI LINDHOME as Car Rental Lady
MARK NEARING as State Trooper
RICK SCARRY as Bartender
MATT EYDE as Uniformed Cop

Casting by: JASON LA PADURA, C.S.A. & NATALIE HART, C.S.A.
Casting by: KERI OWENS

Associate Producer: MIKE KETELSEN

Director of Photography: JOHN ARONSON
Production Designer: RUTH AMMON

Edited by: SCOTT BOYD

Unit Production Manager: DANIEL SCHNEIDER

First Assistant Director: PAT DUFFY
Second Assistant Director: DIANE CALHOUN

Costume Designer: DEBRA McGUIRE
Art Director: MICHAEL BUDGE
Set Decorator: DENA ALLEN
Property Master: ROSS ANDERSON
"A" Camera Operator: NATE GOODMAN
"B" Camera Operator: LOREN YACONELLI
Production Sound Mixer: STEPHEN HALBERT

Costume Supervisor: LAURA GUZIK
Key Makeup Artist: LORI MADRIGAL
Key Hairstylist: VICKY PHILLIPS
Key Grip: CHUCK CRIVER
Chief Lighting Technician: DERRICK KOLUS

Artistic Consultant: TIM SALE
Script Supervisor: VALERIE NORMAN
Production Accountant: LARRY COGAN
Construction Coordinator: DAVE DEGAETANO
Location Manager: ALLEN REID / STEVEN HASSON

Production Coordinator: LISA HACKLER
Transportation Coordinator: BRIAN STEAGALL
Script Coordinator: OLIVER GRIGSBY
Special Makeup Effects: GLENN HETRICK / BRYAN BLAIR
Video Playback Supervisor: MARK MARCUM

Assistant Production Coordinator: ERIC NORMAN
Stunt Coordinator: IAN QUINN
"A’ Camera 1st Assistant: GREG MORRIS
"B" Camera 1st Assistant: SHEREEN SALEH
Special Effects Supervisor: GARY D’AMICO

Post Production Supervisor: DANIEL RODRIGUEZ
Assistant Editor: LUYEN VU
Music Editor: JENNIFER BARAN
Music Supervisor: ALICEN CATRON SCHNEIDER

Sound Supervisor: STEPHEN GRUBBS
Re-Recording Mixers: GERRY LENTZ / RICH WEINGART
Visual Effects Supervisors: MARK KOLPACK
Visual Effects Producer: KIM BOYLE

Assistant to Executive producer: ANDREW CHAMBLISS / TIMM KEPPLER / CHAD DARNELL
Assistant to Co-Executive producers: NICOLE CLAUDRONE / PHERLUIGI COTHRAN
Assistant to Producer: FOZ MCDERMOTT

Promotional Consideration Furnished by: NISSAN NORTH AMERICA / APPLE

(c) 2006 NBC Studios. All Rights Reserved.

Micah dort à l’arrière de la voiture, pendant que Niki creuse pour enterrer les corps. Mais elle découvre un squelette dans la terre, portant une bague en forme de tête de mort.

 

Claire arrive au lycée avec son père. Il sort une mascotte de son coffre. Ils sont entrain de parler de la fête qui aura le lieu le soir, si l’équipe de football gagne. Claire est distraite par un garçon qui lui fait un grand sourire. Il s’agit de Brody, le quarterback de l’équipe du lycée, pour lequel Claire à un petit penchant. Mr Bennet lui dit d’être prudente. Jackie vient leur dire bonjour, et Mr Bennet la félicite pour le sauvetage de l’homme durant l’incendie.

 

Au Japon. Ando est à son bureau, il regarde une vidéo de Niki sur Internet. Hiro arrive et lui dit qu’il s’est téléporté jusqu’à New York. Ando se moque de lui, alors il lui montre la BD, dans laquelle est écrite la conversation qu’ils sont entrain d’avoir. Sa montre sonne et il ajoute qu’ils doivent sauver la vie d’une petite fille.

 

Peter essaye de voler. Il monte sur un jeu pour les enfants, mais tombe à chaque fois par terre.

 

Au bureau de Nathan. Peter arrive alors que son frère est entrain de choisir une cravate. Il demande l’avis de Peter, qui lui conseille une bleue. Nathan choisit alors la rouge. Nathan lui demande s’il viendra au cocktail le soir même. Mais Peter lui explique qu’il n’arrive plus à voler. Il lui montre alors un livre qu’il a trouvé à la bibliothèque, écrit par un certain Chandra Suresh. Peter a appris que le professeur vivait à New York, et il voudrait le rencontrer. Nathan lui parle alors d’une journaliste qui enquête sur le prétendu suicide de Peter.

 

Mohinder est dans son appartement, il travaille sur son ordinateur. Il entend quelqu’un déverrouiller la porte d’entrée. Il prend l’arme à coté de lui. Eden entre, elle lui dit qu’elle a encore la clé que lui avait donné Chandra, mais en voyant l’arme, elle ajoute qu’elle n’aurait peut-être pas due l’utiliser. Mohinder est frustré de ne pas réussir à déchiffrer l’algorithme de son père, et il jette l’ordinateur par terre. Alors qu’Eden va le ramasser, elle découvre un petit carnet caché dans l’ordinateur, qui contient plusieurs informations sur les recherches de Chandra, ainsi que l’adresse de Sylar, et une clé.

 

Au quartier général du FBI. Matt est interrogé par l’agent Audrey Hanson, à propos de la découverte de la petite fille, et du fait qu’il connaisse le nom de Sylar. Il explique qu’il entend des voix, les pensées des gens. Elle lui demande de lui dire ce qu’elle est entrain de penser, ce qu’il fait. Elle est surprise sur le coup, mais lui propose de travailler avec le FBI.

 

Au lycée, Zach revient parler à Claire de la cassette qui est toujours manquante. Mais elle veut continuer sa vie normalement, et il lui dit qu’elle est différente des autres et qu’elle ne doit pas chercher à être normale. Elle réplique alors qu’il devrait essayer de l’être.

 

Dans l’appartement d’Isaac. Il y a une peinture représentant Claire après sa conversation avec Zach. Simone est entrain de prendre les tableaux pour les vendre dans sa galerie. Elle veut se servir de l’argent pour qu’Isaac aille dans un centre de désintoxication. Mais il ne veut pas y aller. Elle lui dit qu’elle a jeté toutes ses drogues, ses aiguilles, et il lui demande comment il va pouvoir peindre le futur maintenant. La conversation montre d’un ton. Elle ne croit toujours pas qu’il peut peindre le futur. Pourtant toutes ses peintures se sont réellement produites, et ils reparlent de l’explosion de New York, qui va bientôt arriver. Isaac lui dit qu’ils doivent empêcher que cela se produise. Il ajoute qu’il ne veut pas la perdre, mais que si elle ne le croit pas, alors elle n’a rien à faire chez lui. Elle s’en va. Le téléphone sonne. C’est Hiro, mais Isaac ne comprend pas ce qu’il dit donc il raccroche.

 

Dans les rues de Tokyo. Hiro et Ando cherchent le lieu où doit se produire l’accident décrit dans la BD. Un groupe de jeunes filles arrivent vers eux, l’une d’elle étant celle que doivent sauver les deux amis. Hiro la voit entrain de traverser la rue, au moment où arrive un camion. Ando essaye de stopper le camion, qui roule droit en direction de la jeune fille. Hiro se concentre et arrête le temps. Tout est figé. Il déplace la fillette, et le temps reprend son cours normal. Ando croit maintenant son ami.

 

Niki a terminé d’enterrer les corps. Micah se réveille. Elle lui dit qu’ils vont voir sa grand-mère.

Ils arrivent chez la belle-mère de Niki, Paulette. Elle est très contente de voir Micah, mais sa relation avec Niki est plus froide. Elle lui reproche de ne pas pouvoir donner à son fils tout ce dont il a besoin. Niki lui montre alors la bague qu’elle a trouvée dans le désert, et qui appartient à l’un des hommes qu’a tué DL, le père de Micah. DL aurait, selon elle, volé deux millions de dollar à Linderman, avant de tuer les hommes avec qui il travaillait. Mais Paulette lui dit que son fils n’est pas un assassin, et qu’il aurait finit en prison s’il ne s’était pas enfuit. Niki reprend la bague, et elle et Micah s’en vont.

 

Au FBI. L’agent Hanson voudrait que Matt aille parler à Molly Walker, la petite fille qu’il a sauvé, en espérant qu’il utiliserait ses pouvoirs sur elle pour avoir plus d’informations sur Sylar. Matt veut savoir pourquoi elle pense que Sylar est derrière tout ça, et elle lui explique qu’il attaque ses victimes sans qu’il y ait le moindre contact physique.

 

Mohinder et Eden sont arrivés chez Sylar. Mohinder pense que Sylar a tué son père, et il veut savoir pourquoi. Mais la clé n’ouvre pas la porte, donc Mohinder la défonce. A l’intérieur, tout est impeccablement rangé. Mohinder prend quelques photos, et Eden trouve un livre sur les autopsies. Puis ils découvrent une pièce secrète par hasard. A l’intérieur se trouve une mappemonde plus complète que celle de Chandra, avec de nombreuses photos, dont l’une est celle de Nathan Petrelli. Mohinder voit aussi des écritures sur les murs, comme des messages.

 

Matt et Audrey arrivent à l’endroit où est gardée Molly, quand ils l’entendent hurler. Ils se précipitent. Un homme essaye de l’enlever. D’après Audrey, c’est Sylar. Un des gardes est accroché sur le mur, mort. L’homme s’enfuit et elle le poursuit, mais il utilise son pouvoir contre elle, et l’oblige à braquer son arme contre sa tempe. Matt arrive à temps pour secourir Audrey. Il tire sur l’inconnu, mais il se relève et s’enfuit.

 

Ando et Hiro sont dans l’avion pour les Etat-Unis. 

Ils discutent des voyages dans le temps.

 

Simone rencontre Peter, alors qu’elle allait voir son père. Il lui dit qu’il ne pourra plus s’occuper de lui, et qu’il venait juste voir son remplaçant. Elle est très déçue par sa décision. Il s’en va, mais il dit qu’ils se reverront tôt ou tard.

 

Le soir, à la fête, sur a plage, Jackie est entrain de raconter ses exploits (de les inventer). Claire regarde la mascotte de l’équipe adverse brûler sur le feu. Brody vient lui parler, il lui offre un verre. Il lui raconte que Jackie lui a dit que Claire cherchait à retrouver ses parents biologiques. Il commence à la draguer, et il l’embrasse. Il s’en vont tous les deux, et une autre fille les regarde partir.

 

Matt rentre chez lui. Il est tard et sa femme est encore réveillée. Il commence à lui parler de sa journée, mais elle se met en colère contre lui et ils se disputent. Il lit des ses pensées qu’elle veut qu’il s’en aille, donc il part.

 

Claire et Brody sont seuls, à coté du terrain de football. Ils sont entrain de s’embrasser, et quand il souhaite aller plus loin avec elle, elle le repousse, ce qui ne lui plait pas. Il essaye alors de la forcer, et en se débattant, elle s’enfonce un morceau de bois dans la nuque. Elle reste étendue par terre, morte.

 

Niki et Micah sont sur le chemin du retour. Micah n’a pas dit un seul mot depuis qu’ils sont partis de chez sa grand-mère. Elle essaye de lui parler, mais il lui demande alors pourquoi elle ne croit pas que DL est innocent. Micah lui reproche de ne pas aider son père, et il lui dit que la police ne le retrouvera jamais. Elle lui demande comment il le sait, s’il sait où est son père, mais il n’a pas le temps de répondre car une voiture de police se rapproche d’eux, les sirènes allumées. Elle se gare sur le bas-côté. L’agent de police descend de sa voiture, et lui dit que Mr Linderman voudrait la voir. Il les emmène.

 

A la soirée donnée en l’honneur de la campagne de Nathan, Peter retrouve Simone. Peter porte un toast à la destinée, et Simone à l’amour, en disant qu’il vaut mieux en rester éloigné quand ce n’est pas bon pour soi (elle parle d’Isaac). Elle lui dit qu’elle a remarqué qu’il avait changé, qu’il y a quelque chose de différent dans son regard. Il lui avoue qu’il a une confidence à lui faire: il est tombé amoureux d’elle la première fois qu’il l’a vu. Simone n’a pas le temps de répondre car Nathan prend alors la parole pour faire son discours. Il parle de la famille, et révèle à la presse que son père a fait une dépression avant de se suicider. Puis il leur parle de l’accident que Peter a eu, et il déclare qu’il s’agissait en fait d’un suicide. Il continue son discours, mais Peter est trop écœuré par ce qu’il vient d’entendre, il quitte la salle.

 

A l’aéroport, Hiro demande à louer une voiture, une Nissan, celle qui est dessiné dans la BD. Ando lui demande pourquoi ils ne prennent pas un autre vol jusqu’à New York, et Hiro rétorque que c’est ce qu’il y a d’écrit dans le comics. La femme lui donne les clés de la dernière Nissan qui leur reste. Ando lui demande où ils vont, et Hiro répond Las Vegas.

 

Matt est assis à un bar, seul. Il entend les pensées des gens autour de lui, la plupart ont l’air désespérés. Puis son attention se porte sur un homme, mais il ne parvient plus à entendre la moindre pensée. L’homme le fixe, tout devient silencieux. Matt finit son verre, se lève, et s’effondre, inconscient.

 

Mohinder et Eden ont appelé la police. Ils reviennent à l’appartement de Sylar, mais il est complètement vide, y comprit la pièce secrète, où les écritures ont disparues.

 

Nathan est avec ses gardes du corps, dans le parking. Peter arrive et lui donne un coup de poing. Il est retenu par les gardes du corps, mais Nathan leur demande de le lâcher, alors Peter en profite pour lui en donner un deuxième. Il s’en va.

 

Isaac est seul dans son appartement, il regarde les croquis qu’il a dessinés, représentants Simone.

 

Peter attend un taxi, sous la pluie. Simone arrive, et il lui dit que Nathan a raconté des histoires, qu’il n’a pas essayé de se tuer. Il l’embrasse.

