102 : DECOUVERTES EN SERIE
[Ext. Toit d’un immeuble, NY. Jour]
(Peter est sur le toit d’un immeuble, il regarde le ciel).
VOIX OFF : Nous pensons tous être maître de notre destin. D’être capable de décider de notre sort. Mais avons réellement décidé de nous élever ou de chuter ? Ou est-ce qu’une force qui nous dépasse nous montre le chemin ?
(A l’image de l’épisode précédent, Peter ouvre ses bras vers le ciel et tombe).
VOIX OFF: Est-ce l’évolution qui nous prend par la main ? Est-ce la science qui nous guide ? Ou est-ce Dieu qui intervient, pour nous protéger ?
(Peter est rattrapé par Nathan avant d’atteindre le sol. Brusquement, Peter se réveille à l’hôpital, Nathan à ses côtés.)
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[Int. Chambre d’hôpital, NY. Jour]
(Nathan est au chevet de Peter, qui vient de se réveiller.)
NATHAN : Doucement, doucement, calmes-toi.
PETER : Où on est ?
NATHAN : A l’hôpital.
PETER: Qu’est-ce qui s’est passé?
NATHAN : Tu ne te rappelles pas ?
PETER : Non.
NATHAN : Tu as sauté d’un immeuble…
PETER : J’ai sauté mais…
NATHAN : Tu as plongé d’une tour de 15 étages, sous mes yeux. Tu as fait une tentative de suicide. Tu étais assez remonté hier, mais chez toi c’est un peu une habitude.
PETER : Qu’est-ce que tu me racontes ? Nathan, je n’ai jamais voulu me suicider. Tu étais dans la ruelle en bas, j’ai sauté mais… toi tu, oui, tu as volé !
NATHAN : Euh, quoi ?
PETER : Tu as volé pour me rattraper !
NATHAN : Tu t’es balancé de l’immeuble Peter. Tu es tombé de 8 mètres et c’est l’escalier qui a freiné ta chute. Moi, j’suis monté te chercher et je t’ai descendu par le même chemin. Pour le reste je pense que tu délire, tu me suis.
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[Ext. Accident de train, Odessa, Texas. Jour] (Flash-back de l’accident de train. On voit claire entrer dans le train accidenté et sortir un homme des flammes. Transition avec le journal local, posé sur la table des Bennet, « Explosion d’un train : Une mystérieuse inconnue sauve un homme ».)
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[Int. Cuisine des Bennet, Odessa, Texas. Jour]
(Claire lit le journal, tandis que son père prépare un jus de fruit.)
CLAIRE : Papa ? On peut se parler sérieusement s’il te plait ?
{Sous-titre : Claire Bennet, Odessa, Texas}
MR BENNET : Tu es enceinte ?
CLAIRE : Quoi ?! Non !
(Il lui sert à boire, puis retourne se préparer à manger.).
MR BENNET : Tu te drogues ?
CLAIRE : Arrêtes !
MR BENNET : Dans ce cas, je sais de quoi tu veux me parler.
CLAIRE : Ah oui ?
MR BENNET : Tu aimerais savoir d’où tu viens. Ta mère m’a dit que tu l’avais questionné sur tes parents biologiques.
CLAIRE : Il est temps que je sache maintenant.
MR BENNET : D’accord, mais il y a une chose que je voudrais bien savoir moi aussi, c’est pourquoi ça deviens si urgent ?
CLAIRE : Je me demande qui ils sont c’est tout. Ce qui peuvent faire, à quoi ils ressemblent.
MR BENNET : Comment ça ce qu’ils peuvent faire ?
CLAIRE : Oui, je voudrais connaître leurs passions, leurs talents.
MR BENNET : Chérie, je ne voudrais pas paraître arrogant, même si je sais que tu vas me traiter d’arrogant dans deux secondes mais je pense que c’est un adulte qui doit décider de cela.
CLAIRE : t’as raison, là je te trouve arrogant.
MR BENNET : Cette décision aura de multiples conséquences sur ta vie et la leur. Ce sera émotionnellement compliqué à gérer.
CLAIRE : Et alors, moi aussi je suis compliqué !
MR BENNET : Ca je ne te le fais pas dire !
(Il lui tend son assiette.)
MR BENNET : Claire, si tu me permet, laisses-moi te donner un bon conseil. Continue de t’amuser, profites de ta jeunesse comme quand tu fais la cheerleader.
CLAIRE : Tu plaisantes, cheerleader c’est un boulot hyper dur et trop dangereux tu n’imagines même pas !
MR BENNET : Oui je sais, tu as du mérite.
CLAIRE : Bon faut pas que je soit en retard.
MR BENNET : Attends ! (Il l’embrasse).
MR BENNET: Je t’en pris ne soit pas si pressée de grandir ma chérie, fais-moi confiance, j’ai une longueur d’avance sur toi.
(Il la regarde partir et son regard se pose sur le journal).
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[Int. Appartement de Mohinder Suresh, NY. Jour/Faible luminosité]
{Sous-titre : Mohinder Suresh, Brooklyn, New-york}
(Mohinder entre dans son appartement, il pose ses affaires et voit un homme, sous une table, en train de trafiquer les fils électriques. Il prend une statuette Indienne représentant un éléphant et menace l’homme, qui se retourne brusquement.)
MOHINDER : Qui êtes-vous ?
HOMME : Oh oh, là, doucement mon garçon, on se calme. C’est le gardien qui m’a laissé entrer. On désinfecte tout le bâtiment aujourd’hui. (Il montre son matériel de désinfection).
