1x03 : Un pas de géant
[Titre : Chapitre 3 : Un pas de géant]
[Ext. Désert du Nevada. Nuit]
(Micah dort dans la voiture pendant que Niki est en train de creuser à coté de la voiture, pour enterrer le corps des deux hommes présent dans son coffre.)
{Sous-titre : Niki & Micah Sanders, environs de Las Vegas}
VOIX OFF : Quand l’évolution choisit ses chainons, il y a un prix à payer. Il formule des exigences en échanges de certains pouvoirs, et nous pouvons être amenés à faire des choses contre nature.
(Niki continue de creuser et tombe sur un crâne humain. Elle creuse un peu plus avec ses mains et découvre la main de l’homme enterrée, une bague en forme de tête de mort à son os de doigt. Elle la prend et se relève pour se diriger vers sa voiture.)
VOIX OFF : Mais soudain, ce changement qui vous promettez une vie exceptionnelle vous trahit. Cela peut paraitre cruel, mais le but de ce revirement et de nous conduire à l’auto-préservation, à la survie.
(Niki ouvre le coffre de la voiture, et on aperçoit le corps inerte de l’un des hommes.)
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[Ext. Lycée de Claire, Odessa, Texas]
(Mr Bennet et avec sa fille devant son lycée, il ouvre le coffre de sa voiture et en sort une mascotte pour l’équipe de foot).
CLAIRE : Si notre équipe gagne, ils ont déjà prévu une super fête, et bien sur j’suis invitée, mais je ne serais pas à la maison avant minuit.
{Sous-titre : Claire Bennet, Odessa, Texas}
MR BENNET : C’est sérieux ça, en pleine semaine ?!
CLAIRE : Papa, ce sera pour fêter notre victoire !
(Ils passent à coté de Brody, qui sourit à Claire).
MR BENNET : C’est lui le quater-back ?
CLAIRE : Hein ?!
MR BENNET : Celui que tu dévores des yeux, ton amoureux !
CLAIRE : C’est pas mon amoureux arrêtes ! C’est vrai il est très sympa mais… oui, c’est lui le quater-back….
MR BENNET : Si tu voulais me faire plaisir mon ange, tu fréquenterais des intellos ! Ca a plutôt bien réussi à ta mère.
(Jackie vient à leur rencontre).
JACKIE : J’adore vos lunettes Mr Bennet !
MR BENNET : Merci Jackie ! Il parait que tu es notre héroïne locale, tu as sortie un homme d’un wagon en feu…
JACKIE : Comment vous savez ça ?! Oh, c’est pas vrai, est-ce que tout le monde est au courant ?
CLAIRE : C’est passé aux infos et t’as dis à tout le lycée de regarder la télé !
JACKIE : Ca va être la base de ma campagne pour être déléguée de classe : Apporter de belles avancées aussi bien morales que sociales en accomplissant de bonnes actions. Qu’est-ce que vous en dites ?
(Elle part).
CLAIRE : haha haha, j’en dis que j’ai un truc à prendre dans mon casier…MR BENNET : Hep hep hep hep.
(Il la retient par le bras, la tire et l’embrasse sur la joue. Elle part).
BENNET: Claire. Fais attention d’accord ?
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[Int. Bureau de Hiro et Ando, Japon. Jour]
{Sous-titre : Hiro & Ando, Tokyo, Japon}
(Ando est devant son bureau, sur le site de Niki, où il enregistre le strip-tease sur son I-pod. Hiro arrive).
HIRO (sous-titré): Ando !
ANDO (sous-titré) : Où t’étais depuis deux jours ?
HIRO (sous-titré) : Je me suis téléporté dans le futur !
ANDO (sous-titré) : On n’en a pas déjà parlé ?
HIRO (sous-titré) : Alors expliques-moi ça !
(Il lui montre l’exemplaire des 9th Wonders qu’il a ramené de New-York, où il est dessiné sur la couverture en disant « I did it » = « J’ai réussit »).
HIRO (sous-titré) : Ca raconte l’histoire de mon voyage de héro.
ANDO (sous-titré) : C’est à ça que tu passes ton temps ?
HIRO (sous-titré) : Lis !
(Il tend le magasine et Ando l’ouvre et découvre les dessins racontant leurs discussion des jours précédents).
HIRO (sous-titré) : Là, je suis dans le métro au Japon. Et soudain, je suis à New-York ! 5 semaines dans le futur !
ANDO (sous-titré) : T’as bu trop de saké !
HIRO (sous-titré) : J’ai trouvé l’auteur de la BD, mais il était mort ! Après, il y a eu une explosion nucléaire ! BOUM ! Tout ça va arriver dans 5 semaines. Et nous deux, on doit l’empêcher.
ANDO (sous-titré) : C’est le saké, c’est clair !
HIRO (sous-titré) : Regarde ! toi aussi t’es dans la BD !
(Il lui montre une page représentant Hiro et Ando en train de dire les deux phrases précédentes).
HIRO (sous-titré) : comment j’aurais pu savoir que t’allais dire ça ?
ANDO (sous-titré) : On a du boulot. Si tu fais encore partie de la boite…(Il se lève et range ses affaires).
HIRO (sous-titré) : Ecoutes, si je peux te le prouver sans l’ombre d’un doute, tu viendras avec moi ?
(Sa montre sonne).
HIRO (sous-titré) : On doit y aller, tout de suite ! La vie d’une petite fille est entre nos mains !
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{Sous-titre : Peter Petrelli, Manhattan, New-York}
[Ext. Square de NY. Jour/Matinée]
(Peter est debout sur une balançoire dans un square. Il tend les bras vers le ciel, comme il l’avait fait sur le toit de l’immeuble et saute. Il tombe dans le sable la tête la première mais se relève et recommence sous les yeux d’un petit garçon.)
[Int. QG de campagne de Nathan. Jour/Matinée]
(Nathan est en train de discuter avec un de ses assistants dans son QG de campagne lorsque Peter arrive).