Isaac regarde le dessin sur lequel Peter et Simone s’embrasse sous la pluie, car il avait dessiné ce moment depuis plusieurs jours. Puis son regard se tourne vers une seringue.



Quelqu’un est entrain de retirer le morceau de bois de la nuque de Claire. Les pupilles de Claire sont presque blanches, mais elles retrouvent leur couleur et Claire se réveille. Elle est allongée sur une table, et s’aperçoit qu’on a pratiqué une autopsie sur elle: son thorax est ouvert, et on peut voir ses côtes.




1x03 : Un pas de géant 

[Titre : Chapitre 3 : Un pas de géant]

[Ext. Désert du Nevada. Nuit]

(Micah dort dans la voiture pendant que Niki est en train de creuser à coté de la voiture, pour enterrer le corps des deux hommes présent dans son coffre.)

{Sous-titre : Niki & Micah Sanders, environs de Las Vegas}

VOIX OFF : Quand l’évolution choisit ses chainons, il y a un prix à payer. Il formule des exigences en échanges de certains pouvoirs, et nous pouvons être amenés à faire des choses contre nature.

(Niki continue de creuser et tombe sur un crâne humain. Elle creuse un peu plus avec ses mains et découvre la main de l’homme enterrée, une bague en forme de tête de mort à son os de doigt. Elle la prend et se relève pour se diriger vers sa voiture.)

VOIX OFF : Mais soudain, ce changement qui vous promettez une vie exceptionnelle vous trahit. Cela peut paraitre cruel, mais le but de ce revirement et de nous conduire à l’auto-préservation, à la survie.


(Niki ouvre le coffre de la voiture, et on aperçoit le corps inerte de l’un des hommes.)

 

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[Ext. Lycée de Claire, Odessa, Texas]

(Mr Bennet et avec sa fille devant son lycée, il ouvre le coffre de sa voiture et en sort une mascotte pour l’équipe de foot).

CLAIRE : Si notre équipe gagne, ils ont déjà prévu une super fête, et bien sur j’suis invitée, mais je ne serais pas à la maison avant minuit.

{Sous-titre : Claire Bennet, Odessa, Texas}

MR BENNET : C’est sérieux ça, en pleine semaine ?!
CLAIRE : Papa, ce sera pour fêter notre victoire !

(Ils passent à coté de Brody, qui sourit à Claire).

MR BENNET : C’est lui le quater-back ?
CLAIRE : Hein ?!
MR BENNET : Celui que tu dévores des yeux, ton amoureux !
CLAIRE : C’est pas mon amoureux arrêtes ! C’est vrai il est très sympa mais… oui, c’est lui le quater-back….
MR BENNET : Si tu voulais me faire plaisir mon ange, tu fréquenterais des intellos ! Ca a plutôt bien réussi à ta mère.

(Jackie vient à leur rencontre).

JACKIE : J’adore vos lunettes Mr Bennet !
MR BENNET : Merci Jackie ! Il parait que tu es notre héroïne locale, tu as sortie un homme d’un wagon en feu…
JACKIE : Comment vous savez ça ?! Oh, c’est pas vrai, est-ce que tout le monde est au courant ?
CLAIRE : C’est passé aux infos et t’as dis à tout le lycée de regarder la télé !
JACKIE : Ca va être la base de ma campagne pour être déléguée de classe : Apporter de belles avancées aussi bien morales que sociales en accomplissant de bonnes actions. Qu’est-ce que vous en dites ?

(Elle part).

CLAIRE : haha haha, j’en dis que j’ai un truc à prendre dans mon casier…MR BENNET : Hep hep hep hep.

(Il la retient par le bras, la tire et l’embrasse sur la joue. Elle part).

BENNET: Claire. Fais attention d’accord ?

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[Int. Bureau de Hiro et Ando, Japon. Jour]

{Sous-titre : Hiro & Ando, Tokyo, Japon}

(Ando est devant son bureau, sur le site de Niki, où il enregistre le strip-tease sur son I-pod. Hiro arrive).

HIRO (sous-titré): Ando !
ANDO (sous-titré) : Où t’étais depuis deux jours ?
HIRO (sous-titré) : Je me suis téléporté dans le futur !
ANDO (sous-titré) : On n’en a pas déjà parlé ?
HIRO (sous-titré) : Alors expliques-moi ça !

(Il lui montre l’exemplaire des 9th Wonders qu’il a ramené de New-York, où il est dessiné sur la couverture en disant « I did it » = « J’ai réussit »).

HIRO (sous-titré) : Ca raconte l’histoire de mon voyage de héro.
ANDO (sous-titré) : C’est à ça que tu passes ton temps ?
HIRO (sous-titré) : Lis !

(Il tend le magasine et Ando l’ouvre et découvre les dessins racontant leurs discussion des jours précédents).

HIRO (sous-titré) : Là, je suis dans le métro au Japon. Et soudain, je suis à New-York ! 5 semaines dans le futur !
ANDO (sous-titré) : T’as bu trop de saké !
HIRO (sous-titré) : J’ai trouvé l’auteur de la BD, mais il était mort ! Après, il y a eu une explosion nucléaire ! BOUM ! Tout ça va arriver dans 5 semaines. Et nous deux, on doit l’empêcher.
ANDO (sous-titré) : C’est le saké, c’est clair !
HIRO (sous-titré) : Regarde ! toi aussi t’es dans la BD !

(Il lui montre une page représentant Hiro et Ando en train de dire les deux phrases précédentes).

HIRO (sous-titré) : comment j’aurais pu savoir que t’allais dire ça ?
ANDO (sous-titré) : On a du boulot. Si tu fais encore partie de la boite…(Il se lève et range ses affaires).  
HIRO (sous-titré) : Ecoutes, si je peux te le prouver sans l’ombre d’un doute, tu viendras avec moi ?

(Sa montre sonne).


HIRO (sous-titré) : On doit y aller, tout de suite ! La vie d’une petite fille est entre nos mains ! 

 

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{Sous-titre : Peter Petrelli, Manhattan, New-York}


[Ext. Square de NY. Jour/Matinée]

(Peter est debout sur une balançoire dans un square. Il tend les bras vers le ciel, comme il l’avait fait sur le toit de l’immeuble et saute. Il tombe dans le sable la tête la première mais se relève et recommence sous les yeux d’un petit garçon.) 


[Int. QG de campagne de Nathan. Jour/Matinée]

(Nathan est en train de discuter avec un de ses assistants dans son QG de campagne lorsque Peter arrive).

NATHAN : Ca marchera, on fait une collecte de fond, pas un bal. Justement, ça me rendra fiscalement responsable.
ASSISTANT : Oui. C’est certain.
NATHAN : Peter ! Tu tombes bien !
PETER : J’ai quelque chose à te dire….
NATHAN : A ton avis, rouge ou bleu ?

(Il lui montre deux cravates).

PETER : J’en sais rien, … bleu.

{Sous-titre : Nathan Petrelli, centre de Manhattan, New-York}

(Nathan regarde successivement les deux cravates).

NATHAN : Je vais mettre la rouge. Le président porte du rouge.

(Il redonne les cravates à son assistant prend Peter par l’épaule et s’en va, l’entrainant avec lui).

NATHAN : Alors, tu viens ce soir pour décompresser un peu, prendre un verre et repousser les avances de mes jolies assistantes..
PETER : Ouais, je serais là. Écoute….
NATHAN : Emilie !
EMILIE : Oui monsieur Petrelli ?

(Il se retourne vers l’une de ses assistantes et signe un dossier).

PETER : Ecoutes, j’ai encore essayé…
NATHAN : Essayer quoi ?
PETER : comment ça quoi ? Tu sais très bien de quoi je parle….. j’ai essayé de voler…
NATHAN (A Emilie) : Merci. (A Peter) : Haha, tu pourrais essayer de parler un peu moins fort ?
PETER : Tu étais là hier soir, je pouvais voler. Ce matin, plus rien. J’ai faillit me tuer en essayant.
NATHAN : Ca aurait résolu un de nos problèmes…
PETER : Je suis allé à la bibliothèque pour essayer de trouver des trucs sur les hommes volants. Je suis tombé sur ce bouquin surprenant.

(Il sort de son sac un livre et le montre à Nathan qui signe des papiers que lui tend son assistant).

PETER : Ecoute ça. Les gènes déterminent la pression sanguine ou bien l’obésité. Sur les 30 millions de possibilités, l’une d’elles peut contenir le potentiel pour que l’homme puisse voler.
NATHAN (A son assistant) : Je passerais tout à l’heure. Merci.
PETER : Ce gars sait très bien de quoi il parle !

(Nathan regarde le dos du livre avec la photo et une petite description de Chandra Suresh).

PETER : Chandra Suresh. Il enseigne la génétique en Inde. J’ai appelé. On m’a dit qu’il avait démissionné il y a 6 mois. Il parait qu’il est à New-York en ce moment ! on doit trouver ce gars là !
NATHAN : On a un problème plus urgent Peter.
PETER : Quoi ?
NATHAN : Y’a une journaliste qui fouine partout pour savoir ce qui t’a poussé à sauter de ce toit.
PETER : Nathan, on a volé. T’es pas curieux de savoir comment c’est arrivé?
NATHAN : Si, qu’est-ce que tu crois ! Je suis curieux tout autant que toi, mais là j’ai d’autre chats à fouetter tu vois. Je dois trouver le moyen d’étouffer cette histoire sinon je te garanti qu’on va passer pour une famille de malades.
PETER : Je veux savoir ce qu’il m’arrive, ce qu’i nous arrive.
NATHAN : Ecoute, j’ai des responsabilités. J’ai une élection à gagner et une famille à nourrir d’accord.
PETER : Alors ? Qu’est-ce que tu vas dire à cette journaliste ?
NATHAN : Je sais déjà ce que l’on ne peut pas lui dire. A vérité.


(Il jette le livre de Chandra Suresh sur une table). 

 

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[Int. Appartement de Mohinder Suresh. Jour/faible luminosité]

(Mohinder est devant son ordinateur lorsqu’il entend du bruit. Il prend son revolver et voit Eden rentrer dans l’appartement avec un plat dans les mains.)


{Sous-titre : Mohinder Suresh, Brooklyn, New-York}


EDEN: C’est moi! J’ai toujours les clés. (Voyant le revolver)Je devrais peut-être te les rendre…
MOHINDER : Excuses-moi. Depuis qu’on m’a agressé, dès que j’entends du bruit…  désolé.

(Il range l’arme dans un tiroir de son bureau et Eden ouvre le plat qu’elle tenait dans les mains).

EDEN : Voilà, ce sont des macaronis au fromage. C’est ce que les Américains mangent quand ils veulent se tuer à petit feu. Ton père disait que les miens étaient les meilleurs. Mais il était Indien alors… je ne sais pas si son jugement était…
MOHINDER : Merci. C’est très gentil.
EDEN : T’as l’air fatigué, ça fait combien de temps que t’as pas dormi ?
MOHINDER : Tout cet acharnement et je comprends toujours rien aux travaux de mon père.
EDEN : Et ce programme sur son ordinateur ? Tu disais qu’il avait déchiffré une espèce de code….
MOHINDER : C’est ce que je croyais. Mais cet algorithme, c’est du charabia.

(ll lui montre l’écran de l’ordinateur).

EDEN : Tu ne connais personne qui parle le charabia ?
MOHINDER : L‘homme aux lunettes en écailles. Il m’a poursuivit à travers le monde. Chenaï, Manhattan, même dans cet appartement pour trouver la clé. Mais ce truc ne veut rien dire.
EDEN : Alors pourquoi ton père aurait-il fait tout ça ?
MOHINDER : Pourquoi ? Ca a toujours été comme ça avec mon père. La moindre question amenait une autre question. Jamais une réponse. Toujours « pourquoi ? ». Il est parti et ça continue encore.
EDEN : Il reste la carte.
MOHINDER : Même chose. C’est pareil pour la carte, j’en suis au point mort. Je n’arrive pas à la déchiffrer non plus. Si seulement je pouvais trouver une des ces personnes ça confirmerais que ce qu’il a dit était vrai. Mais j’en suis loin.
EDEN : ton père avait une grande confiance en toi.
MOHINDER : Mon père se soucier uniquement de prouver qu’il avait raison. Il a quitté son pays, sa famille pour suivre cette théorie insensée. Et à présent c’est moi qui gâche ma vie à essayer de prouver qu’il n’était pas fou. Et tout ça pour quoi ?

(Il prend l’ordinateur, le ferme et le balance à l’autre bout de la pièce.)

EDEN : Non !

(Elle va ramasser l’ordinateur).

MOHINDER : Excuses-moi, je suis à bout de nerfs.

(Ils découvrent un petit calepin, coincé sous l’ordinateur. Ils l’ouvrent et y trouvent les notes de Chandra Suresh avec notamment l’adresse de Sylar à New-York. Puis, à la fin de calepin se trouve une clé, que Mohinder prend dans ses mains).

EDEN : Qu’est-ce que c’est ?

MOHINDER : Encore une autre question….. 

 

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[Int. Salle d’interrogatoire, Los Angeles. Jour]

(Matt se fait interroger par Audrey).

MATT : Je ne sais pas comment vous expliquez ça….

{Sous-titre : Matt Parkman, bureau du FBI, Los Angeles}

MATT : J’ai entendu les appels d’une petite fille apeurée. Je suis allé vers elle, c’est tout ce qui s’est passé.
AUDREY : Alors donc vous entrez, vous trouvez la gosse dans le placard, et après vous nous sortez le nom de Sylar alors qu’on est très peu de personne à le connaitre.
MATT : Non, c’était… c’était comme si il y avait quelqu’un qui me parlait, sauf que c’était dans ma tête.
AUDREY : Et qu’est-ce qu’elles vous ont dis d’autres ces voix ? Elles vous ont ordonné de faire d’autres choses ? Braquer un magasin ? Tuer le président ?
MATT : Non. J’ai l’impression d’arriver à entendre ce que les gens pensent. Un truc comme ça je ne sais pas.
AUDREY : Vous pouvez me dire à quoi je pense ?
MATT : Non, c’est pas un truc que je contrôle. Ca vient, et ça repart.
AUDREY : Essayons, Jeanne d’arc, j’ai l’esprit ouvert.
MATT : Vous me prenez pour un dingue c’est ça ? Ou un débile ?
AUDREY : Ou un mec très fort. Arrêtez de me faire perdre mon temps.
AUDREY (dans sa tête) : Parkman, j’en ai besoin encore plus que vous. Personne ne croit en moi.
MATT : Ah bon personne ne croit en vous ? Je sais ce que c‘est. Je vais rester ici encore combien de temps ?
AUDREY : Ca dépend. Ca vous direz de bosser avec le FBI ?