HOMME : J’ai déjà nettoyer l’appartement de la vielle dame avec son chien. J’ai presque finit d’ailleurs. Et ben dites-moi, vous êtes infesté de cafards ici. Ca grouille entre les lattes du plancher, une vraie colonie.
(Mohinder remarque sous la table du matériel n’ayant rien à voir avec de la désinfection. Il brandit toujours sa statuette vers l’homme, et celui-ci se rue sur lui, mais Mohinder le frappe au genou).
MOHINDER : Vous êtes qui vous ? qu’est-ce que vous avez fait à mon père ?
(L’homme lui donne un coup de pied dans le ventre, se relève et sort une arme).
HOMME : Maintenant on va se calmer professeur.
MOHINDER : J’ai l’impression que les cafards c’est pas vraiment votre problème. HOMME : On peut rien vous cacher.
MOHINDER : C’est vous qui avez tué mon père ?
HOMME : On a plus rien à se dire. Ou plutôt si, je vous souhaite une bonne journée.
(Il reprend rapidement son matériel tandis que Mohinder est toujours à terre, en joue. L’homme sort de l’appartement et rentre dans une jeune femme, Eden. Mohinder saute sur le dos de l’homme et Eden ramasse l’arme, et les tient tous les deux en joue.)
HOMME : Je fais parti de l’équipe de désinfection sanitaire et il a braqué son flingue sur moi !
MOHINDER : Non, c’est faux, il ne chasse pas les cafards.
HOMME : Il est parano ce type, je faisait mon boulot tranquillement et il s’est précipité sur moi comme un malade.
EDEN : Si vous êtes là pour exterminer les cafards pourquoi vous avez un holster ?
(Elle montre le holster de l’homme avec le bout de son arme et celui-ci pousse Mohinder contre Eden et s’enfuit.)
MOHINDER : Je vous remercie d’être intervenue.
EDEN : Uh, je vous en prie.
(Mohinder lui tend la main).
MOHINDER : Mohinder Suresh.
(Elle lui serre la main).
EDEN : Vous êtes le fils du professeur ?
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[Int. Métro de tokyo. Nuit]
(Hiro se concentre intensément et se retrouve projeté à New-York).
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[Ext. Rues de NY. Jour]
(Hiro regarde autours de lui, ébahit d’avoir réussit à se téléporter à New-York).
{Sous-titre : Hiro Nakamura, Time Square, New-York}
(Soudainement, il lève les bras vers le ciel et crie.)
HIRO : Yataa ! Salut New-York !
(Il se promène dans les rues bondées de monde.)
HIRO : Salut ! Bonjour tout le monde ! I love New-York ! What’s up? Salut New-York!
(Il passé devant un kiosque à journaux et se stoppe. Il remarque un BD 9th Wonders, avec un dessin de lui en couverture et commence à le feuilleter).
VENDEUR : Hey, mon pote ? tu te crois à la bibliothèque ? si tu lis la revue tu l’achètes !
HIRO : Je l’achete !
(Il lui tend un billet Japonnais et commence à courir).
VENDEUR : Hey ! C’est pas des dollars !
{Générique français}
(Hiro et toujours en train de courir, et quand il se sait à l’abris des regards, il s’arrête et reprend sa lecture. La BD retrace sa vie depuis l’épisode 101, lorsqu’il arrête l’horloge de son bureau et comprend aussi les dialogues qu’il a eu avec Ando. Il tourne les pages jusqu’à la dernière et voit « Isaac Mendez auteur et dessinateur ». Son adresse est marqué à côté d’une photo de Isaac.)
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[Int. Appartement de Isaac Mendez, NY. Jour]
(Isaac se réveille, Simone est à son chevet).
{Sous-titre : Isaac Mendez & Simone Deveaux, Manhattan, Quartier Sud}
ISAAC : Simone…
SIMONE : La nuit a été dure…
ISAAC : Je l’ai vu… Je l’ai vu c’était… une lumière vive, une explosion forte qui a balayé toute la ville, comme Hiroshima.
SIMONE : Chuu, tu as fait un cauchemar, c’est pas grave.
ISAAC : Non, non c’était autre chose. Je me suis piqué hier, j’étais en manque….
SIMONE : Oui je sais.
ISAAC : J’ai peint ce que j’ai vu, regardes les toiles elles sont là !
SIMONE : Je les ai déjà regardé mais tu dois te reposer.
(Isaac se lève).
ISAAC : Il faut prévenir tout le monde !
SIMONE : Prévenir qui ?
ISAAC : Le FBI, les services secrets, tout le pays…
SIMONE : Isaac, tu ne peux pas peindre l’avenir, personne ne va te croire !
ISAAC : Alors toi aussi tu me lâches ?
SIMONE : Tu t’es fait un mauvais délire, la seule chose réelle c’est ton problème avec la drogue. Tu as eu de la chance hier soir, tu aurais pu en crever. Je suis en train de perdre mon père, et je n’ai pas envie que tu le suives dans la tombe. Alors tu choisis, ou c’est moi ou c’est la drogue !
(Derrière eux, la caméra se fixe sur la peinture de l’explosion de New-york, sur le sol).
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[Ext. Lycée de Claire, Odessa, Texas. Jour]
(Zach cours en fouillant dans son sac, pendant que Claire discute avec Brody et Jackie devant les casiers).
BRODY : Le ballon, il faut lui parler avec amour. La plupart des gars ont la peau des mains rugueuse, genre croco, les miennes c’est carrément du velours. C’est vrai, tu veux toucher ?