NATHAN : Ca marchera, on fait une collecte de fond, pas un bal. Justement, ça me rendra fiscalement responsable.
ASSISTANT : Oui. C’est certain.
NATHAN : Peter ! Tu tombes bien !
PETER : J’ai quelque chose à te dire….
NATHAN : A ton avis, rouge ou bleu ?
(Il lui montre deux cravates).
PETER : J’en sais rien, … bleu.
{Sous-titre : Nathan Petrelli, centre de Manhattan, New-York}
(Nathan regarde successivement les deux cravates).
NATHAN : Je vais mettre la rouge. Le président porte du rouge.
(Il redonne les cravates à son assistant prend Peter par l’épaule et s’en va, l’entrainant avec lui).
NATHAN : Alors, tu viens ce soir pour décompresser un peu, prendre un verre et repousser les avances de mes jolies assistantes..
PETER : Ouais, je serais là. Écoute….
NATHAN : Emilie !
EMILIE : Oui monsieur Petrelli ?
(Il se retourne vers l’une de ses assistantes et signe un dossier).
PETER : Ecoutes, j’ai encore essayé…
NATHAN : Essayer quoi ?
PETER : comment ça quoi ? Tu sais très bien de quoi je parle….. j’ai essayé de voler…
NATHAN (A Emilie) : Merci. (A Peter) : Haha, tu pourrais essayer de parler un peu moins fort ?
PETER : Tu étais là hier soir, je pouvais voler. Ce matin, plus rien. J’ai faillit me tuer en essayant.
NATHAN : Ca aurait résolu un de nos problèmes…
PETER : Je suis allé à la bibliothèque pour essayer de trouver des trucs sur les hommes volants. Je suis tombé sur ce bouquin surprenant.
(Il sort de son sac un livre et le montre à Nathan qui signe des papiers que lui tend son assistant).
PETER : Ecoute ça. Les gènes déterminent la pression sanguine ou bien l’obésité. Sur les 30 millions de possibilités, l’une d’elles peut contenir le potentiel pour que l’homme puisse voler.
NATHAN (A son assistant) : Je passerais tout à l’heure. Merci.
PETER : Ce gars sait très bien de quoi il parle !
(Nathan regarde le dos du livre avec la photo et une petite description de Chandra Suresh).
PETER : Chandra Suresh. Il enseigne la génétique en Inde. J’ai appelé. On m’a dit qu’il avait démissionné il y a 6 mois. Il parait qu’il est à New-York en ce moment ! on doit trouver ce gars là !
NATHAN : On a un problème plus urgent Peter.
PETER : Quoi ?
NATHAN : Y’a une journaliste qui fouine partout pour savoir ce qui t’a poussé à sauter de ce toit.
PETER : Nathan, on a volé. T’es pas curieux de savoir comment c’est arrivé?
NATHAN : Si, qu’est-ce que tu crois ! Je suis curieux tout autant que toi, mais là j’ai d’autre chats à fouetter tu vois. Je dois trouver le moyen d’étouffer cette histoire sinon je te garanti qu’on va passer pour une famille de malades.
PETER : Je veux savoir ce qu’il m’arrive, ce qu’i nous arrive.
NATHAN : Ecoute, j’ai des responsabilités. J’ai une élection à gagner et une famille à nourrir d’accord.
PETER : Alors ? Qu’est-ce que tu vas dire à cette journaliste ?
NATHAN : Je sais déjà ce que l’on ne peut pas lui dire. A vérité.
(Il jette le livre de Chandra Suresh sur une table).
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[Int. Appartement de Mohinder Suresh. Jour/faible luminosité]
(Mohinder est devant son ordinateur lorsqu’il entend du bruit. Il prend son revolver et voit Eden rentrer dans l’appartement avec un plat dans les mains.)
{Sous-titre : Mohinder Suresh, Brooklyn, New-York}
EDEN: C’est moi! J’ai toujours les clés. (Voyant le revolver)Je devrais peut-être te les rendre…
MOHINDER : Excuses-moi. Depuis qu’on m’a agressé, dès que j’entends du bruit… désolé.
(Il range l’arme dans un tiroir de son bureau et Eden ouvre le plat qu’elle tenait dans les mains).
EDEN : Voilà, ce sont des macaronis au fromage. C’est ce que les Américains mangent quand ils veulent se tuer à petit feu. Ton père disait que les miens étaient les meilleurs. Mais il était Indien alors… je ne sais pas si son jugement était…
MOHINDER : Merci. C’est très gentil.
EDEN : T’as l’air fatigué, ça fait combien de temps que t’as pas dormi ?
MOHINDER : Tout cet acharnement et je comprends toujours rien aux travaux de mon père.
EDEN : Et ce programme sur son ordinateur ? Tu disais qu’il avait déchiffré une espèce de code….
MOHINDER : C’est ce que je croyais. Mais cet algorithme, c’est du charabia.
(ll lui montre l’écran de l’ordinateur).
EDEN : Tu ne connais personne qui parle le charabia ?
MOHINDER : L‘homme aux lunettes en écailles. Il m’a poursuivit à travers le monde. Chenaï, Manhattan, même dans cet appartement pour trouver la clé. Mais ce truc ne veut rien dire.
EDEN : Alors pourquoi ton père aurait-il fait tout ça ?
MOHINDER : Pourquoi ? Ca a toujours été comme ça avec mon père. La moindre question amenait une autre question. Jamais une réponse. Toujours « pourquoi ? ». Il est parti et ça continue encore.
EDEN : Il reste la carte.
MOHINDER : Même chose. C’est pareil pour la carte, j’en suis au point mort. Je n’arrive pas à la déchiffrer non plus. Si seulement je pouvais trouver une des ces personnes ça confirmerais que ce qu’il a dit était vrai. Mais j’en suis loin.
EDEN : ton père avait une grande confiance en toi.