(Matt hoche la tête en signe d’affirmation). 

 

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[Ext. Lycée de Claire, Odessa, Texas. Jour]

(Claire est en train de prendre des livres dans son casier quand Zach arrive).

ZACH : Claire ! Attends qu'est-ce que tu fais ? Tu ne vas pas partie à un match comme ça alors que la bande… la bande de tes exploits se balade dans la nature !
CLAIRE : Si quelqu’un met la main dessus on dira seulement que c’est un pro des effets spéciaux qui s’est tapé un gros délire. Maintenant t’es gentil j’aimerais retrouver ma vie ici.
ZACH : Alors tu t’arrêtes là ? Tu vas aller agiter des pom-poms, tu vas gigoter dans tous les sens, comme ça, comme les autres filles.
CLAIRE : Ouais c’est ça en fait !
ZACH : Masi t’es pas comme elles. T’es différentes de nous t’entends? Tous ces trucs là tu t’en balances. L’école, les profs, tout ça ça compte plus. Laisse tomber les pom-poms, les cheerleaders, tout ça tu balayes. T’es plus cette fille là.
CLAIRE : J’suis qui d’après toi ? Oh c’est trop bien ouais je sais : plonger dans une broyeuse sans me faire mal, super j’ai un bel avenir. Comme métier, je peux faire soit monstre soit cobaye, surement les deux je pense. Excuses-moi mais moi j’ai envie d’être normale. Tu devrais essayer.

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[Int. Loft d’Isaac. Jour/Faible luminosité]

(Simone est en train d’emporter plusieurs peintures lorsqu’Isaac arrive chez lui).

ISAAC : Qu’est-ce que tu fais là ?

{Sous-titre : Simone Deveaux & Isaac Mendez, New-York}

SIMONE : La porte était ouverte. Tu dois te remettre au travail. Tu es éditeur, la BD est en retard !
ISAAC : Tu voulais me les prendre !
SIMONE : Oui. Pour les vendre dans ma galerie, et avec l’argent on pourra t’envoyer dans un centre pour te soigner.
ISAAC : Non, je ne vais pas retourner en désintox.
SIMONE : J’ai trouvé tout tes trucs. Les drogues, et tout le reste. J’ai tout jeté.
ISAAC : Alors comment je vais peindre le futur ?
SIMONE : Personne ne peut peindre le futur, c’est un délire de drogué !
ISAAC : Je ne délire pas, regardes toutes ces peintures ! Elles se sont toutes réalisées, sans exception !
SIMONE : J ‘imagines que ça inclus aussi cette peinture de New-York atomisé, que tu as fait sur le sol.

(Ils se placent au centre de la pièce et regarde la peinture sous leurs pieds).

ISAAC : Ouais. Je ne sais pas quand, ni comment ça va se produire mais…. Mais je sais que je dois l’empêcher.

(Il s’approche de Simone et prend son visage dans ses mains).

ISAAC : Je n’ai pas envie de te perdre Simone. Mais si tu ne crois pas en moi, il faut mieux que tu t’en ailles.
SIMONE : Parfait. Puisque tu sais peindre le futur, tu n’as qu’à peindre une toile sans moi dedans.

(Elle part et le portable de Isaac sonne. Isaac décroche. Hiro est au téléphone en train de lui parler en Japonais).

ISAAC : Allo ? Arrêtez je ne comprends rien de ce que vous dites. Faut plus appeler ici, vous vous trompez de numéro. Mauvais numéro !

(Il raccroche et balance violemment des objets sur le sol).

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[Ext. Rue de Tokyo, Japon. Jour]

(Hiro raccroche d’avec Isaac et Ando arrive et le suit).

ANDO (sous-titré) : Tu appelles qui ?
HIRO (sous-titré) : L’auteur de la BD. Pour l’avertir de ce qui va se passer. Il raccroche à chaque fois.
ANDO (sous-titré) : Parce que tu es fou ! Je voudrais pouvoir te raccrocher au nez. 

(Ils s’arrêtent.)

HIRO (sous-titré) : C’est ici !

(Il montre la scène sur la BD que Hiro a dans les mains).

HIRO (sous-titré) : Une petite écolière va traverser devant un camion. Et on doit la sauver, tu vois ?
ANDO (sous-titré) : Quelle écolière ?

(Un groupe de jeunes filles en uniforme passe devant eux).

ANDO (sous-titré) : D’accord, laquelle ?
HIRO (sous-titré) : J’en sais rien.

(Il regarde la BD).

HIRO (sous-titré) : Elle a un ruban rouge dans les cheveux. Je vais par là, toi par là !

(Il montre les directions avec son doigt et par en courant. Il passe entre les jeunes filles pour voir si l’une d’entre elles n’a pas un ruban dans les cheveux et en aperçoit une mais qui se révèle n’être qu’un écolière qui écoute son baladeur. Il s’excuse puis continu de chercher. Il finit par voir la jeune écolière en question qui dit au revoir à ses amies avant de traverser la rue alors qu’un camion arrive au loin).

HIRO (sous-titré) : Ando ! Arrête ce camion !

(Ando se retourne, voit le camion et court, mais le onducteur fait un écart et se précipité vers la petite fille).

ANDO (sous-titré) : Arrêtez ! Attention !

(Au moment où le camion va heurter la petite, Hiro se concentre et stoppe le temps. Il regarde autours de lui, émerveillé, puis e jette sur l’écolière pour la pousser hors d’atteinte du camion lorsque le temps reprend son cours).

HIRO : Yataa ! (sous-titré) : J’ai réussit !

(Il se précipite vers Ando et les deux hommes se sautent dans les bras).

ANDO (sous-titré) : Tu as réussi !
HIRO (sous-titré) : Alors, tu me crois maintenant ? Tu viendras avec moi ?


(Ando le regarde, stupéfait et ne sachant pas quoi répondre). 

 

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[Ext. Désert du Nevada. Jour]

(Niki est en train d’enterrer les hommes de Linderman. Elle termine puis retourne à la voiture où elle prend dans sa main la bague en forme de tête de mort qu’elle a trouvé sur les lieux et se regarde dans le rétro. Micah, qui était sur la banquette arrière, se réveille).

MICAH : Salut !
NIKI : Bonjour mon cœur ! Tu as bien dormi ?
MICAH : Ouais. On est où là ?

(Il se lève et passe sur la siège avant. Niki démarre la voiture et part).


NIKI : On va rendre visite à ta grand-mère. 

 

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[Int. Maison de Mme Hawkins. Jour]

(Niki frappe à la porte de la mère de DL et celle-ci vient ouvrir Elle et Micah se saute dans les bras).

MME HAWKINS: Micah ! Ohhh!
MICAH : Grand-mère !
MME HAWKINS : Ohhh ! Mais qu’est-ce que tu as grandis !
MICAH :Tu dis tout le temps ça.
MME HAWKINS : c’est vrai ?
MICAH : Ouais c’est vrai.
MME HAWKINS : Allez vas vite jouer chéri !

(Micah part, laissant Niki et sa belle-mère seule à seule).

MME HAWKINS : Tu es maigre.

(Niki entre et ferme la porte. On retrouve les deux femmes dans la cuisine).

MME HAWKINS : Je sais ce que c’est, d’élever un garçon toute seule. D’avoir tant de choses à faire qu’on voudrait pouvoir se dédoubler. Mais ce petit a besoin de plus que ce que tu ne lui offre. Il a besoin de stabilité et de fermeté et je peux lui en procurer.
NIKI : Pourquoi ? Parce que DL est un citoyen modèle sans doute ?
MME HAWKINS : Mon fils, qui est aussi ton mari, est un homme bien.

(Niki s’avance et pose sur la table la bague qu’elle a prise à l’un des corps).

NIKI : Ca vous dit quelque chose ? Je l’ai trouvé dans le désert.
MME HAWINS : Ca devrait me dire quoi exactement ?
NIKI : Cette bague appartenait à l’un des mecs que DL a buté. Je l’ai prise dans la tombe. Dans la bande de votre fils, tout le monde portait ça.
MME HAWKINS : DL n’est pas un meurtrier, il n’a tué personne. Et il ne le fera jamais.
NIKI : Faux ! Il a pris le fric de Linderman, s’est tiré avec 2 millions de dollars et ensuite à tué ses hommes.
MME HAWKINS : Mon fils a été piégé. Et il serait en train de moisir en prison s’il ne s’était pas fait la belle. En plus, si DL avait 2 millions de dollars, il serait sûrement sur une île quelque part à couler des jours heureux, avec son fils.
NIKI : Je ne veux plus que vous voyez mon fils, sortez de sa vie !
MME HAWKINS : Oui, et bien pas mal de gens veulent de l’eau glacée en enfer et c’est pas pour autant qu’ils en auront.
NIKI : Vous ne pouvez pas imaginer ce que je suis capable de faire.


(Niki reprend la bague et s’en va). 

 

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[Int. Bureau de la FBI. Jour]

(Matt est dans un couloir avec Audrey, ils marchent).

MATT : Excusez-moi, je vais vous suivre encore longtemps comme ça ?
AUDREY : Je veux que vous lui parliez pour découvrir ce qu’elle sait.
MATT : Parler à qui ?
AUDREY : Molly Walker, la petite fille que vous avez trouvée. On la garde ici en sécurité le temps de savoir quoi faire d’elle. Elle est traumatisée, ses deux parents se sont fait tuer sous ses yeux, elle n’a pas dit un mot depuis qu’on l’a amenée ici.
MATT : Et pourquoi elle me parlerait à moi ?
AUDREY : Si vous lisez dans les pensez elle n’aura pas à le faire.
MATT : Qui est Sylar, qu’est-ce qu’il a fait ?
AUDREY : J’ai remonté une piste à travers une douzaine d’états. Que des victimes empalées sur des objets ménagers, les os brisés, aucune d’entre elles n’avaient d’ecchymoses, pas de traces de bagarres.  Seules quelques victimes avaient été mutilées à la tête ou à la nuque alors personne n’a fait le lien.
MATT : Vous pensez que c’est ce type ?
AUDREY : Je pense qu’il faut agir vite si l’on ne veut pas que ça vire au cauchemar.

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[Int. Appartement de Sylar, NY. Jour/Faible luminosité]

(Mohinder frappe à la porte de Sylar. Eden se tient derrière lui en retrait).

MOHINDER : Monsieur Sylar, vous êtes là ?
EDEN : Qu’est-ce que tu vas faire si tu tombes sur lui ?
MOHINDER : Si c’est Sylar qui a tué mon père, je veux savoir pourquoi.

(Il sort la clé du carnet et essaye d’ouvrir la porte de l’appartement, sans succès).

MOHINDER : C’était un peu trop facile pour être vrai.
EDEN : Allez on s’en va.
MOHINDER : Non, les réponses se trouvent peut-être derrière cette porte.
EDEN : tu vois bien que c’est fermé allez, j’aime pas ça.

(Mohinder sort un tournevis de son sac et force la porte).

EDEN : Est-ce qu’on peut s’en allez vite s’il te plait….(Mohinder défonce la porte et entre) Ou on peut aussi rentrer par effraction.

(Mohinder et Eden rentre dans la pièce et regarde autours d’eux. Mohinder prend son appareil photo et en prend plusieurs des diverses pièces de l’appartement. Il y trouve notamment le livre écrit par son père. Eden regarde un livre montrant des crânes ouverts, cerveau à vif).

EDEN : Génial comme lecture avant de dormir.

(Il tombe sur une pièce sécrète où l’on voit par exemple une carte identique à celle de Chandra et Mohinder.)

MOHINDER : Regardes ça.
EDEN : Cette carte avec ses fils c’est exactement comme celle de ton père.
MOHINDER : Pas tout à fait, il y a plus de fils, beaucoup plus.

(Mohinder prend des photos et Eden pointe un article de journal montrant Nathan).

EDEN : Je connais ce type, il se présente au Congrès.
MOHINDER : Et sa vie est peut-être en danger.
EDEN : Oh allez, on peut partir maintenant ?
MOHINDER : Pas encore.

(Il rentre dans une autre partie de la pièce où « J’ai péché » et « Pardonnez moi » sont écrit sur les murs).

MOHINDER ; Oh non, dans quoi mon père avait-il mit les pieds ?

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[Int. Locaux du FBI. Jour]

(Matt et Audrey sortent de l’ascenseur et marchent dans un couloir).

AUDREY : On l’a mise ici dans une pièce sécurisée.

(Soudain, on entend un cri de petite fille. Audrey et Matt se mettent à courir en sortant leur arme).

AUDREY : C’est lui. C’est Sylar !

(Un homme tire Molly Walker hors d’une pièce au moment où Matt et audrey arrivent. Audrey le tient le joue).

AUDREY : Bouges pas !

(Sylar s’enfuit et Audrey lui cour après. Matt voit un homme suspendu au mur, une chaise enfoncée dans le ventre. Il va vers la petite Molly, encore sous le choc.)

MATT : Hey, hey. Tu te souviens de moi ? C’est fini. C’est fini, t‘as rien à craindre.
MOLLY (dans sa tête) : Comment il m’a retrouvé, comment il m’a retrouvé ?MATT : Aucune importance. Aucune importance, t’es en sécurité maintenant. Ca va aller. Ne crains rien, ça va aller.

(Molly lui saute dans les bras. Pendant ce temps, Sylar court toujours, Audrey à sa poursuite. Ils se retrouvent devant un mur).