(Il prend la main de Claire dans les siennes.)
CLAIRE : Waouh…
BRODY : Franchement toi aussi t’as les mains très très douce.
(Les voyant se rapprocher, Jackie s’interpose).
JACKIE : C’est ce que maman dit des miennes aussi, qu’elles sont fines et délicates. Ce serait sympa de faire un match ensemble un de ces quatre.
(Zach arrive dérrière eux).
ZACH : Excuses-moi Claire, je peux te parler une seconde s’il te plait ?
CLAIRE : Pourquoi ?
JACKIE : Hey Zach, c’est vrai que tu t’es tapé une érection dans les vestiaires ?
(Il ne relève pas et tire Claire à part.)
ZACH : S’il te plait, c’est sup…
CLAIRE : Non, tout à l’heure, tout à l’heure !
(Ils partent dans des directions opposées mais le principal arrive).
PRINCIPAL : Claire, Jackie. Le shérif et les pompiers aimeraient discuter avec vous.
CLAIRE ET JACKIE : D’accord on arrive.
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[Int. Maison des Sanders, Las Vegas. Jour)
{Sous-titre : Niki Sanders, Las Vegas, Nevada}
(Niki est sur son lit dans le garage, elle se réveille difficilement et regarde autours d’elle, horrifiée par ce qu’elle voit. Elle enlève la caméra de son socle et voit son reflet dans le miroir qui lui fait signe de se taire. Elle sort du garage en vitesse.)
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[Int. Voiture de Niki. Jour]
(Niki est dans sa voiture, elle conduit pour aller chercher Micah, avec qui elle est au téléphone).
NIKI (au téléphone): Excuses-moi chéri, j’arrive tout de suite. J’en ai à peine pour 5 minutes ne t’en fais pas. Oui, je sais, j’arrive trésor, je t’aime.
(Elle raccroche et regarde la caméra, posé sur le siège à côté. A un feu rouge, elle s’arrête, allume la caméra, regarde le film. Sur le film, on la voit commencer son strip-tease, puis se stopper, et lorsque l’homme la frappe, l’écran est brouillé et Niki n’entends que les cris des deux hommes en train de se faire tuer. Soudain, son téléphone sonne. Elle est toujours dans sa voiture mais elle est habillée différemment et dans un autre endroit. Elle sort de la voiture et décroche).
NIKI (au téléphone): Allô ?
MICAH (au téléphone) : Maman ? Qu’est-ce qui s’est passé, ça fait 4 heures que je t’ai eu au téléphone !
NIKI (au téléphone) : Quoi ?! Ca fait 4 heures ?
MICAH (au téléphone) : Oui !
NIKI (au téléphone) : J’arrive tout de suite t’inquiète pas.
(Ils raccrochent tous les deux).
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[Ext. Maison de Tina. Jour]
(Niki arrive chez Tina. Micah et elle sont sur le pas de la porte à l’attendre).
TINA : Ton petit commençait à trouver le temps long, où étais-tu bon dieu ?!
(Niki prend Micah dans ses bras).
NIKI : Oh, excuses-moi mon cœur. Est-ce que tu peux nous laisser un instant ?
(Il acquiesce et part).
TINA : Bien, maintenant tu peux me dire ce qu’il y a ?
NIKI : Je viens de vivre un vrai cauchemar !
TINA : Comment ça ? Expliques-moi.
NIKI : Tu m’avais dit que Linderman allait m’envoyer des types pour récupérer le fric…
TINA : Oui…
NIKI : Ils sont venus… Ils sont morts… dans mon garage…
TINA : Quoi ?! Et qui les a tué ?
NIKI : J’en sais rien, je les ai trouvé comme ça !
TINA : Ils ne te sont pas tombé dessus quand t’es arrivé ?
NIKI : Si mais ensuite j’ai eu un trou noir et quand j’ai repris mes esprits je les ai vus allongé là, … j’crois que je les ai peut-être…. Il m’arrive de me regarder dans le miroir, et je me reconnaît pas je comprend rien.
TINA : C’est peut-être DL, si ça se trouve il veut te protéger, il t’aimes encore, il adore son fils.
NIKI : DL ne peut pas nous approcher, il a les flics qui lui courent après. Quand Linderman va apprendre ce qui est arrivé, il cherchera pas le responsable, il viendra me voir moi !
TINA : Niki, écoutes-moi, tu dois aller voir les flics et balancer tout ce que tu sais.
NIKI : Non, j’dois…. J’dois tout faire disparaître, et on s’enfuira d’ici. Faut que j’y aille.
(Elle tourne le dos à Tina et va dans la voiture).
NIKI : On y va !
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[Int. Appartement de Mohinder, NY.Jour/Faible luminosité]
(Mohinder est en train de regarder les fils électriques que l’homme a trafiqué, Eden arrive derrière lui.)
EDEN : Pourquoi quelqu’un voudrait mettre papa Suresh sur écoute ?
MOHINDER : Papa Suresh ?
EDEN : J’écorche toujours son prénom alors il m’a dit que je pouvais l’appeler comme ça.
MOHINDER : Je ne sais pas pourquoi on a voulu le mettre sur écoute, mais déjà à Madras j’ai surpris un homme en train de voler ses dossiers. Et maintenant on découvre ça.
(Il lui montre un petit objet, qui était installé sur la ligne téléphonique).
EDEN : Le mieux se serait encore de demander à votre père, il a sans doute une idée.