MOHINDER : Mon père se soucier uniquement de prouver qu’il avait raison. Il a quitté son pays, sa famille pour suivre cette théorie insensée. Et à présent c’est moi qui gâche ma vie à essayer de prouver qu’il n’était pas fou. Et tout ça pour quoi ?
(Il prend l’ordinateur, le ferme et le balance à l’autre bout de la pièce.)
EDEN : Non !
(Elle va ramasser l’ordinateur).
MOHINDER : Excuses-moi, je suis à bout de nerfs.
(Ils découvrent un petit calepin, coincé sous l’ordinateur. Ils l’ouvrent et y trouvent les notes de Chandra Suresh avec notamment l’adresse de Sylar à New-York. Puis, à la fin de calepin se trouve une clé, que Mohinder prend dans ses mains).
EDEN : Qu’est-ce que c’est ?
MOHINDER : Encore une autre question…..
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[Int. Salle d’interrogatoire, Los Angeles. Jour]
(Matt se fait interroger par Audrey).
MATT : Je ne sais pas comment vous expliquez ça….
{Sous-titre : Matt Parkman, bureau du FBI, Los Angeles}
MATT : J’ai entendu les appels d’une petite fille apeurée. Je suis allé vers elle, c’est tout ce qui s’est passé.
AUDREY : Alors donc vous entrez, vous trouvez la gosse dans le placard, et après vous nous sortez le nom de Sylar alors qu’on est très peu de personne à le connaitre.
MATT : Non, c’était… c’était comme si il y avait quelqu’un qui me parlait, sauf que c’était dans ma tête.
AUDREY : Et qu’est-ce qu’elles vous ont dis d’autres ces voix ? Elles vous ont ordonné de faire d’autres choses ? Braquer un magasin ? Tuer le président ?
MATT : Non. J’ai l’impression d’arriver à entendre ce que les gens pensent. Un truc comme ça je ne sais pas.
AUDREY : Vous pouvez me dire à quoi je pense ?
MATT : Non, c’est pas un truc que je contrôle. Ca vient, et ça repart.
AUDREY : Essayons, Jeanne d’arc, j’ai l’esprit ouvert.
MATT : Vous me prenez pour un dingue c’est ça ? Ou un débile ?
AUDREY : Ou un mec très fort. Arrêtez de me faire perdre mon temps.
AUDREY (dans sa tête) : Parkman, j’en ai besoin encore plus que vous. Personne ne croit en moi.
MATT : Ah bon personne ne croit en vous ? Je sais ce que c‘est. Je vais rester ici encore combien de temps ?
AUDREY : Ca dépend. Ca vous direz de bosser avec le FBI ?
(Matt hoche la tête en signe d’affirmation).
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[Ext. Lycée de Claire, Odessa, Texas. Jour]
(Claire est en train de prendre des livres dans son casier quand Zach arrive).
ZACH : Claire ! Attends qu'est-ce que tu fais ? Tu ne vas pas partie à un match comme ça alors que la bande… la bande de tes exploits se balade dans la nature !
CLAIRE : Si quelqu’un met la main dessus on dira seulement que c’est un pro des effets spéciaux qui s’est tapé un gros délire. Maintenant t’es gentil j’aimerais retrouver ma vie ici.
ZACH : Alors tu t’arrêtes là ? Tu vas aller agiter des pom-poms, tu vas gigoter dans tous les sens, comme ça, comme les autres filles.
CLAIRE : Ouais c’est ça en fait !
ZACH : Masi t’es pas comme elles. T’es différentes de nous t’entends? Tous ces trucs là tu t’en balances. L’école, les profs, tout ça ça compte plus. Laisse tomber les pom-poms, les cheerleaders, tout ça tu balayes. T’es plus cette fille là.
CLAIRE : J’suis qui d’après toi ? Oh c’est trop bien ouais je sais : plonger dans une broyeuse sans me faire mal, super j’ai un bel avenir. Comme métier, je peux faire soit monstre soit cobaye, surement les deux je pense. Excuses-moi mais moi j’ai envie d’être normale. Tu devrais essayer.
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[Int. Loft d’Isaac. Jour/Faible luminosité]
(Simone est en train d’emporter plusieurs peintures lorsqu’Isaac arrive chez lui).
ISAAC : Qu’est-ce que tu fais là ?
{Sous-titre : Simone Deveaux & Isaac Mendez, New-York}
SIMONE : La porte était ouverte. Tu dois te remettre au travail. Tu es éditeur, la BD est en retard !
ISAAC : Tu voulais me les prendre !
SIMONE : Oui. Pour les vendre dans ma galerie, et avec l’argent on pourra t’envoyer dans un centre pour te soigner.
ISAAC : Non, je ne vais pas retourner en désintox.
SIMONE : J’ai trouvé tout tes trucs. Les drogues, et tout le reste. J’ai tout jeté.
ISAAC : Alors comment je vais peindre le futur ?
SIMONE : Personne ne peut peindre le futur, c’est un délire de drogué !
ISAAC : Je ne délire pas, regardes toutes ces peintures ! Elles se sont toutes réalisées, sans exception !
SIMONE : J ‘imagines que ça inclus aussi cette peinture de New-York atomisé, que tu as fait sur le sol.
(Ils se placent au centre de la pièce et regarde la peinture sous leurs pieds).
ISAAC : Ouais. Je ne sais pas quand, ni comment ça va se produire mais…. Mais je sais que je dois l’empêcher.
(Il s’approche de Simone et prend son visage dans ses mains).
ISAAC : Je n’ai pas envie de te perdre Simone. Mais si tu ne crois pas en moi, il faut mieux que tu t’en ailles.
SIMONE : Parfait. Puisque tu sais peindre le futur, tu n’as qu’à peindre une toile sans moi dedans.
(Elle part et le portable de Isaac sonne. Isaac décroche. Hiro est au téléphone en train de lui parler en Japonais).
ISAAC : Allo ? Arrêtez je ne comprends rien de ce que vous dites. Faut plus appeler ici, vous vous trompez de numéro. Mauvais numéro !