AUDREY : Les mains en l’air ! Si tu fais le malin, je te descend !

(Par la force de sa pensée, Sylar oblige Audrey à reculer contre le mur et à pointer son arme vers sa propre tempe. Matt arrive et tire sur Sylar.)

MATT : Ca va ?

(Audrey opine. Par derrière, on voit sylar se relever comme si aucune balle ne l’avait touché. Puis il disparait).


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[Int. Dans un avion menant vers les USA. Jour]

(Hiro et Ando sont dans un avion. Ils sont séparé par une dame, et Hiro et en train de lire sa BD).

ANDO (sous-titré) : Je ne comprends rien. T’as dit que tu m’avais appelé quand tu étais dans le futur.
HIRO (sous-titré) : Oui, et alors ?
ANDO (sous-titré) : Alors je devrais être chez moi à attendre ton appel.
HIRO (sous-titré) : On modifie le futur. En intervenant, on a changé quelque chose.
ANDO (sous-titré) : Et si on aggravait la situation ? Si il doit y avoir une explosion nucléaire, ne devrait-on pas s’éloigner de la bombe ?
HIRO (sous-titré) : Un héro ne fuit pas son destin. Je me demande…. Si je dois cacher ma véritable identité. Je pourrais mettre un costume !
ANDO (sous-titré) : si tu parles de cape et de collants je rentre chez moi !
HIRO (sous-titré) : Tu ne peux pas rentrer. La BD dit qu’on prend l’avion ensemble, alors on prend l’avion ensemble.
ANDO (sous-titré) : Elle dit qu’on doit voyager en classe éco ?

(Hiro lui tend la BD où on le voit avec la dame adossé à son épaule. Effectivement, quelques instant plus tard, la dame se tourne et s’appuie sur Ando. Hiro rigole).


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[Int. Hall d’entrée de l’immeuble de Charles Deveaux. Jour]

(Simone arrive dans l’immeuble de son père et croise Peter qui sort de l’ascenseur).

{Sous-titre : Simone Deveaux & Peter Petrelli, domicile de Charles Deveaux}

PETER : Simone !
SIMONE : Salut ! J’allais justement monter voir mon père. Où tu vas comme ça, c’est pas toi qui est de garde ?
PETER : Je suis juste venu briefer ma remplaçante et dire au revoir à ton père.
SIMONE : Quoi ?!
PETER : Ecoutes…
SIMONE : Non…
PETER : J’ai démissioné.
SIMONE : Pourquoi ?
PETER : J’ai contacté l’agence et je les ai avertis ce matin.
SIMONE : Mais… mon père.
PETER : Caroline va très bien s’occuper de lui.
SIMONE : Mais c’est pas pareil, c’est pas toi.
PETER : J’suis… j’suis pas vraiment à ma place ici, j’suis pas fait pour ça du tout, c’est assez difficile à expliquer.
SIMONE : Je veux que tu essaie.
PETER : En fait, j’essaie depuis toujours de sauver le monde. Masi à une petite échelle, et aujourd’hui je crois que je suis fait pour un truc plus grand. Oui, un truc plus important, j’en suis convaincu maintenant. Voilà, tu m’as demandé et j’ai essayé de te dire ce que je ressens.

(Simone opine, ils se sourient et Peter commence à partir).

SIMONE : Tu vas me manquer.
PETER : On est à New-York Simone, on finira bien par se croiser un des ces quatre.
SIMONE : Qui sait, peut-être même avant.

(Ils partent).


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[Ext. Plage du Texas. Nuit]

(Les élèves du lycée de Claire et elle-même sont sur la plage autours d’un feu. Jackie raconte son soi-disant sauvetage.)

JACKIE : Il y avait pleins de flammes. C’était carrément l’enfer. Et j’entendais ce bonhomme qui toussait, quelque part dans le wagon. Seulement il y a avait pleins de fumée, j’y voyais rien. Oui j’ai eu trop peur pour ma vie je te jure.

(Claire est à côté du feu. Brody arrive derrière elle).

BRODY : Jolie mascotte !
CLAIRE : Si tu savais, ça m’a pris toute la nuit pour la rembourrée. Je l’ai remplie de papier journal.
BRODY : Moi j’aurais foutu des pétards à la place, mais ça n’engage que moi.
CLAIRE : Ca aurait pu être cool aussi.

(Brody se penche vers elle et la tire en arrière par les hanches).

BRODY : Fais gaffe, si tu reste trop près tu vas crâmer toi aussi.
CLAIRE : J’suis pas aussi inflammable que la mascotte.
BRODY : Ted Lagerwood a de la boisson dans son van.

(Il lui fait signe de venir et prend deux verres).

CLAIRE : T’es sûr qu’on risque rien ?
BRODY : On est à 50 bornes de chez nous détends-toi. Jackie m’a dit que tu voulais rencontrer tes vrais parents.
CLAIRE : Normalement c’était un secret, bonjour la fuite !
BRODY : Attends, on dirait que tu ne connais pas Jackie, sérieux. Alors c’est ça qui te déprime ? Cette histoire d’adoption. J’espère que… j’espère que tu viens pas de l’apprendre.
CLAIRE : Ha non non non non, mes parents me l’ont dit quand j’étais petite. Tu trouve que je suis déprimée ?
BRODY : Ouais, t’es pas comme d‘habitude. Je sûr qu’il y a un truc qui va pas.
CLAIRE : Comment tu peux savoir que je ne vais pas bien, tu ne me connais pas assez pour ça.
BRODY : Premièrement tu ne bois jamais de lait, que du chocolat. Tu dessines des magnifiques petites sirènes dans les marges de tes cahiers, tu mets des crackers dans tes sandwiches pou qu’ils croustillent. Et tu es  toujours la première à rire quand on fait des vannes. Bah ça fait longtemps que je n’ai pas entendu ton rire. Ces derniers temps, t’as l’air trop triste.
CLAIRE : Ca se fait pas d’espionner Brody.
BRODY : Claire, je veux te faire rire ce soir c’est mon défi.

(La mascotte derrière Claire explose).

CLAIRE : Haha, tu lui as mis des pétards dans la tête rien que pour moi ?

(Brody se penche et embrasse Claire. Ils partent tous les deux main dans la main mais ils sont observés par une autre élève, Lori).


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[Int. Maison des Parkman. Nuit]

(Janice est sur le lit devant son ordinateur, Matt arrive).

MATT : Salut ! C’est gentil d’avoir attendu. Je sais, excuses-moi j’ai manqué notre rendez-vous.
JANICE : Ca ne fait rien.
MATT : Si au contraire, je suis désolé, je devais appeler et…. Je voulais le faire mais, j’ai eu une journée de dingue. Tu ne vas jamais croire ce qui m’est arrivé. C’est fou, c’est incroyable, j’ai… je ne sais pas par où commencer !
JANICE : Alors commences pas.
MATT : Pardon ? Ca veut dire quoi ça ? T’as attendu toute la soirée pour me dire que tu ne voulais pas me parler.
JANICE : Je n’ai pas du tout envie qu’on s’engueule alors je préfère me taire pour ne pas que ça arrive. Je fais beaucoup d’efforts Matt. Je sais parfaitement que notre mariage ne représente plus rien pour toi…
MATT : Quoi ?! Mais si bien sûr que si, mais de quoi tu parles ? J’ai plein de choses à gérer en ce moment, c’est pas évident.
JANICE : Tout comme moi ! Je ne sais pas, normalement quand la femme devient associé et qu’elle s’épanouit dans son boulot le mari est content, mais là, j’ai l‘impression que tu m’en veux d’avoir réussi parce que toit tu t’es planté.
MATT : Je ne fais pas exprès. Ce qu’il y a c’est que…. c’est dur.
JANICE (dans sa tête) : Je ne peux plus continuer comme ça. Je voudrais que tu t’en ailles.
MATT : Très bien, je pars.


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[Ext. Gradins d’un stade au Texas. Nuit]

(Claire et Brody s’embrasse dans les gradins d’un stade. Brody remonte sa main le long des cuisses de Claire mais celle-ci l’arrête).

CLAIRE : Attends. Arrêtes s’il te plait.

(Ils se relèvent et Claire lui tourne le dos).

BRODY : Tu veux retourner à la fête ?
CLAIRE : Non, c’est juste que… j’suis pas hyper bien en ce moment je crois que j’ai pas très envie de ça.

(Il recommence à l’embrasser dans le cou).

CLAIRE : Arrêtes.
BRODY : Tu sais ce qui ne va pas ? T’es trop tendu, il faut te laisser aller.

(Il réessaye de l’embrasser mais Claire le repousse une nouvelle fois).

CLAIRE : Mais arrêtes, qu’est-ce qu’il te prend ?
BRODY : Tu me plais Claire je te jure, je ne te plais pas moi ?

(Il l’a pousse en arrière et s’allonge sur elle malgré ses protestations).


CLAIRE : Non ! Brody, Brody stop !


(Elle tombe des gradins mais il ne la lâche pas).

BRODY : Tu vas te faire mal !
CLAIRE : Ah ! Non ! Non, laisses moi !

(Elle parvient à se relever et s’enfuit de quelques pas. Il la rattrape et la pousse en avant. Elle tombe et se tue, une branche de bois lui rentrant dans le cerveau).

BRODY : Claire ! Claire !


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[Ext. Voiture de Niki, désert du Nevada. Jour]

(Niki et Micah sont dans la voiture en plein milieu du désert).

NIKI : T’as pas dit un mot de tout le trajet. Va falloir le marquer ça, c’est vraiment un exploit. T’as faim oh oui tiens, j’ai une idée, on pourrait aller chez le marchand de glaces près de la maison. On va se manger 2 énormes banana split.
MICAH : Pourquoi tu ne crois pas que papa est innocent ? J’sais pas, tu devrais essayer de l’aider un peu.
NIKI : Je sais que tu veux avoir confiance en ton père. Mais je sais aussi ce qui est bien et ce qui ne l’ai pas. Ils vont l’attraper et là ils vont l’enfermer pendant longtemps crois-moi.
MICAH : Ils ne le trouveront jamais.
NIKI : Comment tu le sais ? Micah, tu sais où il est ?

(Une sonnerie de police se fait entendre).

NIKI : C’est rien.

(Niki se gare sur le bas côté et le policier descend de son véhicule).

NIKI : Y’a un problème monsieur l’agent ?
AGENT : Monsieur Linderman veut vous voir.
NIKI : Je suis avec mon fils.

(L’agent de police ouvre la portière pour lui dire de sortir de la voiture. Niki et Micah sortent et suivent l’agent).


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[Int. Salle de réception de New-York. Nuit]

(Peter boit un verre lors d’une soirée donnée par Nathan pour promouvoir son élection. Il aperçoit Simone et va lui parler).

PETER : Tu avais raison, ça n’a pas été très long.

(Elle sourit et ils lèvent leur verre).

PETER : Au destin ! J’espère que l’on saura le reconnaitre quand il se présentera.
SIMONE : A l’amour ! J’espère que nous saurons l’éviter quand il nous fait du mal.

(Ils boivent).

SIMONE : Ce matin, quand tu m’as dit que tu avais changé.
PETER : Oui ?
SIMONE : Je l’avais remarqué. Il y a quelque chose de différent. Quelque chose dans ton regard. De l’assurance.
PETER : J’aimerais te dire une chose. C’est un peu délicat. C’est une chose que je ne voulais pas te dire quand je travaillais pour ton père. Une chose que je n’aurais jamais osé te dire il y a encore 2 jours. Je suis tombé amoureux de toi à la minute où mon regard s’est posé sur toi.

(Nathan arrive sur l’estrade à ce moment là).

NATHAN : S’il vous plait ! Votre attention s’il vous plait ! Tout d’abord je tiens à m’excuser pour la pluie, si je suis élu je promets de faire quelque chose.

(L’assistance rigole).

NATHAN : Je vous souhaite à tous la bienvenue. Au nom de ma famille et de toute mon équipe. Je suis sûr que vous savez que ma courageuse épouse serait ici, à mes côtés si elle le pouvait. Le décès de mon père il y a 6 mois est ce qui m’a vraiment poussé à me présenter au Congrès. Mon père a caché une grave dépression, une maladie en réalité, jusqu’au jour de son décès. Son épouse aimante, ses enfants attentionnés, ses amis, nous savions tous que cet homme était malade et pourtant il a souffert seul. Comme vous avez pu le lire dans la presse mon frère Peter a eu un accident. Tout au moins, c’était la version officielle jusqu’ici. Mais pour être très franc avec vous, il a tenté de se suicider.

(Tout le monde se tourne vers Peter).

NATHAN : Ma première réaction fut de tenir sa maladie secrète, mais personne ne doit souffrir seul. Parce que nous sommes tous unis les uns aux autres, nous tous ici ce soir…

(Peter s’en va).

SIMONE : Peter.
NATHAN : … vous moi, tous les gens de cette ville et nous devons veiller les uns sur les autres.


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[Int. Aéroport de LA. Jour]

(Hiro est à l’accueil et souhaite se procurer une voiture).

{Sous-titre : Aéroport international, Los Angeles}

HIRO : On veut ça ! On veut ça.

(Il lui montre une publicité montrant la Nissan versa).

HOTESSE : c’est le véhicule le plus demandé. Attendez un moment, je vais voir s’il nous en reste.
HIRO : On veut ça.
ANDO (sous-titré) : Hiro ! On a une correspondance pour New-York.
HIRO (sous-titré) : On ne prend pas l’avion !
ANDO (sous-titré) : Quoi ?!
HIRO (sous-titré) : Regardes, on doit louer une voiture.
ANDO (sous-titré) : On va faire le trajet en voiture ?!
HIRO (sous-titré) : Avec celle-ci exactement.

(Il lui montre la BD et la publicité pour comparer).

ANDO (sous-titré) : Tu sais la temps que ça va prendre ? Et si ils n’ont pas exactement la même.

(L’hôtesse revient avec des clés qu’elle tend à Hiro et Ando).

HOTESSE : Il m’en reste une ! Vous avez de la chance !