MOHINDER : Mon père est mort depuis 4 jours.
EDEN : Quoi ?!
(Elle s’assoit sous le choc de la nouvelle).
MOHINDER : Je pensais que… je pensais que vous étiez au courant ! On l’a assassiner dans son taxi.
EDEN : Oh mon dieu, mais c’est affreux.
MOHINDER : Vous étiez proches ?
EDEN : Oui. Comme je déteste faire la cuisine que pour moi, souvent je venais lui apporter ce que j’avais préparer. On déjeunait tous les deux, il me parlait de sa carte de ses théories… C’était mon ami. Il va me manquer.
MOHINDER : On dirait, que vous étiez plus proche de lui que je ne l’étais. Mais ça fait plaisir de voir qu’il avait une confidente.
(Il se lève).
MOHINDER : Je vais vous chercher un verre d’eau.
EDEN : J’étais loin de me douter qu’il y avait un problème. J’ai frappé à sa porte à plusieurs reprises, je pensais simplement qu’il était sorti et qu’on se ratait à chaque fois. Je voulais lui monter un livre que j’ai chez moi.
MOHINDER : Et ça parle de quoi ?
EDEN : Darwin, l’origine des espèces. C’est l’édition originale. E travaille dans une librairie de livres anciens et en voyant cet exemplaire, j’ai pensé qu’il aurait eu sans doute plaisir à le lire.
MOHINDER : Ouais, je suis sûr qu’il aurait été fou de joie en le découvrant. C’est très gentil à vous.
EDEN : Il se sentait espionner, il me l’a dit plusieurs fois. Je me disais que le personnage était excentrique et qu’il n’y avait pas lieu…
MOHINDER : Je suis content que vous n’ayez pas dit paranoïaque.
EDEN : vous croyez qu’on vous surveille vous aussi ?
MOHINDER : Ils auraient pu m’abattre, ils auraient pu le faire tout à l’heure. Aujourd’hui, visiblement, ces types préfèrent me garder en vie. Vous dites que mon père vous avez parlé de ces théories et d’une carte. Essayez de vous rappeler de vos conversations, je veux savoir tout ce qu’il a dit à ce propos. C’est capital.
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[Ext. Lycée de Claire. Jour]
(Les cheerleaders sont toutes réunit dans la cour. Le shérif et un policier arrive avec le principal pour leur parler).
SHERIF : Mesdemoiselles, inutile de vous inquiéter, je suis pas là pour faire une enquête criminelle. Personne ici n’aura de soucis, bien au contraire. Il y a seulement un homme sur son lit d’hôpital qui aimerait remercier la valeureuse demoiselle qui lui a sauver la vie hier.
POLICIER : Et ben alors ? L’intéressée n’a pas envie de devenir un héros ?PRINCIPAL : Vous êtes sûr que c’était l’une de nos filles ?
POLICIER : Oui, d’après l’uniforme elle venait bien de votre établissement. Je crois pouvoir dire que c’était… elle tout au bout. (Il désigne Claire du doigt).
PRINCIPAL : C’est Claire Bennet.
SHERIF : Claire ! Où êtes vous allez après votre séance d’entraînement hier ?CLAIRE : Euh…
(Soudain, Jackie s’avance et se met devant Claire).
JACKIE : C’est pas elle, c’était moi. Quand je suis rentré de l’école, j’ai voulu prendre un raccourci et j’ai vu la catastrophe, de ce train, qui venait de dérailler, et… j’ai aider c’est normal.
PRINCIPAL : Pourquoi tu n’en as pas parlé ?
JACKIE : J’ai horreur d’attirer l’attention.
(Petit sourire en coin de Claire).
JACKIE : Je ne l’ai pas fait pour ça.
POLICIER : Bravo ! Mademoiselle, au nom de la caserne des pompiers, je tiens à vous féliciter et vous déclare membre d’honneur.
(Il lui sert la main et toutes les pom-pom girls viennent féliciter Jackie, à l’exception de Claire, qui se dirige vers le shérif).
CLAIRE : Comment va-t’il ?
SHERIF : Qui ?
CLAIRE : L’homme que Jackie a pu sortir du train.
SHERIF : De graves brûlures et les poumons touchés, mais il m’a confié qu’il s’estimait heureux, ça aurait pu très mal tourner, il n’est pas mort, c’est l’essentiel.
(Claire sourit, soulagée).
CLAIRE : Grâce à Jackie…
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[Ext. Terrain d’entraînement du lycée de Claire, Odessa, Texas. Jour]
(Les joueurs de l’équipe de football américain s’entraînent lorsque Claire arrive, Zach lui courant après).
ZACH : Claire ! Claire ! claire écoutes faut que je te parle c’est hyper important.
CLAIRE : Les pompiers ont demandé à Jackie d’être leur capitaine pour leur grande parade, ils vont carrément la faire trôner sur le camion, moi je l’aurai plutôt jetée en dessous…
ZACH : Attends, ok calmes-toi, c’est au sujet de la cassette !
CLAIRE : Laquelle ?
ZACK : Mais tu le fais exprès ?! La vidéo où tu as faillis te tuer une bonne vingtaine de fois !
CLAIRE : Ok ! Tu la caches et on en parle plus !
ZACH : Non, attends, justement, elle était toujours avec moi et maintenant je l’ai plus, elle est plus dans mon sac.
CLAIRE : Quoi ?!
ZACH : Elle s’est envolée..
CLAIRE : Quoi comment ça envolée ?!
(A ce moment, Brody arrive en tenue de foot et heurte violemment Claire qui se retrouve projetée plusieurs mètres plus loin, la tête, littéralement à l’envers. Sans que personne d’autre que Zach ne l’a voit, elle replace sa tête dans le bon sens et commence à se relever, alors que les personnes, dont Brody, s’amassent autours d’elle pour voir comment elle va).
BRODY : Merde ! claire, pardon, excuses-moi ça va ?
CLAIRE : Ca va, y’a pas de mal, c’est arriver tellement vite…
BRODY : J’ai entendu comme un craquement…
CLAIRE : Oh non, j’ai rien, ça va, je suis pas morte ça va ! Y’a eu plus de peur que de mal.
BRODY : T’es pas si fragile que ça finalement !
CLAIRE : Non Brody, juste ce qu’il faut.
(Il part et Claire se tourne vers Zach).
CLAIRE : On doit retrouver cette cassette à tout prix.
(Elle se retourne et va vers les autres cheerleaders).
CLAIRE : J’arrive !
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[Ext. Maison des Sanders. Jour]
(Micah et Niki arrivent en voiture devant leur maison et descendent).
MICAH : Et si moi j’ai pas envie d’aller en vacances, hein ?
NIKI : Tu n’as pas le choix mon chéri.
MICAH : Pourquoi on doit s’en aller maman ? Pourquoi est-ce que tu veux pas m’expliquer ce qu’il y a ?
NIKI : Je voudrais bien Micah mais je peux pas. Ecoutes-moi, je te demandes de me faire confiance. Vas préparer tes affaires, moi j’ai un truc à faire dasn le garage.
(Micah arrive sur le pas de la porte).
MICAH : Maman dis-moi, qu’est-ce qui s’est passé chez nous aujourd’hui ?
NIKI : Micah fais ce que je t’ai demandé de faire s’il te plait ! Vas chercher tes affaires, tout de suite !
(Niki enlève le verrou sur la porte de son garage et ouvre la porte. Le garage est impeccablement rangé, sans aucune traces des meurtres de la matinée précédente. Les clefs d’une voiture sont suspendus à un fil, Niki les prend en regardant son reflet, une nouvelle fois indépendant de ses actions. Puis elle se dirige vers une voiture rouge garée devant sa maison, met les clefs dans le contact, et ouvre le rangement à l’avant, où elle trouve les papiers du véhicule à son nom ainsi qu’un post-it « Dans le coffre suivre la carte ». Elle va donc voir dans le coffre, où les corps des deux hommes sont découpés en morceaux. Elle prend rapidement la carte posée sur eux et referme le coffre.)
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[Int. Chambre d’hôpital. Jour]
(Peter est sur son lit d’hôpital, il dessine au moment où sa mère arrive. Le dessin le représente en train de voler en face de son frère, on remarquera la présence de l’hélix en haut de la feuille).
ANGELA : J’aimerais que tu me dises ce que tu faisais sur le toit de cet immeuble.
PETER : Pas encore, mais un jour je pourrais le faire. Il fait que t’es confiance en moi.
(Elle s’assoit près de lui et regarde si les vêtements qu’elle a apporté lui vont ).
ANGELA : Maintenant il y a une chose que tu dois savoir sur ton père. Peter, ton père s’est suicidé.
PETER : Quoi ?!
ANGELA : J’ai dit ton père s’est suicidé ! Je l’ai retrouvé mort dans la salle de bain.
PETER : Je croyais que c’était une crise cardiaque…
ANGELA : C’étaient des histoires ! Pour sauver sa réputation j’ai choisit de mentir…
PETER : Mais il avait déjà eu 2 infarctus avant ça…
ANGELA : Non, c’étaient des mensonges encore. Il avait tenté de se supprimer les 2 fois. Et il a fini par y arriver.
(Elle pose les vêtements).
ANGELA : Il avait 23 ans quand on lui a annoncé qu’il avait tous les symptômes d’une dépression profonde. C’est une maladie bien réelle qui a eu raison de lui.
PETER : Pourquoi est-ce que personne ne m’as jamais tenu au courant ?
ANGELA : ton père et moi avons préféré te le cacher étant donné le caractère héréditaire des infections de ce genre. Tu étais d’une nature si sensible. Nous ne souhaitions pas t’inquiéter…
PETER : Pourquoi tu me le dis maintenant ?
ANGELA : Ca se traduit parfois par la folie des grandeurs, le sujet s’imagine qu’il est invincible, ou indestructible. Ce sont des idées totalement irrationnelles qui peuvent conduirent au suicide. Je crois que le moment est venu de te remettre en question. Et si il s’avère que tu dois changer de chemin maintenant, tu peux compter sur moi pour t’aider. Mais je crains ne t’avoir caché encore autre chose… approches… tu as toujours été mon fils préféré. Et je tiens à toi plus que tout.
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[Int. Appartement de Isaac, NY. Jour/Faible luminosité]
(Hiro arrive chez Isaac et entre dans le loft. Il regarde les peintures autours de lui).
HIRO : Mr Isaac Mendez ? Allô ? Mr Isaac?
(Il s’arrête devant une table ou sont poses le début d’un comic mettant en scène Hiro. Puis il continu à traverser le loft et voit sur le sol une traînée de sang, et une arme).
HIRO : Mr Isaac ? Mr Isaac? (Il se penche pour la ramasser, et avance encore un peu. Là, il voit Isaac, le cerveau enlevé, gisant sur le sol. A ce moment, la police arrive dans l’appartement et tienne Hiro en joue).
POLICIER : Police ! Poses ton arme par terre !
POLICIER 2 : Et lèves tes mains en l’air !
(Hiro s’évanouit).
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[Ext. Scène de crime à Los Angeles. Jour]
(Matt fait la circulation devant le lieu d’un meurtre.)
MATT : Le tueur frappe en plein cœur de Los Angeles, il enlève un petite fille et moi regarde ce que je fais, autant être en Sibérie.
{Sous-titre : Matt Parkman, Los Angeles}
COLLEGUE : Pour ce qu’on nous paye, ça vaut pas le coup de risquer ta peau. Et qu’est-ce que tu ferais de plus ?
MATT : Je veux me rendre utile.
COLLEGUE : tu veux être utile ? Passes-moi le ruban adhésif !
(Une voiture arrive et des agents en descendent).
COLLEGUE : D’après toi, CIA ou FBI ?
MATT : Non, elle est trop bien sapée pour le FBI.
COLLEGUE : J’ai vu les résultat des exams ce matin. Allez c’est plus la peine de te prendre la tête avec ça ! Qui a envie d’être lieutenant franchement ? La moitié de ton salaire part dans les costards….
(Matt entend une petite fille parler dans sa tête. Il suit le son de la voix et rentre dans la maison. A l’intérieur de nombreuses personnes s’agitent autours des corps des victimes, et Matt passe à côté de l’agent Elisa Thayer de la CIA).
HOMME : J’ai bientôt fini les photos.
ELISA : Nous n’avons aucune idée de ce qui a pu se produire ici.
AUDREY : J’ai une théorie !
ELISA : Le contraire m’aurait étonnée.
AUDREY : C’est l’histoire de Barsto qui se répète, c’est un coup de Sylar.
ELISA : Il n’y a pas de Sylar ! Vous vous basez sur les derniers mots d’une victime, ça n’a aucun sens.
(Elle regarde le corps accroché sur le mur de l’escalier).
ELISA : Regardez où elle est perchée, ils ont du s’y mettre à trois pour l’empaler là. Et leur fille ?
AUDREY : Aucune trace. On a fouiller toute la maison et on a lancé un avis de recherche. Vous avez vu ce qui est arrivé au père ?
(Elle montre un corps gelé, le cerveau enlevé).
ELISA : La priorité c’est la petite fille.
(Matt continu de chercher d’où viennent les voix qu’il entend).
PETITE FILLE : Je vous en prie ne me faites pas de mal. Pitié, pitié.
(Elisa se retourne vers Matt).
ELISA : Vous n’avez pas le droit d’être ici.
(Matt lui fait signe de se taire, il se dirige vers l’escalier, et ouvre une porte. La petite fille, Molly Walker continu de pleurer).
MATT : N’aie pas peur, ça va aller, c’est fini maintenant. Regardes j’suis de la police, j’suis un gentil tu vois.
MOLLY : Il a fait du mal à mon papa et à ma maman.
MATT : Personne ne va te faire du mal, je te jure. Non, non, donnes-moi ta main aller. T’as plus rien à craindre, viens, donnes-moi ta main.
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[Int. Appartement de Mohinder Suresh, NY. Jour/Faible luminosité]
(Mohinder est devant sa carte du monde avec Eden, il lui explique sa théorie).
MOHINDER : Pendant des années, il a travaillé sur un théorème basé sur les génomes humains et les flux migratoires d’échantillons d’ADN. Il pensait trouver le moyen d’identifier cette population, ces gens hors du communs. On se disputaient sans arrêts à ce sujet, je ne croyais pas du tout à sa théorie. Ce conflit nous avez éloigné.
(Le téléphone sonne, le répondeur se met en marche).
CHANDRA (sur le répondeur) : Chandra Suresh, merci de laisser votre message
(Eden se dirige vers le répondeur).
EDEN : Il a des messages !
(Elle appuie sur Play).
HOMME (sur répondeur) : Chandra, c’est Amy, t’a oublié de donner tes feuilles de routes de la semaine, mais où t’as la tête ?!
(Eden se retourne vers l’aquarium).
EDEN : Oh merde, Mohinder !
MOHINDER : Oui ?
EDEN : Non, pas vous, l’autre Mohinder, le lézard, il doit se balader dans le coin.
(Ils se mettent à chercher à quatre pattes dans l’appartement et le répondeur continu de faire défiler les messages).
NATHAN (sur le répondeur) : Bonjour, je suis Nathan Petrelli, se serait un honneur pour moi de représenter le 14ème district de New-York. Quand le moment sera venu, voter Petrelli !
HOMME (sur le répondeur) : Bonsoir Chandra. Pourquoi refusez-vous de me parler ? Vous ne pouvez pas m’abandonner comme ça.
CHANDRA (sur le répondeur) : Sylar, je vous ai demandé de ne plus m’appeler ici.
SYLAR (sur le répondeur) : J’ai faim, je n’arrive pas à ma contrôler. Je ne le veux pas mais… vous m’avez fait ainsi.
CHANDRA (sur le répondeur) : c’est moi qui est fait de vous un meurtrier ?
SYLAR (sur le répondeur) : Vous m’avez permis de découvrir mon potentiel. Vous vouliez savoir autant que moi ce dont j’étais capable. Maintenant vous voudriez tout arrêter.
CHANDRA (sur le répondeur) : C’est terminé Sylar.
(Le répondeur s’arrête. Mohinder regarde Eden, tous les deux choqués).
MOHINDER : J’ai trouvé un enregistrement d’une conversation que mon père avait eu avec se dénommé Sylar. Il le prenait apparemment pou le patient zéro.
(Un objet tombe derrière eux et ils se retourne brusquement. Le lézard a fait tombé un livre de la bibliothèque, Eden le prend dans ses mains, le montre à Mohinder et va le remettre dans son aquarium).
EDEN : Viens par ici coquin… Mohinder, voici Mohinder ! Un petit bisou?
(En le remettant dans son aquarium, elle tombe sur une clé USB).
MOHINDER : Qu’est-ce que c’est ?
EDEN : Apparemment une clé USB.
(Il prend la clé et la met dans son ordinateur).
MOHINDER : c’est pas vrai, il a réussit ! Il a enfin comprit comment on pouvait les repérer ! Vous vous demandiez pourquoi on avait voulu tuer mon père, la réponse la voilà, elle est là ! Et maintenant c’est à moi de finir son travail.
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[Ext. Maison des Walker, LA. Jour]
(Matt est devant la piscine, il est rejoint par Elisa et Audrey).
ELISA : Parkman ? comment avez-vous su qu’elle était là cette petite fille ?
MATT :J’en sais rien, j’ai juste entendu des chuchotements et…
AUDREY : La maison est pleine de policier, vous êtes dehors et vous entendez ces chuchotements ?
MATT : Je pourrais pas expliquer… je croyais que n’importe qui ici pouvait l’entendre.
(Il regarde sa montre).
ELISA : Vous avez un rendez-vous peut-être ?
MATT : Oui, avec ma femme. J’ai rendez-vous…. On fait une thérapie, pour régler nos petits problèmes de couple.
ELISA (dans sa tête) : Ce type est un tocard.
ELISA : Libérez le, il a de la chance !
(Il part).
AUDREY : Non restez Parkman ! votre capitaine m’a dit que vous aviez passé trois fois le concours pour être inspecteur ?
MATT : Oui.
AUDREY : vous pensez avoir l’étoffe d’un inspecteur ?
MATT : Oui madame je le crois.
AUDREY : Alors comment on se sent ? Quand on s’est ramassé à l’examen plusieurs fois de suite .
MATT : On est… plutôt déçu… en colère…
AUDREY : En colère vous dites ?
MATT : Oui !
AUDREY : Est-ce que vous l’étiez au point de vouloir vous faire passer pour un héros ?
MATT : Attendez, vous croyez que c’est moi le meurtrier ?! L’assassin c’est pas moi, c’est Sylar !
AUDREY (dans sa tête) : Comment il connaît ce nom ?!
AUDREY : D’où sortez vous ce nom ? Il n’y a que 6 personnes sur l’enquête qui ont entendu parler de Sylar, alors comment connaissez-vous ce nom là ?
MATT : Je l’ai entendu dire…. Par vous…
AUDREY (dans sa tête) : c’est ça, comme tu as entendu la petite chuchoter…
MATT : Oui !
AUDREY : J’ai pas le choix, je vous arrête !
(Elle lui passe les menottes).
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[Ext. Quelque part dans le désert du Nevada. Nuit]
(Niki arrive en voiture à l’endroit indiqué par la carte avec Micah qui dort à l’arrière. Elle s’arrête sur le bas côté, descend de la voiture et va prendre la pelle planté dans le sol. Elle commence à creuser, et tombe sur un crâne. Elle regarde autours d’elle et continue de creuser.)
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[Int. Maison des Bennet. Nuit]
(Mr Bennet est assis dans le salon, Claire entre).
MR BENNET : Bonsoir mon ange !
CLAIRE : Bonsoir papa !
MR BENNET : Alors, c’était comment l’école ?
CLAIRE : La routine comme d’hab’. Et toi le boulot?
MR BENNET : La routine comme d’hab’. Claire, je me suis occupé de ton cas aujourd’hui…
(Il lui fait signe de venir s’asseoir).
MR BENNET : J’ai appelé l’agence d’adoption et j’ai parlé à une charmante dame. Elle m’a dit qu’elle essayerait d’entrer en contact avec tes parents biologiques et comme ça, tu pourra peut-être les rencontrer.
CLAIRE : Je croyais que j’étais trop jeune pour décider de ça ?
MR BENNET : Je t’es trouvé très adulte ce matin, lorsque tu m’as demandé des renseignements sur eux…
CLAIRE : Merci.
MR BENNET : Elle m’a dit que ça risqué de prendre du temps, certainement des semaines. J’espère que ça prendra des années, comme ça je pourrais garder mon trésor, un peu plus longtemps. Je dois encore te protéger contre ce monde cruel.
CLAIRE : Tu es mon père, et ça ça ne pourra jamais changer. Tu resteras mon père, et moi je resterais ta fille quoi qu’il arrive. Mais tu ne pourras pas me protéger toute la vie.
MR BENNET : Je sais, et cette pensée me briser le cœur.
CLAIRE : Je t’aime fort.
MR BENNET : Moi aussi je t’aime mon petit cœur. Va te préparer pour le dîner.
(Claire s’en va et Mr Bennet allume son ordinateur, il regarde la vidéo de Zach quand Claire saute du haut de la structure métallique).
CLAIRE (sur la cassette) : C’était Claire Bennet, tentative numéro 6.
MR BENNET : Si tu savais à quel point ça me brise le cœur.
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[Ext. Haut d’un immeuble. Nuit]
(Peter est assis sur le bord du toit, Nathan arrive).
NATHAN : Ca fait trois heures que je te cherche partout.
PETER : Tu savais que papa étais dépressif ?
NATHAN : Oui.
PETER : Pourquoi tu ne m’en as jamais parlé ?
NATHAN : Parce qu’on a tous le droit d’avoir nos secrets.
PETER : Quand j’ai fait le grand saut, j’étais tellement sûr de moi… et maintenant on me dit que je suis fou !
(Il se lève, toujours sur le bord du toit).
NATHAN : Ecoutes Peter… on a déjà joué à ce petit jeu s’il te plait, tu ne va pas recommencer… aller arrêtes ! Viens redescend !
PETER : Dis moi ce qui s’est passé ! Quand j’ai sauté, dis moi que tu as volé . Nathan, je veux t’entendre dire, que tu as volé toi aussi. Dis le moi ou je saute une deuxième fois ! Et après bonne chance pour ta campagne ! Ca fera mauvais effet si je m’écrase au pied de la tour !
(Il recule petit à petit).
NATHAN : D’accord… tu veux la vérité ?
PETER : Oui.
NATHAN : On a volé tout les deux. Je t’ai attrapé par la main, tu t’accrochais et je t’ai perdu. Tu étais trop lourd, tu m’entraînais vers le sol et juste au moment… juste avant de toucher le sol tu as volé… tout seul.
PETER : T’es en train de me mentir. Ouais, tu mens ! t’es en train de me balancer ce que je veux entendre !
(Il s’avance vers Nathan).
PETER : Tu me balades Nathan !
(Nathan pointe Peter du doigt, qui est à 50 cm du sol. Il atterrit et se précipite vers son frère).
PETER : T’as vu ça ?! J’ai volé là t’as vu ! J’ai volé !
NATHAN : Chut, oui oui j’ai vu, j’ai vu….
(Petit flash du dessin de Peter en fil de fer, ù l’on voit u bonhomme voler devant un autre).
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[Int. Appartement de Isaac. Jour]
(Des policiers enlèvent le corps d Isaac, pendant que d’autre interroge Hiro).
INSPECTEUR : Tu veux que je te dise, toi, t’as pas le gaz à tous les étages.
HIRO : Hiro parler pas très bien langue de toi.
INSPECTEUR : Ce que je voudrais savoir c’est où t’as mis sa cervelle ? Tu l’as balancé dans les toilettes, tu l’as mangé ou quoi ?
(Un traducteur arrive).
INSPECTEUR : Bon, il comprend rien à ce qu’on lui raconte ! Pas de passeport et uniquement de la monnaie Japonaise. Il a seulement ce truc : Une carte de membre du club des amateurs de BD. Alors pour commencer, il va me dire comment il est entré à New-York.
(Le traducteur traduit et Hiro répond en Japonais).
TRADUCTEUR : Il dit qu’il s’est téléporté pour venir ici.
INSPECTEUR : Téléporté, c’est quoi cette histoire ?!
HIRO : Oui, comme Star Trek !
TRADUCTEUR : Il dit qu’il peut courber l’espace-temps.
INSPECTEUR : J’ai regardé toutes les saisons des Star Trek et je ne me rappelle pas t’avoir déjà vu.
(Hiro lui fait le salut Vulcain de Star Trek).
INSPECTEUR : Depuis combien de temps est-il sur notre sol ?
(Le traducteur parle à Hiro en Japonais).
HIRO : Je suis là hier.
INSPECTEUR : Donc, depuis hier.
HIRO (sous-titré) : Si vous m’autorisez à téléphoner, mon ami qui parle votre langue vous expliquera.
(Discussion entre Ando, à Tokyo, en face de son ordinateur et Hiro à New-York, avec les policier. Ando et Hiro commence leur conversation en Japonnais mais le traducteur lui prend le téléphone des mains).
TRADUCTEUR (au téléphone): Je suis l’inspecteur Furatoya des services de police de New-York, votre ami dit qu’il était avec vous hier.
ANDO (au téléphone): Quoi ? hier ?
TRADUCTEUR (au téléphone): Il ne l’était pas ?
ANDO (au téléphone): Non, personne n’a vu Hiro Nakamura depuis 5 semaines. On s’est tous demandé où il était.
TRADUCTEUR : Il dit qu’il ne l’a pas vu depuis 5 semaines
TRADUCTEUR (sous-titré) : Votre ami dit qu’il ne vous a pas vu depuis 5 semaines.
HIRO : Aujourd’hui Octobre 2 ?
INSPECTEUR : Le 2 Octobre ?! Sûrement pas !
(Il lui tend le journal avec en couverture « Victoire écrassante de Petrelli », il est daté du 8 Novembre).
INSPECTEUR : Aujourd’hui nous sommes le 8 Novembre.
HIRO : Novembre ?! Non, Octobre !
(A ce moment, ils entendent un grand bruit et se lèvent pour aller voir ce qui se passe par la fenêtre. Une bombe vient d’exploser, elle détruit tous sur son passage et se dirige vers Hiro et les policier, mais Hiro ferme les yeux et se concentre. Il atterrit dans un métro de Tokyo).
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[Int. Métro de Tokyo. Nuit]
VOIX OFF : Malgré sa fougue et ses compétences, l’homme ne peut malheureusement pas choisir ses épreuves. Sa seule liberté ? C’est de choisir la manière dont il affrontera le destin le jour venu, en espérant qu’il est le courage de lui faire face.
A SUIVRE…
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