(Il raccroche et balance violemment des objets sur le sol).
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[Ext. Rue de Tokyo, Japon. Jour]
(Hiro raccroche d’avec Isaac et Ando arrive et le suit).
ANDO (sous-titré) : Tu appelles qui ?
HIRO (sous-titré) : L’auteur de la BD. Pour l’avertir de ce qui va se passer. Il raccroche à chaque fois.
ANDO (sous-titré) : Parce que tu es fou ! Je voudrais pouvoir te raccrocher au nez.
(Ils s’arrêtent.)
HIRO (sous-titré) : C’est ici !
(Il montre la scène sur la BD que Hiro a dans les mains).
HIRO (sous-titré) : Une petite écolière va traverser devant un camion. Et on doit la sauver, tu vois ?
ANDO (sous-titré) : Quelle écolière ?
(Un groupe de jeunes filles en uniforme passe devant eux).
ANDO (sous-titré) : D’accord, laquelle ?
HIRO (sous-titré) : J’en sais rien.
(Il regarde la BD).
HIRO (sous-titré) : Elle a un ruban rouge dans les cheveux. Je vais par là, toi par là !
(Il montre les directions avec son doigt et par en courant. Il passe entre les jeunes filles pour voir si l’une d’entre elles n’a pas un ruban dans les cheveux et en aperçoit une mais qui se révèle n’être qu’un écolière qui écoute son baladeur. Il s’excuse puis continu de chercher. Il finit par voir la jeune écolière en question qui dit au revoir à ses amies avant de traverser la rue alors qu’un camion arrive au loin).
HIRO (sous-titré) : Ando ! Arrête ce camion !
(Ando se retourne, voit le camion et court, mais le onducteur fait un écart et se précipité vers la petite fille).
ANDO (sous-titré) : Arrêtez ! Attention !
(Au moment où le camion va heurter la petite, Hiro se concentre et stoppe le temps. Il regarde autours de lui, émerveillé, puis e jette sur l’écolière pour la pousser hors d’atteinte du camion lorsque le temps reprend son cours).
HIRO : Yataa ! (sous-titré) : J’ai réussit !
(Il se précipite vers Ando et les deux hommes se sautent dans les bras).
ANDO (sous-titré) : Tu as réussi !
HIRO (sous-titré) : Alors, tu me crois maintenant ? Tu viendras avec moi ?
(Ando le regarde, stupéfait et ne sachant pas quoi répondre).
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[Ext. Désert du Nevada. Jour]
(Niki est en train d’enterrer les hommes de Linderman. Elle termine puis retourne à la voiture où elle prend dans sa main la bague en forme de tête de mort qu’elle a trouvé sur les lieux et se regarde dans le rétro. Micah, qui était sur la banquette arrière, se réveille).
MICAH : Salut !
NIKI : Bonjour mon cœur ! Tu as bien dormi ?
MICAH : Ouais. On est où là ?
(Il se lève et passe sur la siège avant. Niki démarre la voiture et part).
NIKI : On va rendre visite à ta grand-mère.
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[Int. Maison de Mme Hawkins. Jour]
(Niki frappe à la porte de la mère de DL et celle-ci vient ouvrir Elle et Micah se saute dans les bras).
MME HAWKINS: Micah ! Ohhh!
MICAH : Grand-mère !
MME HAWKINS : Ohhh ! Mais qu’est-ce que tu as grandis !
MICAH :Tu dis tout le temps ça.
MME HAWKINS : c’est vrai ?
MICAH : Ouais c’est vrai.
MME HAWKINS : Allez vas vite jouer chéri !
(Micah part, laissant Niki et sa belle-mère seule à seule).
MME HAWKINS : Tu es maigre.
(Niki entre et ferme la porte. On retrouve les deux femmes dans la cuisine).
MME HAWKINS : Je sais ce que c’est, d’élever un garçon toute seule. D’avoir tant de choses à faire qu’on voudrait pouvoir se dédoubler. Mais ce petit a besoin de plus que ce que tu ne lui offre. Il a besoin de stabilité et de fermeté et je peux lui en procurer.
NIKI : Pourquoi ? Parce que DL est un citoyen modèle sans doute ?
MME HAWKINS : Mon fils, qui est aussi ton mari, est un homme bien.
(Niki s’avance et pose sur la table la bague qu’elle a prise à l’un des corps).
NIKI : Ca vous dit quelque chose ? Je l’ai trouvé dans le désert.
MME HAWINS : Ca devrait me dire quoi exactement ?
NIKI : Cette bague appartenait à l’un des mecs que DL a buté. Je l’ai prise dans la tombe. Dans la bande de votre fils, tout le monde portait ça.
MME HAWKINS : DL n’est pas un meurtrier, il n’a tué personne. Et il ne le fera jamais.
NIKI : Faux ! Il a pris le fric de Linderman, s’est tiré avec 2 millions de dollars et ensuite à tué ses hommes.
MME HAWKINS : Mon fils a été piégé. Et il serait en train de moisir en prison s’il ne s’était pas fait la belle. En plus, si DL avait 2 millions de dollars, il serait sûrement sur une île quelque part à couler des jours heureux, avec son fils.
NIKI : Je ne veux plus que vous voyez mon fils, sortez de sa vie !
MME HAWKINS : Oui, et bien pas mal de gens veulent de l’eau glacée en enfer et c’est pas pour autant qu’ils en auront.
NIKI : Vous ne pouvez pas imaginer ce que je suis capable de faire.
(Niki reprend la bague et s’en va).
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[Int. Bureau de la FBI. Jour]
(Matt est dans un couloir avec Audrey, ils marchent).
MATT : Excusez-moi, je vais vous suivre encore longtemps comme ça ?
AUDREY : Je veux que vous lui parliez pour découvrir ce qu’elle sait.
MATT : Parler à qui ?