(Hiro prend les clés et regarde Ando).

HIRO (sous-titré) : C’est notre destin !

(Ils sortent et vont dans la voiture. Hiro lit sa BD pendant que Ando finit de regarder le strip-tease de Niki sur son I-Pod).

ANDO (sous-titré) : Où va-t-on ?
HIRO : Las Vegas.
ANDO (sous-titré) : C’est notre destin !


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[Int. Bar de Los Angeles. Nuit]

(Matt est assit au comptoir et mange des pistaches. Le barman arrive).

BARMAN : Ca va aujourd’hui ?
MATT : Mouais… bah je suis un peu…
BARMAN (dans sa tête) : Je te demande ça pour la forme. Réponds juste bien et passes ta commande.
MATT : Bah bien. Un demi s’il vous plait.

(Matt entend les pensées des personnes autours de lui).

HOMME 1 (dans sa tête) : J’ai le temps d’en prendre un autre. J’ai as envie de rentrer voir cette chieuse qui me bouffe la vue.

(Matt lui fait un signe amical).

HOMME1 (dans a tête) : Qu’est-ce qu’il cherche lui ? Tu t’es gourré de mec mon pote.

(Matt regarde un homme et une femme qui font apparemment connaissance).

FEMME1 (dans sa tête) : Qu’est-ce que je fais ici ? Pourquoi je suis venue ? Je suis si désespérée que ça ?
HOMME2 (dans sa tête) : Elle est en train de m’allumer.
FEMME1 (dans sa tête) : Si désespérée…
HOMME2 (dans a tête) : Elle m’allume ça se voit !
FEMME2 (dans sa tête) : Et si je disparaissais. Qui s’inquièterait, qui s’en préoccuperait ? Il leur faudrait combien de temps pour remarquer que je ne suis plus là ? Combien de temps ?
FEMME3 (dans sa tête) : J’ai bien fait d’aller chez le coiffeur aujourd’hui, ça me rajeunit cette couleur !
HOMME (dans sa tête) : Faut pas que j’oublie d’appeler mon frère.

(Matt aperçoit l’Haïtien dans un coin. Il se concentre sur lui mais il n’entend pas le moindre son. Il oit encore une gorgée, se lève, mais il a la tête sui tourne et lorsqu’il essaye de faire  quelques pas, il s’effondre).


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[Int. Appartement de Sylar à New-York. Nuit]

(Mohinder et Eden reviennent à l’appartement de Sylar accompagnés par des policiers).

MOHINDER : On y était je vous dis, on a tout vu.
POLICIER : Vous pourriez me dire ce que vous faisiez à l’intérieur ?
MOHINDER : Venez s’il vous plait. Je crois que ce Sylar a tué mon père. Il a une liste de cible dont notamment un homme qui se présente au Congrès…

(L’appartement est vide, ils fouillent partout mais rien n’a été laissé).

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[Ext. Parking souterrain de NY. Nuit]

(Nathan se fait raccompagné par ses gardes du corps vers une voiture lorsque Peter arrive).

NATHAN : … il se tourne vers l’autre et dit ça alors, un chien qui parle !.....

(Peter arrive et le frappe).

PETER : Espèce d’enfoiré !

(Les gardes du corps plaquent Peter contre le mur).

NATHAN : Laissez-le. Du calme Peter, je suis ton frère je te le rappelle.
PETER : Aucun journaliste n’a pondu de papier sur mon histoire. !
NATHAN : Il y aurait fini par en avoir un. Je devais réagir rapidement si je ne voulais pas que tout ça prenne des proportions…

(Peter le refrappe).

NATHAN : Ahhh ! T’as compris j’espère ?
PETER : Ouais, rassures toi !
NATHAN : Super !

(Peter part).


(Flash d’Isaac dans son loft en train de regarder son cahier de dessin et de fumer.) 

 

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[Ext. Rue de NY. Nuit]

(Peter essaye de trouver un taxi et Simone arrive derrière lui).

SIMONE : Tu saignes !
PETER : Hein ?!

(Ils s’abritent sous le parapluie rouge de Simone).

PETER : Ecoutes, ce que Nathan a dit, c’est n’importe quoi, j’ai pas voulu me suicider, c’est faux.
SIMONE : Oui je sais.

(Flash d’Isaac qui regarde un dessin. Puis on revient sur Peter et Simone qui s’embrasse, puis sur Isaac qui voit un de ses dessins montrant Peter et Simone s’embrassant sous le parapluie rouge. Il regarde ensuite sa drogue avec envie).
 

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[Int. Morgue du Texas. Nuit]

(Claire est sur une table d’autopsie, un médecin légiste retire le morceau de bois de son crâne).

VOIX OFF : Cette force qui anime l’évolution ne fait pas dans la compassion. Tout comme la Terre, l’évolution ne connait que la dure réalité du combat de la vie contre la mort. Où nous ne pouvons espérer et croire qu’après avoir fidèlement répondu à ses besoins.

(Sur la table d’autopsie, Claire se réveille).

VOIX OFF : Il puisse encore rester une lueur de notre vie passée.
CLAIRE : Qu’est-ce que…

A SUIVRE

FADE IN:

[TITLE CARD: HEROES]

NARRATOR: (v.o.) Previously on Heroes



INSERT: PETER / NIKI / MATT / CLAIRE / & HIRO

NARRATOR: (v.o.) Five strangers across the globe begin to discover they have extraordinary abilities –



[CLAIRE BENNET]

NARRATOR: (v.o.) -- from the cheerleader who realizes she’s invincible.

(Claire rushes into the burning train and saves a man.)

(Cut to: The fireman checks Claire’s injuries.)

FIREMAN: There’s no burns.



[ISAAC MENDEZ]

NARRATOR: (v.o.) To the artist that sees the future in his paintings.

(Isaac reaches for Simone.)

(Cut to: Isaac’s painting of New York exploding.)

ISAAC: (o.s.) I painted what I saw.



[NIKI SANDERS]

NARRATOR: (v.o.) The single mother with a deadly alter-ego.

(Niki gets up and sees the bedroom in shambles.)

(Cut to: Jessica looks back at Niki through the mirror’s reflection. She puts a finger to her lips.)

JESSICA SANDERS: Shhh--



[PETER & NATHAN PETRELLI]

NARRATOR: (v.o.) The two brothers who realize they can fly.

(Peter falls off the top of the building. Nathan flies up to catch him.)

(Cut to: Nathan looks at Peter.)

NATHAN PETRELLI: We both flew.

(Peter smiles and hugs Nathan.)



[MATT PARKMAN]

(Matt searches for the source of the thoughts. He opens the door and finds the little girl.)

NARRATOR: (v.o.) A police officer whose special powers --

(Matt talks with a blonde-haired woman.)

MATT: I’m hearing people’s thoughts.

(Audrey notices him in the house.)

NARRATOR: (v.o.) -- get him into trouble.

(Audrey arrests Matt.)

AUDREY HANSON: You’re under arrest.

MATT: What?

(She handcuffs him.)



[HIRO NAKAMURA]

(Hiro is on the train.)

NARRATOR: (v.o.) And the office worker who teleports to New York.

(Then, he’s in New York.)

HIRO: YATTA!

NARRATOR: (v.o.) And sees a vision of their future.

(Hiro is in Isaac Mendez’s studio talking with detectives. He gets up and sees the explosion out in the city.)

(He shuts his eyes and concentrates.)



[MR. BENNET]

(Mr. Bennet gets out of a cab.)

NARRATOR: (v.o.) But the evil that wants to destroy them is closer than they realize.

(He looks down at Matt.)

DISSOLVE TO WHITE:

(Claire hugs her dad.)

CLAIRE: You’re my dad, but you can’t protect me forever.

(Mr. Bennet watches the video tape on the laptop.)

MR. BENNET: It really does break my heart.

FADE TO:



[TITLE CARD: HEROES]

NARRATOR: (v.o.) Now Heroes continues.

FADE OUT.



FADE IN:

[EPISODE TITLE]
      CHAPTER THREE
      "ONE GIANT LEAP"



[EXT. (LAS VEGAS) DESERT ROAD -- NIGHT]

(Micah is asleep in the back seat of the car. Off screen, we hear the faint sounds of someone digging with a shovel. Out in front of the car, Niki digs by the light of the headlights.)

CAPTION:
      NIKI & MICAH SANDERS
      OUTSKIRTS OF LAS VEGAS, NEVADA

(Niki continues to dig.)

MOHINDER SURESH: (v.o.) When evolution selects its agents, it does so at a cost.

(Niki digs. She hits something just under the surface.)

MOHINDER SURESH: (v.o.) It makes demands in exchange for singularity. And you may be asked to do something against your very nature.

(Niki drops the shovel and pushes the dirt aside with her hands.)

(She uncovers a skull.)

(She continues to dig. Finally she uncovers a hand. She removes the skull ring around the skeleton’s finger.)

(She shakes her head and gets up.)

MOHINDER SURESH: (v.o.) Suddenly, the change in your life that should have been wonderful comes as a betrayal.

(Niki runs back to the car.)

(Cut to: Niki puts her hair up.

MOHINDER SURESH: (v.o.) It may seem cruel, but the goal is nothing short of self-preservation. Survival.

(Niki opens the car trunk and shows the two bodies.)

CUT TO:



[EXT. (ODESSA) UNION WELLS HIGH SCHOOL – DAY]

(Mr. Bennet opens the car trunk and pulls out the paper mache mascot.)

CAPTION:
      CLAIRE BENNET
      ODESSA, TEXAS

CLAIRE BENNET: So, if our team wins, there'll be a celebratory bonfire, where I need to represent. So it might be, like, midnight-ish.

(Mr. Bennet carries the stuffed doll for Claire. A group of cheerleaders head for the front.)

MR. BENNET: On a school night?

CLAIRE BENNET: A celebratory school night.

(As they walk past, Claire smiles at Brody Mitchum. He smiles back at her. Mr. Bennet notices the exchange.)

MR. BENNET: So, is that the quarterback?

CLAIRE BENNET: Who?

MR. BENNET: The boy that you like, right over there.

CLAIRE BENNET: I don't like him. I mean, he's a very nice boy, but – (She sighs.) Yes, he's the quarterback.

MR. BENNET: If you really wanted to make me happy, you'd only date nerds, you know. Well, it worked out very well for your mother.

(Jackie stops them.)

JACKIE: I love your glasses, Mr. Bennet.

MR. BENNET: Thank you, Jackie. Rumor has it you're a local hero. Pulled a man out of a burning train car.

JACKIE: You heard about that? O-M-G, does everybody know?

CLAIRE BENNET: It was on the news. You told half the school to set their TiVos.

JACKIE: It's going to be the cornerstone of my campaign for class president. I'm running on a platform of moral, mental, and social advancement through good deeds. What do you think?

(Jackie leaves. Claire’s smile is plastered on her face as she chuckles sarcastically.)

JACKIE: I think I need to get something out of my locker.

(She takes the stuffed mascot from her dad.)

MR. BENNET: Hey.

(He kisses her cheek. The school bell rings and he watches her lug the item as she heads for the doors.)

MR. BENNET: Claire. Be careful. Okay?

(Claire nods. He watches her go.)

DISSOLVE TO WHITE:



[INT. (TOKYO) YAMAGATO OFFICES – DAY]

CAPTION:
      HIRO & ANDO
      TOKYO, JAPAN

(On the monitor, Niki Sanders is performing on a video clip in her bedroom.)

(Ando has it on his iPod. He watches the video clip when Hiro runs up to him.)

HIRO: Ando-kun! (subtitled) Ando!

ANDO: (subtitled) Where have you been the last two days?

(We’re in Ando’s work cubicle.)

HIRO: (subtitled) I teleported myself into the future!

ANDO: (subtitled) Haven’t we been over all this?

HIRO: (subtitled) Then explain this.

(He shows Ando the 9th Wonders! comic book, issue #14. It has Hiro’s picture on the cover with the caption, "Hiro arrives in NEW YORK!")

HIRO: (subtitled) It tells the whole story of my heroic journey.

ANDO: (subtitled) Is this how you spend your time?

HIRO: (subtitled) Read it!

(Ando grabs the comic from Hiro and flips through it.

HIRO: (subtitled) I’m on the subway in Japan. Suddenly, I’m in New York! Five weeks in the future!

ANDO: (subtitled) Been hitting the sake?

HIRO: (subtitled) I found the book’s author, but he was dead! Then, there’s a nuclear explosion. Ka-Boom! It all happens in five weeks ... and you and I have to stop it.

ANDO: (subtitled) Definitely the sake.

HIRO: (subtitled) Look, you’re in it too!

(Hiro turns to the page with the exact same conversation he had with Ando.)

HIRO: (subtitled) How could I know you were going to say that?

ANDO: (subtitled) We have work to do. If you still work here.

(Ando gathers his papers and stands up.)

HIRO: (subtitled) Listen, if I can prove to you beyond a shadow of a doubt, will you come with me?

(Hiro’s watch beeps.)

HIRO: (subtitled) We have to go right now! A girl’s life depends on us!

-- and Hiro dashes off!

SMASH CUT TO:



[TITLE CARD: HEROES]

FADE OUT.

(COMMERCIAL SET)



FADE IN:

[PETER PETRELLI]

(Peter stands on the edge of a rooftop. He spreads his arms out and looks up to the sky. He closes his eyes and looks down. He leans forward and steps off the edge --

THUD!

-- and falls flat on the ground.)

[EXT. (NEW YORK) PLAYGROUND – DAY]

(Peter gets up.)

CAPTION:
      PETER PETRELLI
      MANHATTAN, NEW YORK

(He brushes the sand off his pants and climbs back up on the monkey bars. He walks over to the middle of the bars and stands on the edge.)

(A kid in a red cape drinking out of a large cup watches Peter step off the monkey bars –

THUD!

-- and fall flat on the ground.)

(Peter looks up and sees the kid in the red cape watching him while drinking out of his large cup. Peter gets up again.)

CUT TO:



[INT. (NEW YORK) NATHAN PETRELLI’S CAMPAIGN HEADQUARTERS -- DAY]

(Nathan selects a tie and puts it on.)

NATHAN: It'll work. We'll have the fundraiser here, not the ballroom. Makes me look fiscally responsible.

CAMPAIGN MANAGER: Yes, it does.

NATHAN: Pete, just the man I want to see.

(Peter is standing just beyond his campaign manager.)

PETER: I need to talk to you.

NATHAN: What do you think? Red or blue?

(Nathan holds out two ties.)

PETER: I don't know. Blue?

CAPTION:
      NATHAN PETRELLI
      MIDTOWN MANHATTAN, NEW YORK

(Nathan looks at the two ties.)

NATHAN: I'm gonna go red. The president wears red.

(He hands one tie to the campaign manager and tosses the other tie aside. He puts his hand on Peter’s shoulder and is moving across the office.)

NATHAN: So you gonna come tonight? Gonna break out the suit, have a couple of drinks?

PETER: Yeah.

NATHAN: Rebuff the advances of my cute interns? Emily.

PETER: Yeah, I'm gonna be there. But -

(The pretty blonde girl rushes over with a file for Nathan to sign.)

PETER: Listen, I tried it again.

NATHAN: Tried what?

PETER: What do you mean what? What do you think that I mean? I --I tried to fly.

(He hands the file folder back to Emily and the smile is plastered to his face. He turns and walks quickly across the office with Peter following him.)

NATHAN: Would you keep your voice down?

PETER: You were there. Last night I could fly. This morning, nothing. I nearly broke my neck trying.

NATHAN: Well, it would have solved one of our problems.

PETER: Yeah. So I went to the library to see if I could find anything on human flight.

(He takes out Chandra Suresh’s book, Activating Evolution.)

PETER: I came across this amazing book. Listen to this.

(The campaign manager walks up to Nathan with another clipboard for him to sign.)

PETER: (reads) "Genes determine obesity, blood pressure. Out of the 30 billion possibilities, one might contain the potential for human flight." This guy knows what's going on. Chandra Suresh. He's a genetics professor in India. I called. They said that he quit six months ago. They think he's here in New York. We gotta find this guy.

NATHAN: We've got a more immediate problem here.

PETER: What?

NATHAN: It's this woman reporter. She's poking around into why you jumped off the roof.

PETER: Look, Nathan, we flew. Aren't you curious how this happened?

NATHAN: Yeah, I mean, I want answers, just like everyone else. I mean, just like you, okay? But right now, today, I'm trying to find a way to put a spin on this so it doesn't look like crazy runs in our family.

PETER: I need to figure out why this is happening to me. To us.

NATHAN: Responsibilities, Pete, okay? I've got an election to win and a family to feed, okay?

(Nathan turns and walks away. Peter follows him.)

PETER: You are so -- What do you want to tell that reporter?

NATHAN: I know one thing we can't tell her: the truth.

(Nathan drops the textbook on the desk.)

CUT TO:



[INT. (NEW YORK) MOHINDER’S APARTMENT -- DAY]

(Chandra Suresh’s book, Activating Evolution, is on the table. In the background, we hear Mohinder typing on the computer.)

CAPTION:
      MOHINDER SURESH
      BROOKLYN, NEW YORK

(He hears the scrape of a key in the door lock and he grabs the gun off the table. He cocks the weapon as he hears the door unlock. The door opens and Eden walks in. In one hand she’s carrying a casserole dish and in the other, she has the apartment keys.)

EDEN: Sorry. I still have your dad's keys. Maybe I shouldn't.

MOHINDER: Sorry. After being attacked, every noise I hear -- sorry.

(He puts the gun in the desk drawer. Eden uncovers the casserole dish.)

EDEN: Well, this is macaroni and cheese. It's what Americans eat when they want to commit suicide slowly.

(She puts the casserole dish in the kitchen.)

EDEN: Your dad said mine was the best he ever had, but he was from India, so –

MOHINDER: Thank you. You're very kind.

EDEN: You look like hell. When was the last time you slept?

MOHINDER: All this work. I'm no closer to understanding my father's research.

EDEN: Well, what about the program on your dad's computer? Didn't you say he cracked some code?

MOHINDER: I thought he had. But the algorithm ... it's gibberish.

EDEN: Know anybody who speaks gibberish?

(She smiles at him. Mohinder gets up and walks over to the wall map.)

MOHINDER: The man with the horn-rimmed glasses. He chased me around the world -- Madras, Manhattan, this very apartment -- looking for it. But this isn't anything.

(Mohinder walks past the desk and over to the far wall where he leans against the doorway.)

EDEN: Well, then, why would he build it?

MOHINDER: Why? It was always this way with my father. Every question met with another question. Never an answer. Only "why?" Even after he's dead.

EDEN: Well, what about the map?

(Eden turns to look at the wall map. Mohinder gets up and walks back to the map.)

MOHINDER: The map. The map is nothing until I can decipher the principle behind it. You know, if I could find even one such person, it would validate everything he believed. But I can't.

EDEN: Your father had a lot of faith in you.

MOHINDER: My father only cared about proving he was right. He left his country, his family, chasing this insanity. And now I'm wasting my life trying to prove him sane. Where did it get me?

(He closes the laptop and throws it on the floor. It lands in the next room. Eden jumps up and runs to get it.)

EDEN: Mohinder!

MOHINDER: I'm sorry. I'm just so tired.

(Eden finds a notebook hidden inside the laptop. Mohinder kneels next to her on the floor. She hands him the notebook and he looks through it. He stops on a page:
      SYLAR
      1146 TRENTON PLACE APT 1B
      QUEENS, NY 11011

MOHINDER: "Sylar."

(He flips to the back of the notebook and finds a key.)

EDEN: What is it?

MOHINDER: Yet another question.

(They look at each other.)

CUT TO:



[INT. (LOS ANGELES) FBI HEADQUARTERS – INTERVIEW ROOM – DAY]

(Matt is sitting in the interview room talking with FBI Agent Audrey Hanson. The wall clock behind him reads: 4:05.)

MATT: (sighs) I don't know how else to explain this. I heard a little girl call for help.

CAPTION:
      MATT PARKMAN
      FBI HEADQUARTERS, LOS ANGELES

INTERCUT WITH:

[OBSERVATION ROOM]

(Someone takes notes while watching the interview.)

MATT: (over intercom) I went to her. That's all that happened.

AUDREY HANSON: So you just waltzed right in, found a kid hiding in a wall, then pulled the name Sylar out of your ass, when only a handful of us know that name.

MATT: It's like -- it was like someone was talking to me. Except it was in my head.

AUDREY HANSON: Did the voices tell you anything else? They want you to do things? Rob a store, kill the president?

MATT: No. It's more like I can ... hear people's thoughts.
Or something. I don't know.

(She walks over to him.)

AUDREY HANSON: Can you tell me what I'm thinking?

MATT: No, I really can't control this. It just sort of happens.

AUDREY HANSON: Give it a shot, Carnac. I'm wide open.

MATT: You think I'm nuts. Or stupid.

AUDREY HANSON: Great trick. Stop wasting my time.

(He sighs. Then, he hears her thoughts.)

AUDREY HANSON: (v.o., thinking) Come on, Parkman, I need this more than you do. Nobody believes in me.

(He looks at her.)

MATT: Nobody believes in you. I know what that's like.

(Audrey turns and looks back at the observation room. Someone continues to take notes inside.)

(Matt sighs and rubs his face.)

MATT: How much longer do I have to be in here?

AUDREY HANSON: Depends. How'd you like to work with the FBI?

(He looks at her, surprised by the offer. He nods.)

CUT TO:



[INT. (ODESSA) UNION WELLS HIGH SCHOOL – HALLWAY -- DAY]

(Claire opens her locker and reaches for her GEOMETRY textbook. On the edges she has GEOMETRY written out and a drawing of the SYMBOL.)

ZACH: (o.s.) Claire.

(She takes her GEOMETRY book out of her locker. Zach runs up to her.)

ZACH: What are you doing running off to an away game? That tape with all your attempts at bodily harm is still missing.

CLAIRE: Yeah, well if someone finds it, we'll just tell 'em you're some visual effects geek who did it with his computer. Now, can I get back to my life, please?

ZACH: So that's it? You're just gonna go pump your pom-poms, and pretend you're no different than any other girl on the squad?

CLAIRE: Yes, actually.

ZACH: But you are, Claire. You are different. Don't you see that? Don't you see that none of this matters? School spirit doesn't matter. Being a pretty blonde cheerleader doesn't matter. It's not who you are anymore.

CLAIRE: Who am I? So what, I can crawl through a wood chipper, and live to tell about it. That narrows my choices in life to freak or guinea pig. In most cases, both. What's wrong with wanting to be normal? You should try it.

(She turns and walks away from Zach, leaving him standing alone in the hallway. On the far wall behind them is a WILDCAT PRIDE! banner. The school bell rings.)

CUT TO:



[INT. (NEW YORK) ISAAC’S STUDIO – DAY]

(OPEN on a painting with the EXACT scene of CLAIRE walking away from ZACH in the school hallway, a WILDCAT PRIDE! banner hanging on the wall behind them.)

(Simone moves the painting off the easel. Isaac walks into the studio. He’s carrying a paper bag tucked in his arm.)

CAPTION:
      SIMONE DEVEAUX & ISAAC MENDEZ
      NEW YORK CITY

ISAAC: What are you doing here?

SIMONE: The door was open. Isaac, you have to get back to work. Your editor -- the comic book is late.

ISAAC: You were taking them, weren't you?

SIMONE: Yes, I'm going to sell them in my gallery. And with the money, we can get you straightened out. Into rehab.

(Isaac grabs the painting and puts it back on the easel.)

ISAAC: I'm not going into rehab.

SIMONE: I found all your junk. The drugs, all of it. I flushed everything.

ISAAC: How am I supposed to paint the future?

SIMONE: Nobody can paint the future. That's the drugs talking.

ISAAC: Look around you at all these paintings! Every one of them has come true.

SIMONE: Oh. And does that include this big one on the floor of New York going nuclear?

ISAAC: Yes. I don't know how, I don't know when, but -- I have to stop it.

(He walks over to her and cups her face in his hands.)

ISAAC: I don't want to lose you, Simone. But if you don't believe in me, then you shouldn't be here.

(He steps away from her.)

SIMONE: Fine. You think you can paint the future. Paint one without me in it.

(She turns and walks away. Isaac’s phone rings. He answers it.)

ISAAC: Hello?

HIRO: (from phone) (rapidly in Japanese)

(Isaac glances back at Simone as she leaves the studio.)

ISAAC: I can't understand a word you're saying. Stop calling me here. You've got the wrong number. Wrong number.

(He hangs up and knocks the supplies off the table.)

CUT TO:



[EXT. (TOKYO) MALL – DAY]

(Hiro hangs up. Ando follows him wherever he’s going.)

ANDO: (subtitled) Who are you calling?

HIRO: (subtitled) The comic book author. To warn him about the future.

(Hiro takes out the comic book and looks through it.)

HIRO: (subtitled) He keeps hanging up on me.

(Hiro and Ando exit the mall and come to a street where kids are playing.)

ANDO: (subtitled) That’s because you’re crazy. I’d hang up on you too, if I could.

(Hiro stops abruptly.)

HIRO: (subtitled) This is the spot!

(He points to the panel in the comic book of Hiro and Ando. The clock in the next panel reads: 1:49 p.)

HIRO: (subtitled) A young girl dressed in a school uniform ... will step in front of a speeding truck. And we have to save her. See?

(Andy looks around the area.)

ANDO: (subtitled) What school girl?

(They look around. Just then, a group of schoolgirls turn the corner and are headed in their direction.)

ANDO: (subtitled) Okay. Which one is she?

HIRO: (subtitled) I don’t know?

(He flips through the comic book and sees something.)

ANDO: (subtitled) She has a red bow in her hair! I’ll go this way, you go that way.

(Hiro runs off.)

ANDO: Hey!

(Hiro walks through the group of schoolgirls looking for the girl with the red bow. He doesn’t see her. He runs up to another girl with her back to him. He turns her around and sees she’s wearing red earphones.)

HIRO: (bows, unsubtitled) Sorry.

(Hiro looks around for the girl.)

(Ando walks through a group of schoolgirls and looks for the one with the red bow.)

(Hiro looks around. Finally, he sees her. A girl with a red bow in her braided hair turns and waves to someone behind her as she crosses the road. A large truck is headed down the road toward her.)

HIRO: (subtitled) Ando! Stop that truck!

(Ando sees Hiro waving to him. He turns and sees the truck. Ando runs to the middle of the road, waving his arms and trying to stop the truck. The truck swerves to avoid Ando.)

ANDO: (subtitled) Stop, watch out!

(The truck swerves off the road and heads toward the girl. The girl turns and can’t run.)

(Hiro closes his eyes and concentrates.)

(When he opens his eyes – everything around him is frozen. The girl jumping rope on the sidewalk is suspended in air.)

HIRO: (subtitled) Oh.

(He takes a moment to look around, then quickly heads over to the girl right in front of the oncoming truck. The girl is suspended in mid-air as if jumping back in preparation for impact.)

(Hiro moves the girl to the other side of the sidewalk. TIME RESUMES: The truck continues through the road.)

(Hiro turns and looks at Ando and throws his arms up in the air.)

HIRO: (shouts) YATTA !! (subtitled) I did it!

(Hiro jumps up and down with elation as he walks over to Ando, who is walking toward him. Ando is astonished. The two friends jump for joy in the middle of the street.)

ANDO: (subtitled) You did it!

HIRO: (subtitled) So you believe me now? You’ll come with me?

(Ando stares at him, speechless.)

FADE OUT.

(COMMERCIAL SET)



FADE IN:

[EXT. NEVADA DESERT -- DAY]

(Niki continues to throw sand on the dead body and completely buries it. When she finishes, she pats the sand with the back of her shovel.)

(She stabs the shovel in the ground and rests for a moment. She tosses the shovel aside and heads back to the car. She opens the car door and gets inside. She looks at the skull ring for a moment, then glances in the rear view mirror at her own reflection.)