AUDREY : Molly Walker, la petite fille que vous avez trouvée. On la garde ici en sécurité le temps de savoir quoi faire d’elle. Elle est traumatisée, ses deux parents se sont fait tuer sous ses yeux, elle n’a pas dit un mot depuis qu’on l’a amenée ici.
MATT : Et pourquoi elle me parlerait à moi ?
AUDREY : Si vous lisez dans les pensez elle n’aura pas à le faire.
MATT : Qui est Sylar, qu’est-ce qu’il a fait ?
AUDREY : J’ai remonté une piste à travers une douzaine d’états. Que des victimes empalées sur des objets ménagers, les os brisés, aucune d’entre elles n’avaient d’ecchymoses, pas de traces de bagarres. Seules quelques victimes avaient été mutilées à la tête ou à la nuque alors personne n’a fait le lien.
MATT : Vous pensez que c’est ce type ?
AUDREY : Je pense qu’il faut agir vite si l’on ne veut pas que ça vire au cauchemar.
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[Int. Appartement de Sylar, NY. Jour/Faible luminosité]
(Mohinder frappe à la porte de Sylar. Eden se tient derrière lui en retrait).
MOHINDER : Monsieur Sylar, vous êtes là ?
EDEN : Qu’est-ce que tu vas faire si tu tombes sur lui ?
MOHINDER : Si c’est Sylar qui a tué mon père, je veux savoir pourquoi.
(Il sort la clé du carnet et essaye d’ouvrir la porte de l’appartement, sans succès).
MOHINDER : C’était un peu trop facile pour être vrai.
EDEN : Allez on s’en va.
MOHINDER : Non, les réponses se trouvent peut-être derrière cette porte.
EDEN : tu vois bien que c’est fermé allez, j’aime pas ça.
(Mohinder sort un tournevis de son sac et force la porte).
EDEN : Est-ce qu’on peut s’en allez vite s’il te plait….(Mohinder défonce la porte et entre) Ou on peut aussi rentrer par effraction.
(Mohinder et Eden rentre dans la pièce et regarde autours d’eux. Mohinder prend son appareil photo et en prend plusieurs des diverses pièces de l’appartement. Il y trouve notamment le livre écrit par son père. Eden regarde un livre montrant des crânes ouverts, cerveau à vif).
EDEN : Génial comme lecture avant de dormir.
(Il tombe sur une pièce sécrète où l’on voit par exemple une carte identique à celle de Chandra et Mohinder.)
MOHINDER : Regardes ça.
EDEN : Cette carte avec ses fils c’est exactement comme celle de ton père.
MOHINDER : Pas tout à fait, il y a plus de fils, beaucoup plus.
(Mohinder prend des photos et Eden pointe un article de journal montrant Nathan).
EDEN : Je connais ce type, il se présente au Congrès.
MOHINDER : Et sa vie est peut-être en danger.
EDEN : Oh allez, on peut partir maintenant ?
MOHINDER : Pas encore.
(Il rentre dans une autre partie de la pièce où « J’ai péché » et « Pardonnez moi » sont écrit sur les murs).
MOHINDER ; Oh non, dans quoi mon père avait-il mit les pieds ?
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[Int. Locaux du FBI. Jour]
(Matt et Audrey sortent de l’ascenseur et marchent dans un couloir).
AUDREY : On l’a mise ici dans une pièce sécurisée.
(Soudain, on entend un cri de petite fille. Audrey et Matt se mettent à courir en sortant leur arme).
AUDREY : C’est lui. C’est Sylar !
(Un homme tire Molly Walker hors d’une pièce au moment où Matt et audrey arrivent. Audrey le tient le joue).
AUDREY : Bouges pas !
(Sylar s’enfuit et Audrey lui cour après. Matt voit un homme suspendu au mur, une chaise enfoncée dans le ventre. Il va vers la petite Molly, encore sous le choc.)
MATT : Hey, hey. Tu te souviens de moi ? C’est fini. C’est fini, t‘as rien à craindre.
MOLLY (dans sa tête) : Comment il m’a retrouvé, comment il m’a retrouvé ?MATT : Aucune importance. Aucune importance, t’es en sécurité maintenant. Ca va aller. Ne crains rien, ça va aller.
(Molly lui saute dans les bras. Pendant ce temps, Sylar court toujours, Audrey à sa poursuite. Ils se retrouvent devant un mur).
AUDREY : Les mains en l’air ! Si tu fais le malin, je te descend !
(Par la force de sa pensée, Sylar oblige Audrey à reculer contre le mur et à pointer son arme vers sa propre tempe. Matt arrive et tire sur Sylar.)
MATT : Ca va ?
(Audrey opine. Par derrière, on voit sylar se relever comme si aucune balle ne l’avait touché. Puis il disparait).
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[Int. Dans un avion menant vers les USA. Jour]
(Hiro et Ando sont dans un avion. Ils sont séparé par une dame, et Hiro et en train de lire sa BD).
ANDO (sous-titré) : Je ne comprends rien. T’as dit que tu m’avais appelé quand tu étais dans le futur.
HIRO (sous-titré) : Oui, et alors ?
ANDO (sous-titré) : Alors je devrais être chez moi à attendre ton appel.
HIRO (sous-titré) : On modifie le futur. En intervenant, on a changé quelque chose.
ANDO (sous-titré) : Et si on aggravait la situation ? Si il doit y avoir une explosion nucléaire, ne devrait-on pas s’éloigner de la bombe ?
HIRO (sous-titré) : Un héro ne fuit pas son destin. Je me demande…. Si je dois cacher ma véritable identité. Je pourrais mettre un costume !
ANDO (sous-titré) : si tu parles de cape et de collants je rentre chez moi !
HIRO (sous-titré) : Tu ne peux pas rentrer. La BD dit qu’on prend l’avion ensemble, alors on prend l’avion ensemble.
ANDO (sous-titré) : Elle dit qu’on doit voyager en classe éco ?
(Hiro lui tend la BD où on le voit avec la dame adossé à son épaule. Effectivement, quelques instant plus tard, la dame se tourne et s’appuie sur Ando. Hiro rigole).
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[Int. Hall d’entrée de l’immeuble de Charles Deveaux. Jour]
(Simone arrive dans l’immeuble de son père et croise Peter qui sort de l’ascenseur).
{Sous-titre : Simone Deveaux & Peter Petrelli, domicile de Charles Deveaux}
PETER : Simone !
SIMONE : Salut ! J’allais justement monter voir mon père. Où tu vas comme ça, c’est pas toi qui est de garde ?
PETER : Je suis juste venu briefer ma remplaçante et dire au revoir à ton père.
SIMONE : Quoi ?!
PETER : Ecoutes…
SIMONE : Non…
PETER : J’ai démissioné.
SIMONE : Pourquoi ?
PETER : J’ai contacté l’agence et je les ai avertis ce matin.
SIMONE : Mais… mon père.
PETER : Caroline va très bien s’occuper de lui.
SIMONE : Mais c’est pas pareil, c’est pas toi.
PETER : J’suis… j’suis pas vraiment à ma place ici, j’suis pas fait pour ça du tout, c’est assez difficile à expliquer.
SIMONE : Je veux que tu essaie.
PETER : En fait, j’essaie depuis toujours de sauver le monde. Masi à une petite échelle, et aujourd’hui je crois que je suis fait pour un truc plus grand. Oui, un truc plus important, j’en suis convaincu maintenant. Voilà, tu m’as demandé et j’ai essayé de te dire ce que je ressens.
(Simone opine, ils se sourient et Peter commence à partir).
SIMONE : Tu vas me manquer.
PETER : On est à New-York Simone, on finira bien par se croiser un des ces quatre.
SIMONE : Qui sait, peut-être même avant.
(Ils partent).
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[Ext. Plage du Texas. Nuit]
(Les élèves du lycée de Claire et elle-même sont sur la plage autours d’un feu. Jackie raconte son soi-disant sauvetage.)
JACKIE : Il y avait pleins de flammes. C’était carrément l’enfer. Et j’entendais ce bonhomme qui toussait, quelque part dans le wagon. Seulement il y a avait pleins de fumée, j’y voyais rien. Oui j’ai eu trop peur pour ma vie je te jure.
(Claire est à côté du feu. Brody arrive derrière elle).
BRODY : Jolie mascotte !
CLAIRE : Si tu savais, ça m’a pris toute la nuit pour la rembourrée. Je l’ai remplie de papier journal.
BRODY : Moi j’aurais foutu des pétards à la place, mais ça n’engage que moi.
CLAIRE : Ca aurait pu être cool aussi.
(Brody se penche vers elle et la tire en arrière par les hanches).
BRODY : Fais gaffe, si tu reste trop près tu vas crâmer toi aussi.
CLAIRE : J’suis pas aussi inflammable que la mascotte.
BRODY : Ted Lagerwood a de la boisson dans son van.
(Il lui fait signe de venir et prend deux verres).
CLAIRE : T’es sûr qu’on risque rien ?
BRODY : On est à 50 bornes de chez nous détends-toi. Jackie m’a dit que tu voulais rencontrer tes vrais parents.
CLAIRE : Normalement c’était un secret, bonjour la fuite !
BRODY : Attends, on dirait que tu ne connais pas Jackie, sérieux. Alors c’est ça qui te déprime ? Cette histoire d’adoption. J’espère que… j’espère que tu viens pas de l’apprendre.
CLAIRE : Ha non non non non, mes parents me l’ont dit quand j’étais petite. Tu trouve que je suis déprimée ?
BRODY : Ouais, t’es pas comme d‘habitude. Je sûr qu’il y a un truc qui va pas.
CLAIRE : Comment tu peux savoir que je ne vais pas bien, tu ne me connais pas assez pour ça.
BRODY : Premièrement tu ne bois jamais de lait, que du chocolat. Tu dessines des magnifiques petites sirènes dans les marges de tes cahiers, tu mets des crackers dans tes sandwiches pou qu’ils croustillent. Et tu es toujours la première à rire quand on fait des vannes. Bah ça fait longtemps que je n’ai pas entendu ton rire. Ces derniers temps, t’as l’air trop triste.
CLAIRE : Ca se fait pas d’espionner Brody.
BRODY : Claire, je veux te faire rire ce soir c’est mon défi.
(La mascotte derrière Claire explose).
CLAIRE : Haha, tu lui as mis des pétards dans la tête rien que pour moi ?
(Brody se penche et embrasse Claire. Ils partent tous les deux main dans la main mais ils sont observés par une autre élève, Lori).
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[Int. Maison des Parkman. Nuit]
(Janice est sur le lit devant son ordinateur, Matt arrive).
MATT : Salut ! C’est gentil d’avoir attendu. Je sais, excuses-moi j’ai manqué notre rendez-vous.
JANICE : Ca ne fait rien.
MATT : Si au contraire, je suis désolé, je devais appeler et…. Je voulais le faire mais, j’ai eu une journée de dingue. Tu ne vas jamais croire ce qui m’est arrivé. C’est fou, c’est incroyable, j’ai… je ne sais pas par où commencer !
JANICE : Alors commences pas.
MATT : Pardon ? Ca veut dire quoi ça ? T’as attendu toute la soirée pour me dire que tu ne voulais pas me parler.
JANICE : Je n’ai pas du tout envie qu’on s’engueule alors je préfère me taire pour ne pas que ça arrive. Je fais beaucoup d’efforts Matt. Je sais parfaitement que notre mariage ne représente plus rien pour toi…
MATT : Quoi ?! Mais si bien sûr que si, mais de quoi tu parles ? J’ai plein de choses à gérer en ce moment, c’est pas évident.
JANICE : Tout comme moi ! Je ne sais pas, normalement quand la femme devient associé et qu’elle s’épanouit dans son boulot le mari est content, mais là, j’ai l‘impression que tu m’en veux d’avoir réussi parce que toit tu t’es planté.
MATT : Je ne fais pas exprès. Ce qu’il y a c’est que…. c’est dur.
JANICE (dans sa tête) : Je ne peux plus continuer comme ça. Je voudrais que tu t’en ailles.
MATT : Très bien, je pars.
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[Ext. Gradins d’un stade au Texas. Nuit]
(Claire et Brody s’embrasse dans les gradins d’un stade. Brody remonte sa main le long des cuisses de Claire mais celle-ci l’arrête).
CLAIRE : Attends. Arrêtes s’il te plait.
(Ils se relèvent et Claire lui tourne le dos).
BRODY : Tu veux retourner à la fête ?
CLAIRE : Non, c’est juste que… j’suis pas hyper bien en ce moment je crois que j’ai pas très envie de ça.
(Il recommence à l’embrasser dans le cou).
CLAIRE : Arrêtes.
BRODY : Tu sais ce qui ne va pas ? T’es trop tendu, il faut te laisser aller.
(Il réessaye de l’embrasser mais Claire le repousse une nouvelle fois).
CLAIRE : Mais arrêtes, qu’est-ce qu’il te prend ?
BRODY : Tu me plais Claire je te jure, je ne te plais pas moi ?
(Il l’a pousse en arrière et s’allonge sur elle malgré ses protestations).
CLAIRE : Non ! Brody, Brody stop !
(Elle tombe des gradins mais il ne la lâche pas).
BRODY : Tu vas te faire mal !
CLAIRE : Ah ! Non ! Non, laisses moi !
(Elle parvient à se relever et s’enfuit de quelques pas. Il la rattrape et la pousse en avant. Elle tombe et se tue, une branche de bois lui rentrant dans le cerveau).
BRODY : Claire ! Claire !
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[Ext. Voiture de Niki, désert du Nevada. Jour]
(Niki et Micah sont dans la voiture en plein milieu du désert).
NIKI : T’as pas dit un mot de tout le trajet. Va falloir le marquer ça, c’est vraiment un exploit. T’as faim oh oui tiens, j’ai une idée, on pourrait aller chez le marchand de glaces près de la maison. On va se manger 2 énormes banana split.
MICAH : Pourquoi tu ne crois pas que papa est innocent ? J’sais pas, tu devrais essayer de l’aider un peu.
NIKI : Je sais que tu veux avoir confiance en ton père. Mais je sais aussi ce qui est bien et ce qui ne l’ai pas. Ils vont l’attraper et là ils vont l’enfermer pendant longtemps crois-moi.
MICAH : Ils ne le trouveront jamais.
NIKI : Comment tu le sais ? Micah, tu sais où il est ?
(Une sonnerie de police se fait entendre).
NIKI : C’est rien.
(Niki se gare sur le bas côté et le policier descend de son véhicule).
NIKI : Y’a un problème monsieur l’agent ?
AGENT : Monsieur Linderman veut vous voir.
NIKI : Je suis avec mon fils.
(L’agent de police ouvre la portière pour lui dire de sortir de la voiture. Niki et Micah sortent et suivent l’agent).
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[Int. Salle de réception de New-York. Nuit]
(Peter boit un verre lors d’une soirée donnée par Nathan pour promouvoir son élection. Il aperçoit Simone et va lui parler).
PETER : Tu avais raison, ça n’a pas été très long.
(Elle sourit et ils lèvent leur verre).
PETER : Au destin ! J’espère que l’on saura le reconnaitre quand il se présentera.
SIMONE : A l’amour ! J’espère que nous saurons l’éviter quand il nous fait du mal.
(Ils boivent).
SIMONE : Ce matin, quand tu m’as dit que tu avais changé.
PETER : Oui ?
SIMONE : Je l’avais remarqué. Il y a quelque chose de différent. Quelque chose dans ton regard. De l’assurance.
PETER : J’aimerais te dire une chose. C’est un peu délicat. C’est une chose que je ne voulais pas te dire quand je travaillais pour ton père. Une chose que je n’aurais jamais osé te dire il y a encore 2 jours. Je suis tombé amoureux de toi à la minute où mon regard s’est posé sur toi.
(Nathan arrive sur l’estrade à ce moment là).
NATHAN : S’il vous plait ! Votre attention s’il vous plait ! Tout d’abord je tiens à m’excuser pour la pluie, si je suis élu je promets de faire quelque chose.
(L’assistance rigole).
NATHAN : Je vous souhaite à tous la bienvenue. Au nom de ma famille et de toute mon équipe. Je suis sûr que vous savez que ma courageuse épouse serait ici, à mes côtés si elle le pouvait. Le décès de mon père il y a 6 mois est ce qui m’a vraiment poussé à me présenter au Congrès. Mon père a caché une grave dépression, une maladie en réalité, jusqu’au jour de son décès. Son épouse aimante, ses enfants attentionnés, ses amis, nous savions tous que cet homme était malade et pourtant il a souffert seul. Comme vous avez pu le lire dans la presse mon frère Peter a eu un accident. Tout au moins, c’était la version officielle jusqu’ici. Mais pour être très franc avec vous, il a tenté de se suicider.
(Tout le monde se tourne vers Peter).
NATHAN : Ma première réaction fut de tenir sa maladie secrète, mais personne ne doit souffrir seul. Parce que nous sommes tous unis les uns aux autres, nous tous ici ce soir…
(Peter s’en va).
SIMONE : Peter.
NATHAN : … vous moi, tous les gens de cette ville et nous devons veiller les uns sur les autres.
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[Int. Aéroport de LA. Jour]
(Hiro est à l’accueil et souhaite se procurer une voiture).
{Sous-titre : Aéroport international, Los Angeles}
HIRO : On veut ça ! On veut ça.
(Il lui montre une publicité montrant la Nissan versa).