(Micah wakes up.)

MICAH: Hi.

NIKI: Hi. How'd you sleep?

MICAH: Good. (Micah climbs up to get into the front seat and looks around the area.) Where are we?

(Niki starts the car engine and backs up.)

NIKI: On our way to Grandma's house.

(Niki puts the car in gear and drives away.)

CUT TO:



[INT. PAULETTE HAWKINS’ HOUSE – DAY]

(Niki knocks on the screen door.)

(Grandma looks out and smiles when she sees --

PAULETTE HAWKINS: Micah!

MICAH: Grandma.

(Micah runs into the house and gives Grandma a hug. Niki lingers in the doorway. Grandma picks Micah up and swings him around.)

PAULETTE HAWKINS: Oh, my. You've grown.

MICAH: You always say that.

PAULETTE HAWKINS: I do.

MICAH: Yes, you do.

PAULETTE HAWKINS: Why don't you go on inside?

(Micah goes inside. Niki steps into the house. Grandma barely spares her a glance.)

PAULETTE HAWKINS: You look thin.

(She heads into the kitchen. The teakettle whistles. She turns the stove off and pours a cup of tea.)

PAULETTE HAWKINS: Look, I know what it's like to raise a boy on your own. To be stretched so far, you wish you could be in two places at once. I get it.

(Niki glances at Micah in the next room reading a book.)

PAULETTE HAWKINS: But that boy needs more than you've been giving him. He needs a steady hand and a stable environment. I can give him that.

NIKI: Why, because DL grew up to be such a model citizen?

PAULETTE HAWKINS: My son, your husband, is a good man.

(Niki puts the skull ring on the table.)

NIKI: You recognize this? I found it in the desert.

PAULETTE HAWKINS: What's that supposed to be?

NIKI: This belonged to one of the men that your son murdered. I took it out of the grave. You know that all of DL's crew wore these.

PAULETTE HAWKINS: DL wouldn't murder anybody. Ever.

NIKI: Wrong. He robbed Linderman and got away with $2 million, and then he killed his crew.

PAULETTE HAWKINS: My son was framed. And he'd be rotting in some prison if he hadn't escaped. Besides, if DL had $2 million ... Honey, he'd be on some tropical island someplace, sitting out his years, with Micah.

NIKI: I want you out of my son's life.

PAULETTE HAWKINS: Yeah, well, people in hell want ice water. It doesn't mean they're going to get it.

NIKI: Paulette, you have no idea what I am capable of.

(Niki takes the ring off the table and leaves the kitchen. We linger on Paulette.)

FADE TO WHITE:



FADE IN:

[INT. (LOS ANGELES) FBI HEADQUARTERS – HALLWAY – DAY]

(Matt and Audrey Hanson walk through the hallway.)

MATT: You want to tell me why I'm still here, or am I just gonna follow you around?

AUDREY HANSON: I need you to talk to her. Find out what she knows.

MATT: Talk to who?

AUDREY HANSON: Molly Walker. The little girl you found. We're keeping her here, where it's safe, until we can figure out what to do with her. She's been through a severe trauma. Both parents murdered right in front of her. She hasn't said a word since we brought her here.

MATT: What makes you think she's gonna talk to me?

AUDREY HANSON: Well, if you're really a mind reader, she won't need to.

(They walk through double doors into another hallway.)

MATT: Who is this Sylar? What's he doing?

AUDREY HANSON: We've pieced a trail across a dozen states. All people impaled by household objects. Bones broken. All without any traceable sign of physical contact. But only some of them involve any mutilation of the head or neck, so they don't see the connections.

MATT: You think it's all him.

AUDREY HANSON: I think it's gonna get a lot worse if someone doesn't go after him.

CUT TO:



[INT. (NEW YORK) HALLWAY OUTSIDE APT 1B – DAY]

(Mohinder knocks on the door.)

MOHINDER: Mr. Sylar? Hello?

(There’s no answer.)

EDEN: Shh.

(She motions for him to use the key.)

EDEN: What are you actually gonna do if Sylar's in there?

(Mohinder takes the key out of the notebook.)

MOHINDER: (quietly) If Sylar killed my father, I need to know why.

(Mohinder uses the key and finds it doesn’t work.)

MOHINDER: I suppose that would have been too easy.

EDEN: Let's go.

MOHINDER: No, all the answers could be behind this door.

(Mohinder takes a screwdriver out of his satchel.)

EDEN: It's locked, and I'm kinda trying not to freak out now. So can we please just go?

(He jams the screwdriver into the doorframe and lock and pushes the door open. He motions for Eden to follow.)

EDEN: Or we could just break in.



[INT. APT 1B – DAY -- CONTINUOUS]

(Eden steps inside and closes the door behind them.)

(Mohinder takes a digital camera out of his bag and snaps photos of the apartment.)

(They walk inside and look around. Mohinder finds Chandra Suresh’s book, Activating Evolution, on the counter. He snaps a photo of the book. He continues to look around the apartment. Everything is neat, tidy and in its place.)

(Meanwhile, Eden finds a book open on the desk. It’s open to a page showing graphic pictures of the human brain.)

EDEN: A little light reading before bed.

(They walk up to a curio display case. Mohinder moves his arm back to take a photo and bumps his elbow into the mirror behind him. The mirror opens into another passageway. He looks back at Eden, then enters the secret room.)

(This room is dark and dimly lit. It has bottles of samples on the wall. In this room, there is a wall map, similar to Suresh’s wall map – strings and post-its litter the wall. More strings.)

MOHINDER: Oh, my God.

EDEN: That map, those strings -- it's exactly like your father's.

(Mohinder snaps a photo of the map.)

(Close-ups of photos on the map show the SYMBOL drawn on some of their faces. This map has more information than Chandra Suresh’s map.)

MOHINDER: Not exactly. This map has more of them. Dozens more.

(She points to an article photo of Nathan Petrelli.)

EDEN: I know that guy. He's running for Congress.

MOHINDER: His life may be in danger.

EDEN: Okay, can we please go now?

MOHINDER: Not yet.

EDEN: Mohinder --

(Mohinder goes further into the room and pushes the plastic partition aside. He stops, his eyes wide at what he sees – mad writing on the wall – and in large red print: FORGIVE ME. It’s repeated in smaller print over and over all over the walls along with: FOR I HAVE SINNED.)

MOHINDER: Dear God. What was my father involved with?

CUT TO:



[INT. (LOS ANGELES) FBI HEADQUARTERS – HALLWAY – DAY]

(The elevator bell dings and the doors open. Audrey and Matt step out into the hallway. The fluorescent lights flicker.)

AUDREY HANSON: We're keeping her in a safe room down here.

(Molly Walker screams.)

(She takes out her gun and heads through the double doors and down the hallway.)

AUDREY HANSON: It's him. It's Sylar.

(Matt follows her.)

(At the end of the hallway, a large man in a dark-colored jacket and baseball cap is dragging little Molly Walker out of the room. She screams and fights him.)

(Audrey cocks her gun.)

AUDREY HANSON: Freeze!

(Sylar looks up and lets Molly go. He runs away, disappearing behind the far corner.)

(Audrey chases after him. Matt follows her. He slows when he passes the agent pinned to the ceiling with a chair. The agent is out cold. Audrey passes Molly. Matt stops and checks on her.)

MATT: Hey. Hey, remember me?

(Molly looks at him.)

MATT: It's okay. It's okay. No one's gonna hurt you, honey.

MOLLY WALKER: (v.o., thinking) How could he find me?

MATT: That doesn't matter. That doesn't matter. You're safe now you're safe.

(Molly gets up and holds onto Matt.)

MATT: All right. All right.

(He closes his eyes and holds her.)

(CUT TO: Sylar runs through the basement corridor. Audrey is right behind him. He turns and turns and stops when his passage is blocked.)

AUDREY HANSON: Show me your hands! Do it or I'll put you down!

(Sylar turns and faces Audrey. Suddenly, she’s thrown back against the wire mesh. She’s forced to put the gun up against her own head and cocks the weapon. With her left hand, she grabs her own right wrist. Her finger flutters over the trigger.)

(Matt runs out between them and fires consecutively at Sylar. Sylar falls to the ground.)

(Audrey is released and falls to the ground, also. She gasps for breath. Matt turns and looks at her.)

MATT: You okay?

(Audrey nods. Her eyes widen.)

ON MATT: Behind him, we see Sylar get up. Matt slowly turns around.

(Sylar is gone.)

(Matt rushes forward and looks up at the height above them. Sylar is gone.)

FADE OUT.

(COMMERCIAL SET)



FADE IN:

[INT. AIRPLANE (FLYING) -- DAY]

(Hiro is in his seat reading the 9th Wonders! comic book. There’s a woman seated next to him reading a book.)

(Ando, who is sitting on the other side of the woman, leans forward and looks at Hiro.)

ANDO: (subtitled) I’m confused. You said you called me when you went in the future.

HIRO: (subtitled) Yeah. So?

ANDO: (subtitled) So, shouldn’t I be at home ... waiting for your call.

HIRO: (subtitled) We’re changing the future.

(The woman sitting between them leans forward to put her book away. Hiro and Ando continue their conversation behind her back.)

HIRO: (subtitled) By taking action we’ve changed something.

ANDO: (subtitled) What if we make it worse? And if there’s going to be a nuclear explosion ... Shouldn’t we be flying away from the bomb?

HIRO: (subtitled) A hero doesn’t run away from his destiny.

(The woman leans back in her seat and settles down to sleep.)

HIRO: (subtitled) My only concern is ... whether I need to hide my true identity. Perhaps a costume?

ANDO: (subtitled) You even mention tights and a cape, I’m going home.

HIRO: (subtitled) You can’t go home. The comic book says we fly together, so we fly together.

ANDO: (subtitled) Does it say we have to fly coach?

(Hiro shows him the picture of the sleeping woman between them with her head on Ando’s shoulder.)

(Just them, the woman between them clears her throat, shuffles in her seat and puts her head on Ando’s shoulder.)

(Hiro points to something in the comic book and laughs.)

CUT TO:



[INT. (NEW YORK) DEVEAUX BUILDING (#210) – LOBBY -- DAY]

(The elevator bell dings. Simone walks across the lobby toward the elevators. Peter steps out of the elevator and stops to talk with her.)

CAPTION:
      SIMONE DEVEAUX & PETER PETRELLI
      APARTMENT OF CHARLES DEVEAUX

PETER: Simone.

SIMONE: Oh, hey. I was just coming up to check on my dad. Where are you going? Aren't you supposed to be on your shift?

PETER: I was just filling in my replacement, and saying bye to your dad.

SIMONE: What?

PETER: Listen ...

(He pulls her to the side.)

SIMONE: No.

PETER: I'm quitting.

SIMONE: Why?

PETER: I called the agency and told them this morning.

SIMONE: But my father --

PETER: Caroline's gonna take really great care --

SIMONE: But she's not you.

PETER: This is not where I'm supposed to be. It’s not what I'm supposed to do. I-I can't really explain it.

(He sighs.)

SIMONE: Well, try.

PETER: Look, the truth is, I've been trying to save the world, one person at a time. But I'm meant for something bigger. Something important. I know it now. That's -- that's really all I can tell you.

(They look at each other. Peter puts a hand on her arm and heads for the door.)

SIMONE: I'll miss you.

PETER: It's New York. Everyone runs into each other sooner or later.

(Simone nods.)

SIMONE: Maybe it'll be sooner.

(Peter heads for the door. Simone waits for the next elevator.)

DISSOLVE TO:



[EXT. (ODESSA) BONFIRE -- NIGHT]

(The bonfire is blazing in the center of the lot. Students mingle everywhere while rock music plays. Jackie Wilcox recounts her daring train wreck rescue to the other cheerleaders.)

JACKIE WILCOX: Flames were everywhere. Oh, my God, I could hear the poor man coughing somewhere inside the train car. But there was smoke everywhere. I couldn't see him. I was so scared, you guys. I was really scared.

(Claire isn’t in the group. She’s standing in front of the bonfire watching the mascot she made burn on the pyre. Brody Mitchum walks up to her.)

BRODY MITCHUM: Nice effigy.

(She laughs.)

CLAIRE: Thanks. I stayed up all night stuffing it with newspaper.

BRODY MITCHUM: I would have filled his head with firecrackers, but that's just me.

CLAIRE: That would have been cool.

(He puts his arms around her and pulls her away from the fire. Claire’s smile widens.)

BRODY MITCHUM: Careful. If you stand too close, you'll end up like that guy.

CLAIRE: I'm not as flammable as he is.

BRODY MITCHUM: Dale Ledgerwood's got a keg in the back of his truck.

(CUT TO: Brody takes two plastic cups of beer from the smiling girl on the back of Dale Ledgerwood’s truck.)

CLAIRE: Are you sure this is okay?

BRODY MITCHUM: We're thirty miles from home. Who's gonna know?

(Claire takes a sip and coughs. They walk away across the grounds.)

BRODY MITCHUM: Jackie told me you wanna meet your real mom and dad.

CLAIRE: I told Jackie that in confidence.

BRODY MITCHUM: You do realize you were talking to Jackie, right? Is that why you're bummed? The whole adoption thing? I mean, you didn't, like just find out, did you?

CLAIRE: Oh, no, no, no. They told me when I was really little. Why do you think I'm bummed?

BRODY MITCHUM: You don't seem like yourself. Thought maybe something was wrong.

CLAIRE: You don't know me well enough to know when I'm not being myself.

BRODY MITCHUM: You never drink plain milk. It's always chocolate. You draw mermaids in the margins of your notebook. Put crackers in your sandwiches to make them crunch. And you're usually the first person to laugh at a joke. But I haven't heard you laugh in a while. Lately you seem sort of sad.

CLAIRE: Have you been spying on me?

BRODY MITCHUM: Claire, my goal tonight is to hear you laugh.

(CRACK-CRACK-CRACK! The firecrackers in the mascot’s head explode.)

VOICES: (o.s.) Whoo!

(Claire is thrilled and laughs.)

CLAIRE: Did you put firecrackers in his head, just for me?