HOTESSE : c’est le véhicule le plus demandé. Attendez un moment, je vais voir s’il nous en reste.
HIRO : On veut ça.
ANDO (sous-titré) : Hiro ! On a une correspondance pour New-York.
HIRO (sous-titré) : On ne prend pas l’avion !
ANDO (sous-titré) : Quoi ?!
HIRO (sous-titré) : Regardes, on doit louer une voiture.
ANDO (sous-titré) : On va faire le trajet en voiture ?!
HIRO (sous-titré) : Avec celle-ci exactement.
(Il lui montre la BD et la publicité pour comparer).
ANDO (sous-titré) : Tu sais la temps que ça va prendre ? Et si ils n’ont pas exactement la même.
(L’hôtesse revient avec des clés qu’elle tend à Hiro et Ando).
HOTESSE : Il m’en reste une ! Vous avez de la chance !
(Hiro prend les clés et regarde Ando).
HIRO (sous-titré) : C’est notre destin !
(Ils sortent et vont dans la voiture. Hiro lit sa BD pendant que Ando finit de regarder le strip-tease de Niki sur son I-Pod).
ANDO (sous-titré) : Où va-t-on ?
HIRO : Las Vegas.
ANDO (sous-titré) : C’est notre destin !
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[Int. Bar de Los Angeles. Nuit]
(Matt est assit au comptoir et mange des pistaches. Le barman arrive).
BARMAN : Ca va aujourd’hui ?
MATT : Mouais… bah je suis un peu…
BARMAN (dans sa tête) : Je te demande ça pour la forme. Réponds juste bien et passes ta commande.
MATT : Bah bien. Un demi s’il vous plait.
(Matt entend les pensées des personnes autours de lui).
HOMME 1 (dans sa tête) : J’ai le temps d’en prendre un autre. J’ai as envie de rentrer voir cette chieuse qui me bouffe la vue.
(Matt lui fait un signe amical).
HOMME1 (dans a tête) : Qu’est-ce qu’il cherche lui ? Tu t’es gourré de mec mon pote.
(Matt regarde un homme et une femme qui font apparemment connaissance).
FEMME1 (dans sa tête) : Qu’est-ce que je fais ici ? Pourquoi je suis venue ? Je suis si désespérée que ça ?
HOMME2 (dans sa tête) : Elle est en train de m’allumer.
FEMME1 (dans sa tête) : Si désespérée…
HOMME2 (dans a tête) : Elle m’allume ça se voit !
FEMME2 (dans sa tête) : Et si je disparaissais. Qui s’inquièterait, qui s’en préoccuperait ? Il leur faudrait combien de temps pour remarquer que je ne suis plus là ? Combien de temps ?
FEMME3 (dans sa tête) : J’ai bien fait d’aller chez le coiffeur aujourd’hui, ça me rajeunit cette couleur !
HOMME (dans sa tête) : Faut pas que j’oublie d’appeler mon frère.
(Matt aperçoit l’Haïtien dans un coin. Il se concentre sur lui mais il n’entend pas le moindre son. Il oit encore une gorgée, se lève, mais il a la tête sui tourne et lorsqu’il essaye de faire quelques pas, il s’effondre).
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[Int. Appartement de Sylar à New-York. Nuit]
(Mohinder et Eden reviennent à l’appartement de Sylar accompagnés par des policiers).
MOHINDER : On y était je vous dis, on a tout vu.
POLICIER : Vous pourriez me dire ce que vous faisiez à l’intérieur ?
MOHINDER : Venez s’il vous plait. Je crois que ce Sylar a tué mon père. Il a une liste de cible dont notamment un homme qui se présente au Congrès…
(L’appartement est vide, ils fouillent partout mais rien n’a été laissé).
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[Ext. Parking souterrain de NY. Nuit]
(Nathan se fait raccompagné par ses gardes du corps vers une voiture lorsque Peter arrive).
NATHAN : … il se tourne vers l’autre et dit ça alors, un chien qui parle !.....
(Peter arrive et le frappe).
PETER : Espèce d’enfoiré !
(Les gardes du corps plaquent Peter contre le mur).
NATHAN : Laissez-le. Du calme Peter, je suis ton frère je te le rappelle.
PETER : Aucun journaliste n’a pondu de papier sur mon histoire. !
NATHAN : Il y aurait fini par en avoir un. Je devais réagir rapidement si je ne voulais pas que tout ça prenne des proportions…
(Peter le refrappe).
NATHAN : Ahhh ! T’as compris j’espère ?
PETER : Ouais, rassures toi !
NATHAN : Super !
(Peter part).
(Flash d’Isaac dans son loft en train de regarder son cahier de dessin et de fumer.)
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[Ext. Rue de NY. Nuit]
(Peter essaye de trouver un taxi et Simone arrive derrière lui).
SIMONE : Tu saignes !
PETER : Hein ?!
(Ils s’abritent sous le parapluie rouge de Simone).
PETER : Ecoutes, ce que Nathan a dit, c’est n’importe quoi, j’ai pas voulu me suicider, c’est faux.
SIMONE : Oui je sais.
(Flash d’Isaac qui regarde un dessin. Puis on revient sur Peter et Simone qui s’embrasse, puis sur Isaac qui voit un de ses dessins montrant Peter et Simone s’embrassant sous le parapluie rouge. Il regarde ensuite sa drogue avec envie).
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[Int. Morgue du Texas. Nuit]
(Claire est sur une table d’autopsie, un médecin légiste retire le morceau de bois de son crâne).
VOIX OFF : Cette force qui anime l’évolution ne fait pas dans la compassion. Tout comme la Terre, l’évolution ne connait que la dure réalité du combat de la vie contre la mort. Où nous ne pouvons espérer et croire qu’après avoir fidèlement répondu à ses besoins.
(Sur la table d’autopsie, Claire se réveille).
VOIX OFF : Il puisse encore rester une lueur de notre vie passée.
CLAIRE : Qu’est-ce que…
A SUIVRE