(Brody smiles. He leans forward and kisses Claire. Claire and Brody walk away.)

(With a worried look on her face, Lori Trammel watches them leave the bonfire together.)

CUT TO:



[INT. (LOS ANGELES) PARKMAN RESIDENCE – BEDROOM -- NIGHT]

(Janice Parkman is on the bed working on her laptop. Files are spread out around her. The door opens and Matt walks in.)

MATT: Hey, you waited up for me. Look, I know I missed our therapy session.

JANICE PARKMAN: It's fine.

MATT: No, it wasn't. I'm sorry. I was supposed to call you, and I meant to. I had the craziest day today. You would not believe what happened to me. It was so strange, and it was amazing and -- I don't even know how to describe it.

(As he talks, Janice gathers her files off the bed and closes her laptop.)

JANICE PARKMAN: Then don't.

MATT: That's it? That's it? You waited up all this time so that you could tell me that you don't want to talk to me?

JANICE PARKMAN: Look, I really don't want this to turn into a fight. And if I say anything else, it will.

(She puts her files back in her bag.)

JANICE PARKMAN: I'm really trying, Matt. You know, this marriage may not mean anything to you --

MATT: What? It does. Of course it does. What are you talking about? I have a lot of stuff going on right now.

JANICE PARKMAN: So do I. It was supposed to be a good thing when I made associate, and you were suppose to be happy for me. But ever since, it's like you're mad at me for getting what I wanted, because you haven't.

(Matt is quiet.)

MATT: I don't mean to be. It's just -- it's hard.

JANICE PARKMAN: (v.o., thinking) I can't do this anymore. I can't do this anymore. I wish he would just leave.

MATT: Fine. I will.

(Matt turns and leaves the room. The door slams shut behind him.)

CUT TO:



[EXT. (ODESSA) BONFIRE – BLEACHERS -- NIGHT]

(Claire and Brody are kissing in the bleachers away from the others.)

(He slides his hand up her leg. She grabs his hand to stop him.)

CLAIRE: Wait. Let's take a little break.

(She sits up.)

BRODY MITCHUM: Want to go back to the party?

CLAIRE: No, I just -- I'm going through something, and I don't know if now's the right time.

(He kisses the back of her neck.)

BRODY MITCHUM: You know what? You just need to relax.

(He starts kissing her again. Claire pushes him away.)

CLAIRE: What's gotten into you?

BRODY MITCHUM: I just really like you, Claire. Don't you like me?

(He kisses her again, this time pushing her back down against the bleachers.)

CLAIRE: No, Brody, stop.

(She rolls over to get out from under him and falls to the ground.)

CLAIRE: Ow--oh!

(He moves over her.)

BRODY MITCHUM: Don't hurt yourself.

(He continues kissing her. Claire struggles.)

CLAIRE: (panicking) No, stop it! No!

(He settles on top of her.)

BRODY MITCHUM: This is gonna happen, Claire.

(He presses his arm across her throat. Claire cries and screams.)

CLAIRE: No, please!

BRODY MITCHUM: Don't be a bitch. Let it happen!

(He reaches down between them. Claire kicks him off and scrambles to her feet to run. He gets up and pushes her into the wire fence.)

(Claire bounces off the fence and falls on a pile of wood nearby. She doesn’t move.)

BRODY MITCHUM: Claire. Claire!

(He kneels to check on her and finds a branch stuck in her neck. Brody looks around, panicking.)

(We hold on Claire. She isn’t moving.)

FADE OUT.

(COMMERCIAL SET)



FADE IN:

[EXT. (LAS VEGAS) ROAD -- DAY]

(Niki is driving. Micah is quiet in the passenger seat.)

NIKI: You haven't said a word the whole way home. Boy, that has got to be a record.

(Micah doesn’t say anything.)

NIKI: Are you hungry? You know, I was thinking that we could stop by that ice cream shop on the way home. You know, the one with those ginormous banana splits?

MICAH: Why don't you believe that Dad's innocent? I mean, you should be trying to help him.

NIKI: I know that you want to believe in your father. But I know what's best, Micah. They're gonna catch him, and he's gonna go away for a long time.

MICAH: They'll never find him.

NIKI: How do you know that? Micah, do you know where he is?

(A siren sounds behind them. Micah turns to look. Niki slows and pulls over. The officer car stops behind them.)

(The officer gets out.)

NIKI: Is there a problem, officer?

OFFICER: Mr. Linderman wants to see you.

NIKI: I'm with my son.

(The officer opens her door. Niki and Micah get out of the car. The officer shuts the door.)

FADE TO WHITE:



FADE IN:

[INT. PARTY -- NIGHT]

(The sign covering the far wall reads, VOTE PETRELLI. The room is crowded and conversations overlap over one another. Peter takes a sip of his drink. He smiles and walks over to Simone.)

PETER: So I guess sooner rather than later. (He raises his glass.) To destiny.

SIMONE: Mmm.

PETER: May we recognize it when we see it.

SIMONE: To love. May we stay away from it when it's no good for us.

(They clink glasses.

SIMONE: You know earlier today, when you were telling me how you'd changed?

PETER: Yeah.

SIMONE: I noticed it. There's just something different. It's like a look in your eye. A confidence.

PETER: There's something I should tell you. Something, uh ... I didn't think was right to say when I still worked for your father. Something I wouldn't have even said to you two days ago. I've been in love with you since the minute I first laid eyes on you.

NATHAN: (over speaker) Excuse me. Everyone excuse me.

(Simone looks beyond Peter and over at the stage where Nathan is. Peter turns to watch.)

NATHAN: I'd like to apologize about the rain. If you elect me, I promise I'll try and do something about it.

(The audience laughs. Peter barely smiles. Nathan continues with his announcement.)

NATHAN: I'd like to welcome you all here, on behalf of my family, my entire campaign staff. I'm sure that you know my brave wife would be here by my side, were she able. The life-altering event of my father's death is really what prompted me to run for Congress. My father hid a deep depression -- an illness, really -- up until the day he died. His loving wife, his attentive children, his loyal friends -- we all knew about it, and yet he suffered alone. As many of you might have read, my brother Peter had an accident. But what I have kept from the press thus far is that Peter barely survived a suicide attempt.

(He looks out at Peter. Angela turns around and looks at Peter. The crowd murmurs. Peter doesn’t move. Nathan continues.)

NATHAN: My first instinct was to keep his illness hidden. But no one should suffer alone. Because we're all connected somehow. (Peter leaves.) Everyone in this room. You, me, --

SIMONE: (softly) Peter --

NATHAN: -- everyone in this city. And we need to look out for each other.

(Peter leaves.)

FADE TO WHITE:



FADE IN:

[INT. (LOS ANGELES) HOTSPUR CAR RENTAL – NIGHT]

CAPTION:
      LOS ANGELES
      INTERNATIONAL AIRPORT

(Hiro is at the counter trying to rent a specific car.)

HIRO: Nissan versa. Nissan versa.

CAR RENTAL CLERK: That's a popular choice. Let me check to see if we still have any left.

(She turns to check the computer.)

HIRO: Nissan –

(Ando interrupts.)

ANDO: Hiro! (subtitled) We’ve got a connecting flight leaving for New York.

HIRO: (subtitled) We’re not flying.

ANDO: (subtitled) Why not?

HIRO: (subtitled) It says we rent a car.

(Hiro opens the comic book and shows the panels to Ando.)

ANDO: Eh? (subtitled) We drive all the way?

HIRO: (subtitled) Yes. In a Nissan Versa.

(Hiro matches the car to the HOTSPUR car rental brochure.)

ANDO: Ah, Hiro, (subtitled) Do you know how long that’s going to take? Suppose she doesn’t have that exact car?

(The clerk returns.)

CAR RENTAL CLERK: You’re in luck. We have one left.

(She holds the keys out.)

(Hiro takes the keys and looks at Ando.)

HIRO: (subtitled) It’s our destiny.

(Hiro turns, grabs his bags and heads out.)



[EXT. HOTSPUR CAR RENTAL -- NIGHT

(Hiro rushes outside and opens the car door. Ando gets behind the wheel. While Hiro looks at the comic book, Ando takes a moment to look at Niki’s video on his iPod.

(Ando puts his iPod down.)

(The comic book shows the NORTH LAS VEGAS highway sign. And it shows – TO BE CONTINUED.)

ANDO: (subtitled) So, where to?

HIRO: (subtitled) Las Vegas.

(Suddenly, Ando smiles.)

ANDO: (subtitled) It is our destiny.

(Ando starts the car and drives off.)

FADE OUT.

(COMMERCIAL SET)



FADE IN:

[INT. (LOS ANGELES) BAR -- NIGHT]

(Matt sits at the bar with his drink and pops a bar mix. The bartender walks up to him.)

BARTENDER: How you doing?

MATT: Well, I'm, uh --

BARTENDER: (v.o., thinking) It's a rhetorical question. Just say "fine" and order a drink.

MATT: Uh, fine. Whatever you got on tap.

(The bartender fills Matt’s order.)

MAN AT THE END OF THE BAR: (v.o., thinking) Do I have time for another one? I don't want to go home to that shrew. She's sucking the life out of me.

(The bartender puts the drink in front of Matt. He picks it up and raises his glass to the man at the end of the bar.)

MAN AT THE END OF THE BAR: (v.o., thinking) What's he looking at? What's he looking at? Barking up the wrong tree, pal. Barking up the wrong tree, pal.

(Matt sips from his drink and hears a woman’s thoughts. He looks around and sees a woman and a man sitting in a booth.)

WOMAN IN BOOTH: (v.o., thinking) What am I doing here? Am I that desperate?

MAN IN BOOTH: (v.o., thinking) She is diggin' me. I am in for sure.

(Matt finds it amusing. He looks around the room and stops at the woman sitting at the bar.)

WOMAN AT BAR: (v.o., thinking) What if I just disappeared? Would they care? Would anybody care? Would someone notice I was gone? Would anybody care?

(Thoughts fade in and out. Matt turns and sees the Haitian sitting in the bar. Then all thoughts fade away and Matt hears nothing.)

(This freaks Matt out. He drinks his beer and puts the glass down. He starts feeling woozy and starts staggering. He falls and hits the floor as he passes out.)

CUT TO:



[INT. (NEW YORK) HALLWAY OUTSIDE SYLAR’S APARTMENT -- NIGHT]

(Thunder rumbles. Mohinder leads the two officers back to Sylar’s apartment.)

MOHINDER: We were in the apartment. We saw everything.

OFFICER: Wanna tell me what you were doing in there?

MOHINDER: Please, just follow me. (They enter the apartment.) I believe this man Sylar killed my father. He has a list of targets, including a man who's running for Congress.

(Mohinder stops. The entire apartment has been cleaned out. There’s nothing left. Eden enters the apartment.)

(Mohinder goes into the back rooms. Everything is gone. He turns and looks back at Eden.)

CUT TO:



[EXT. HOTEL GARAGE -- NIGHT]

(It’s pouring outside. Nathan is on his way to his car. He’s surrounded by his entourage.)

NATHAN: He turns around to the other one and says, "Holy cow, a talking dog."

(Peter steps out and punches Nathan.)

NATHAN: Unh!

PETER: You son of a bitch!

(The security around Nathan pushes Peter up against the garage column.)

PETER: Uhh!

(Nathan rubs his cheek.)

NATHAN: Let him go.

(They let Peter go.)

NATHAN: Easy, Pete, that's our mother you're talking about.

PETER: There was no reporter on my story!

NATHAN: Yeah, there would have been, eventually. I had to take control of things before something happened. Do you under --

(Peter punches Nathan again. The security grabs Peter and pulls him away from Nathan.)

NATHAN: Ow.

(Nathan looks at Peter.)

NATHAN: You get it, right?

(Peter backs away from him.

PETER: Yeah, I get it.

NATHAN: Good man.

(Peter turns and leaves. He walks out on the sidewalk, getting soaked by the pouring rain. Thunder rumbles.)



[INT. (NEW YORK) ISAAC’S STUDIO -- NIGHT]

(Isaac sits on the lit table looking at a sketchbook. His drug paraphernalia is at his feet. He flips through the various pages. He stops at a sketch of Simone. He turns to the next page, another sketch of Simone. He continues to flip through the pages.)



[EXT. SIDEWALK -- NIGHT]

(Peter tries to hail a taxi, but they keep driving by. Finally, someone holds a red umbrella over his head. He turns around. It’s Simone.)

SIMONE: You're bleeding.

(He steps back onto the sidewalk as he rubs his face.)

PETER: Am I? Look, what Nathan said, it's not true. I didn't try to kill myself.

SIMONE: Oh, I know.

(They stop in the middle of the sidewalk.)



[INT. ISAAC’S STUDIO -- NIGHT]

(Isaac is looking at a particular sketch in the book.)



[EXT. SIDEWALK -- NIGHT]

(Peter and Simone look at each other. Peter leans forward and kisses Simone. Simone kisses him back.)



[INT. ISAAC’S STUDIO -- NIGHT]

(Isaac stares at the sketch. It’s of Simone kissing a man under a red umbrella in the pouring rain. Lightning flashes and thunder rumbles. He looks at the drug paraphernalia on the table.)

MOHINDER: (v.o.) This force, evolution, is not sentimental.



[INT. (ODESSA) – NIGHT]

ON CLAIRE: Her eyes are clouded and open.

(Someone grabs the tree branch in the back of her neck and pulls it out. The tree branch is tossed in the metal dish on the side.)

MOHINDER: (v.o.) Like the earth itself, it knows only the hard facts of life's struggle with death. All you can do it hope and trust.

(Claire’s eyes clear and she regains consciousness right before our eyes! She takes a breath and coughs.)

MOHINDER: (v.o.) That when you've served its needs faithfully, there may still remain some glimmer of the life you once knew.

(Claire looks around and down at herself.)

(TOP VIEW DOWN: Claire is cut open and spread out on an autopsy table.)

CLAIRE BENNET: Holy sh--

SMASH TO BLACK.



TO BE CONTINUED ...

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chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Avant-hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Avant-hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, Hier à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !