1x01 : HORS DU COMMUN
(Fond noir, le texte défile en blanc de bas en haut)
Récemment, des individus, sans aucun liens entre eux ont manifesté des dons pour le moins « particuliers ».
Même si ils n’en ont pas encore conscience, ces individus vont sauver le monde et le changer à jamais.
Ce passage de l’ordinaire à l’extraordinaire ne se fera pas du jour au lendemain.
Toute histoire a un début.
La première partie de leur épopée commence ici.
(Générique : Heroes)
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[Ext. Sur le toit d’un immeuble. Jour]
(Peter est sur le toit d’un immeuble, la transition avec le générique se fait par ses yeux)
VOIX OFF : D’où vient ce questionnement, cette quête. Ce besoin de résoudre les mystères de la vie alors que les questions les plus simple reste sans réponses.
Pourquoi existons-nous ? Qu’est-ce que l’âme ?Pourquoi rêvons-nous ? Peut-être vaudrait-il mieux ne pas chercher du tout, ne pas creuser la question, ne pas s’obstiner, mais ce n’est pas dans la nature humaine
(Peter lève les bras et regarde le ciel)
VOIX OFF : L’homme n’a pas été conçu ainsi, nous ne sommes pas sur cette terre pour reculer.
(Peter se penche et tombe lentement du toit de l’immeuble) (La caméra l’accompagne puis semble voler dans les rues de New-York)
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[Int. La résidence Deveaux. Jour]
(Peter se réveille brusquement lorsque Simone entre dans la pièce)
SIMONE : Comment il va ?
{Sous-titre : New-York}
SIMONE: Excuses-moi, je t’ai fait peur.
PETER: Non, ça va. Mais j’arrête pas de faire des rêves bizarres chaque fois que je ferme les yeux. Laisse tomber. Il aime bien que je lui lise les cotations de la bourse.
(Il se lève et se dirige près du lit de Charles Deveaux, Simone est à l’opposé)
SIMONE : Est-ce qu’il s’est réveillé ?
PETER : Non. Une semaine qu’il est comme ça, je crois que c’est la fin.
(Simone hoche la tête)
PETER : Deux ou trois jours peut-être…
(Il fait le tour du lit et vient auprès de Simone)
PETER : Excuses-moi.
SIMONE : Je ne sais pas comment il ferait sans toi, tu es un vrai don du ciel.
PETER : Je ne fais que mon travail.
SIMONE : Non, tu es comme un fils pour lui.
PETER : Du coup on se retrouverait frères et sœurs et ça deviendrait hyper gênant si je te demandais de sortir avec moi.
(Simone se retourne vers lui pendant que Peter vérifie l’état de santé de Charles Deveaux)
PETER : Excuses-moi j’ai été nul. Non, c’est vrai, c’est pas vraiment le moment.
SIMONE : (gênée) Non, tu me touches, mais j’ai quelqu’un dans ma vie et…
PETER : Oui, j’comprend, ça fait rien…. Je dois changer sa perf.
(Il accompagne le geste à la parole)
SIMONE : Oh, pardon, j’te gène
PETER: Non…
SIMONE: Si vas-y.
(Peter change la perf et Simone sort de la pièce)
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[Int. Salle de classe en Inde, Madras. Jour]
(Mohinder est devant une dizaine d’étudiants et donne son cours)
MOHINDER : L’espèce humaine est très narcissique par nature. Nous avons colonisé les quatre coins de notre petite planète, mais nous ne coiffons pas la pyramide de la soi-disant évolution.
Cet honneur revient au modeste cafard. Capable de vivre des mois sans nourriture, de rester en vie pendant des semaines sans tête, et de résister aux radiations.
Si Dieu à réussit à créer lui-même les êtres à son image, alors on peut en déduire que Dieu … est un cafard.
(Certains élèves rigolent, d’autres semble offusqués et chuchotent)
MOHINDER : On dit que l’être humain n’utilise que le dixième de sa capacité cérébrale. Un centième de plus et nous pourrions être enfin digne de l’image de Dieu. A moins bien sur que ce jour ne soit déjà arrivé… Le séquençage du génome humain à déjà révélé que de légères variations s’opèrent dans le code génétique et se mettent en place à une allure extrêmement rapide. La téléportation, la lévitation, la régénération cellulaire, sont elles vraiment impossible ? Ou est-ce que l’homme est en train de rentrer dans une toute nouvelle étape de son évolution ?
(Il se déplace dans la salle de classe au fur et à mesure qu’il parle. Nirad entre dans la pièce)
MOHINDER : Vas t’il enfin accéder aux étonnante ressources de son potentiel ?
(Il aperçoit Narad qui attend sur le pas de la porte)
MOHINDER : Excusez-moi, je n’avais pas vu l’heure…
(Les élèves rangent leurs affaires et s’en vont en passant devant Nirad, avec qui Mohinder commence à parler)
MOHINDER : Je sais, je sais, je commence à parler comme mon père, désolé mais j’y peut rien. Tu sais, il peuvent me virer moi aussi si ils veulent, mais j’te l’dit il se passe quelque chose Nirad. Même si ma théorie peut paraître folle. (Voyant l’air renfrogné de son ami) Qui a t’il ?
NIRAD : C’est ton père, … il est mort….
MOHINDER: (choqué) Quand ?
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[Ext. Rue de Madras, Inde. Jour / faible luminosité]
(Mohinder et Nirad marchent dans la rue, il pleut et les deux hommes portent des parapluies)
NIRAD : Etre chauffeur de taxi à New-York peut s’avérer très dangereux. Le mauvais client au mauvais moment … On ne saura peut-être jamais se qui s’est passé…
MOHINDER : Non, non, je lui ai parlé il y a à peine 2 jours, il était convaincu que quelqu’un le suivait pour lui voler ses travaux, il est mort à cause de ses théories.
NIRAD : Ca n’a pas de sens !
MOHINDER : Ah oui ?
(Ils s’arrêtent au milieu de la rue et se dévisagent, puis repartent à vive allure, Nirad suivant Mohinder de près)
NIRAD : Ton père a abandonné sa famille, ruiner sa carrière pour suivre des théories délirantes à l’autre bout du monde. Où tu vas ?!
MOHINDER : Dans son appartement, pour chercher ses notes et ses travaux, il était sur le point de mettre la main sur son premier cas ; son patient zéro, il l’avait repéré dans le Queen’s.
(Ils montent un petit escalier et ferment leur parapluie car l’endroit est baché)
NIRAD : Mohinder, écoutes moi (Mohinder s’arrête et se retourne).Ton père était mon collègue et mon ami. Un remarquable professeur, un brillant généticien, mais il avait perdu le sens des réalités.
MOHINDER : J’ai suivit ces traces, et j’ai fait comme lui, ma thèse est basée sur ses recherches.
NIRAD : Oui, tu as toujours voulu qu’il t’approuve.
MOHINDER : Et aujourd’hui tu viens me dire que tout son travail est sans intérêt ?!!!
NIRAD : Je ne te dis pas ça du tout ; je te dis de laisser tomber.
MOHINDER : Je veux connaître les raisons de sa mort Nirad, et je veux surtout pas que ça ait servi à rien. (Pause) J’ai l’intention de finir ce qu’il a commencé.
(Il tourne le dos à Nirad et s’en vas).
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[Int. Appartement de Chandra Suresh, Madras, Inde. Jour / faible luminosité]
(Mohinder entre dans l’appartement et regarde autours de lui. Il pose son sac sur une chaise et aperçoit des lunettes posées sur un livre, sur la table. Il les prend, les observe et les repose.Puis il fouille dans un dossier nommé « Genesis » où divers onglets sont marqués par des couleurs et des titres. On peut notamment apercevoir en vert « Lévitation », en jaune « régénération cellulaire ». Ensuite, il porte son intérêt sur une boite remplie de casettes audio avec des noms tels que « téléportation », puis prend une photo de lui et son père, prise le jour de la remise du diplôme de Mohinder et la regarde un moment.Il se dirige ensuite vers la mappemonde accrochée au mur et décroche des papiers) (La caméra recule progressivement, et on distingue un autre homme de l’autre coté de ce mur, lisant un carnet de Chandra Suresh. Soudain, le téléphone de cet homme sonne et l’homme, Mr Bennet, décroche. De l’autre côté du mur, Mohinder entend du bruit et recule)
MR BENNET (au téléphone) : Allô ? Oui. Oui j’suis chez lui. Non non non non non, tout est là, à part son ordinateur. Les dossiers sont là, la carte…. Oui envoie une équipe pour tout récupérer…
(Mohinder se hâte et rassemble quelques affaires de son père, sort son appareil photo et prend des clichés de ses travaux, de la carte. Le flash de l’appareil est aperçu par Mr Bennet, qui se dirige vers la pièce où est Mohinder)
MR BENNET (au téléphone) : J’te rappelle.
(Mohinder enlève l’épingle indiquant New-York de la carte et parle discretement de l’appartement, au moment où Bennet entre dans la pièce, celui-ci ne le voit pas. Il prend les lunettes qui étaient posées sur le livre au début, et les met sur son nez)
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[Int. Garage des Sanders. Jour / lumière tamisée]
(Niki Sanders fait un strip-tease dans son garage sur la chanson « Mustang Sally ». Le strip-tease est retransmis sur Internet grâce à une caméra, posée sur un pied devant le lit.)
{Sous-titre : Las Vegas, Nevada}
(Elle enlève son tee-shirt et une sonnerie retentit. Elle se lève, se cache de la caméra et va enfiler un peignoir. Puis, elle se dirige vers son ordinateur)
XXXNikki4U :
Terminé
Hugerz69 :
Encore un peu STP
NIKI (lisant le message) : T’en veut encore ? Ben va falloir que tu rack 39 dollars mon chéri…
(Elle écrit le message)
Huggerz69 :
Salope !
NIKI (parlant devant son ordinateur) : Pervers
(Elle ferme la fenêtre de conversation et on aperçoit son site web, où elle propose ses strip-teases. Puis elle éteint l’ordinateur. En sortant de la pièce elle passe devant un miroir, puis fait quelques pas en arrière et regarde son reflet avec un visage inquiet. Elle finit par s’en aller)
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(Elle entre dans la maison)
NIKI : C’est l’heure de se lever Micah.
(Elle ferme la porte à double tour et cherche son fils dans la maison)
NIKI : Micah, Micah !
(Elle regarde dans toutes les pièces et commence à paniquer. Lorsqu’elle rentre dans la chambre de Micah, celle-ci est vide. Au moment où elle en sort, on voit son reflet dans le miroir, qui bouge, mais plusieurs seconde après elle.)
NIKI : Micah, Micah !
(Elle entre dans le salon et y trouve son fils, réparant un ordinateur)
MICAH : Quoi ?!
NIKI : Non Micah tu ne me refait plus jamais ça !
MICAH : Faire quoi ?
(Elle s’accroupit auprès de lui)
NIKI : Il faut que tu sois très prudent. D’accord ?
MICAH : Oh mais j’répare mon ordinateur. La carte mémoire était morte alors j’en fabrique une nouvelle.
NIKI : Une nouvelle ? On t’as jamais dit que t’étais le garçon le plus malin de la planète ?
MICAH : Si, toi, tout le temps.
NIKI : C’est quoi ça ?
(Elle montre un objet sur la table avec sa tête)
MICAH : Un sténopé. Pour l’éclipse…. Aujourd’hui la lune va masquer le soleil.
NIKI : Oui d’ailleurs dépêches toi. Faut te préparer mon cœur, pas question d’être en retard, surtout pas aujourd’hui.
MICAH : Maman, je suis déjà habillé et j’ai emballé mon déjeuner. Ouais c’est ça que je faisais ce matin, et toi pendant ce temps ?
NIKI : Non, tu m’parles pas comme ça. J’ai travaillé pour payer nos factures.
MICAH : Ouais, c’est pour ça qu’on nous a encore coupé le gaz.
(Quelqu’un sonne à la porte)
NIKI : Aller, prends vite tes affaires et vas m’attendre sur la térasse.
MICAH : Pourquoi ?
NIKI : Dépêches toi !
(Elle se penche discrètement par a fenêtre et aperçoit deux gansters devant la porte)
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[Ext. Arrière-cour des Sanders. Jour]
MICAH : Qu’est-ce qui se passe ?
NIKI : Chut, tais toi et tu me lâches pas la main !
(Pendant que Niki et Micah s’enfuit par derrière, on voit les deux gansters défoncer la porte et rentrer dans le salon, vide).
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[Ext. Texas, Odessa, Structure métallique. Jour]
{Sous-titre : Odessa, Texas}
(On voit une image provenant d’une vidéo amateur, montrant Claire Bennet grimpant les escalier d’une grande structure métallique. On peut lire sur la vidéo que l’on est à 46 minutes de vidéo, qu’elle est en train d’enregistrer, et qu’il reste 96 minutes de batterie. Claire arrive au sommet de la structure)
CLAIRE : C’est bon t’es prêt ?
ZACH (qui filme) : Ouais presque attends. Ca fait au moins 20-25 mètres ce truc, c’est complètement dingue !
(Claire passe au dessus de la barrière et s’apprête à sauter)
CLAIRE : J’vais y aller.
ZACH : D’accord.
(Elle saute et crie)
ZACH : Oh merde, Claire ! Oh non pas ça! Claire !
(Il court vers elle en continuant de filmer. Claire est sur le sol, face contre terre. Elle se relève, son bras est démis. Elle se le remet en place manuellement. Puis, elle regarde fixement la caméra).
CLAIRE : C’était Claire Bennet, tentative numéro 6.
(La blessure sur sa joue se cicatrise d’elle-même).
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[Ext. New-York. Jour]
(Peter est comme au début sur le toit d ‘un immeuble, il tombe. La caméra le suit puis semble voler au dessus de New-York. Lorsque Peter arrive près du sol, quelqu’un lève la tête et le regarde, c’est son frère Nathan. Peter se réveille alors brusquement, il est dans un taxi. Le long de sa vitre, un bus passe avec sur le côté une affiche de campagne pour Nathan Petrelli, le frère de Peter « Pour des lendemains meilleurs, Nathan Petrelli ». Par derrière, on entend des klaxons et divers bruits de rue.)
CHAUFFEUR DE TAXI : On est arrivé M’sieur.
(Peter sort du taxi et entre dans le QG de campagne de Nathan)
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[Int. QG de campagne de Nathan Petrelli, NY. Jour]
NATHAN (au téléphone) : Mr Linderman je vous rappelle dans 5 minutes d’accord ? Merci.
(Il voit son frère arriver. En effet Peter arrive devant son bureau.)
NATHAN : J’suis en retard, j’ai un cocktail de bienfaisance à 1h30….
PETER (il le coupe) : Ca m’ait arrivé encore deux fois : J’ai l’impression de tomber et après je vole. Et même des fois je te voie.
NATHAN : J’ai pas le temps maintenant.
(Nathan ramasse ses affaires en vitesse et part, Peter le suit de près)
PETER : Ce ne sont pas que des rêves Nathan.
NATHAN : Tiens moi ça.
(Il lui tend son attaché-case, Peter le prend et ils repartent)
PETER : J’croyais que ça s’arrêterais mais c’est pas le cas.
(Nathan va voir un de ses employés)
NATHAN : Je récupère ce dossier à 6h, c’est urgent.
(Il repart, et Peter insiste)
PETER : Ce matin quand je me suis levé, mes pieds en flottés, un peu avant de toucher le sol, j’étais en lévitation l’espace d’une seconde, comme si, comme si je flottait.
(Nathan continue la traversée de son QG et s’avance vers le bureau d’une employée, qui lui tend un dossier, Nathan le lit)
PETER : Je te promet, je sens que je peux voler.
(Nathan sourit et regarde l’employée, qui a tout entendue, gêné)
NATHAN : Ce sont tous les indécis ?
EMPLOYEE : Um-Um. (Elle acquiesce et reprend le dossier)
(Nathan et Peter repartent vers la sortie)
NATHAN (ironique) : Si tu crois que tu peux voler, pourquoi tu sautes pas du pont de Brooklyn ? tu verras bien ce qui se passe.
PETER : Mais peut-être que je devrais d’abord commencer d’un peu plus bas. Pour m’entraîner.
(Ils sortent du bâtiment).
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[Ext. Rue de NY. Jour]
NATHAN : T’es sérieux ?
PETER : Ouais super sérieux.
NATHAN : Tu dois te ressaisir un peu Peter ! fais toi soigner, va voir un médecin. Ais je t’en supplie, ne vas pas bousiller ma campagne, j’ai baisser de 8 points dans les sondages…
PETER : Arrêtes de ramener tout à toi. Je te parles d’un truc qui m’obsède. J’ai cru que y’avais que toi qui pouvait comprendre ce que je ressentais ces derniers temps.
NATHAN : Comment peux tu penser que je vais comprendre ton histoire de félé !
(Le téléphone portable de Nathan sonne)
PETER : Parce que toi t’es mon frère.
NATHAN (au téléphone) : Maman j’ai pas le temps…
PETER : De quoi qu’est-ce qu’il y a ?
NATHAN : d’accord j’suis là dans 10 minutes.
(Il raccroche)
PETER : Qu’est-ce qu’elle a fait encore ?
NATHAN : Elle a été arrêté.
PETER : Arrêté pour quoi ?
NATHAN : Vol à l’étalage.
(Ils montent dans une voiture)
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[Ext. Odessa, Texas, chemin dans la campagne. Jour]
(Claire et Zach rentrent chez eux et discutent. Zach est en train de re-visionner la vidéo de Claire tombant à 25 mètres de hauteur)
CLAIRE : Bonjour la déprime !
ZACH : Quoi ? Comment ça ? Pourquoi ? Franchement c’était énorme. Bon d’accord j’tavoue j’ai flipper comme un malade, mais c’est le truc le plus cool qui se soit passé dans cette ville ces cent dernières année, non ?
CLAIRE : sauf que personne va l’apprendre.
ZACH : Bah pourquoi tu m’as demandé de filmer alors ?
CLAIRE : J’ai mes raisons.
ZACH : c’est nul, ta côte devrait monter en flèche après tout ça.
(Ils arrivent devant le vélo de Zach, adossé à un arbre, sur le bord du chemin. Ils s’arrêtent.)
CLAIRE : Ma côte ?! Non mais attends j’men tape pas mal d’avoir la côte moi ! Ma vie est foutue, c’est mort pour moi ok ? Tournoi d’échec dans même pas une semaine, test d’évaluation en Octobre, début des vacances dans trois semaines, et j’suis une bête de foire !
ZACH : Attends, tu noircit pas un peu le tableau là ?
CLAIRE : Non, je noircie rien du tout ! c’est du concret ça ! J’me suis pété la moitié des os, j’me suis poignardé le ventre, je me suis enfoncé une énorme barre de fer en plein dans les cervicales et j’ai même pas une égratignure !
(Zach montre le ventre de Claire avec son doigt)
ZACH : C’est quoi ce truc qui dépasse là ?
(Claire regarde. Elle a 2 côtes de cassées, qui sont ressorties de sa peau.)
CLAIRE : Oh merde !
(Elle est remet à l’intérieur de son corps avec ses doigts. Zach est assez dégoûté. La peau de Claire se referme et elle remet son tee-shirt).
CLAIRE : Files-moi la cassette s’il te plait.
(Elle lui tend la main pour qu’il lui donne).
ZACH : Ouais.
(Elle claque des doigts impatiemment. Zach sort la cassette de la caméra et lui donne. Claire le contourne et part.)
ZACH : Hey, attends t’en vas pas, je te ramène sur mon guidon si tu veux.
(Il désigne son vélo avec sa main. Claire se retourne, l’air gênée).
CLAIRE : Zach, on va arrêter les frais, c’est bon. T’inquiète, je t’adresserai quand même la parole demain au lycée, je te le promet.
(Elle part).
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[Int. Tokyo, bureau de travail. Jour]
{Sous-titre : Tokyo, Japon}
(Hiro Nakamura est assis devant son bureau, il regarde fixement l’horloge posée sur celui-ci, en face de lui. Sur l’ordinateur, on peut voir l’image appelée Uluru, d’après un comic 9th Wonders. Il est 13h50)
(Hiro regarde fixement l’horloge, et se concentre dessus, de plus en plus intensément. L’horloge continue de tourner pendant un bon moment, puis elle s’arrête et revient une seconde en arrière.)
HIRO : Yataaa ! (sous-titée : J’ai réussi !)
(Hiro sort en courant de son box, et court à travers les allées du bureau en parlant Japonnais. I arrive devant le box de son ami Ando, en train de s’occuper avec son ordinateur)
ANDO (sous-titré) : Qu’est-ce qui te prend ?
HIRO (sous-titré) : J‘ai brisé le continuum espace-temps !
ANDO (sous-titré) : Content pour toi.
HIRO (sous-titré) : J’ai fait reculer ma pendule d’une seconde, juste en me concentrant !
ANDO (sous-titré) : Dommage que tu ne soit pas payé à l’heure…
HIRO (sous-titré) : Je suis sérieux. Ca explique le métro ce matin….
ANDO (sous-titré) : Il avait 14 secondes de retard, et alors ?
HIRO (sous-titré) : Le train n’est jamais en retard !!
ANDO (sous-titré) : C‘est toi qui l’a retardé par la force de ton esprit….
HIRO (sous-titré) : J’ai découvert que j’avais des pouvoirs que le commun des mortels n’a pas.
ANDO (sous-titré) : c’est ça ! T’es comme Spock. Oui, comme Spock, exactement !
(A ce moment là, son patron l’attrape par le col et le traîne dans l’allée pour le faire comprendre de retourner au travail. Ando sort la t^te de son box et regarde Hiro s’éloigner, amusé).
ANDO (sous-titré) : Fais lui la « prise vulcaine » Spock ! La « prise vulcaine » !
(Il se re-concentre sur son ordinateur et on découvre qu’il était en train de regarder le strip-tease que Niki faisait dans son garage).
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[Int. Las Vegas, école de Micah, couloir puis bureau du directeur. Jour)
(Micah est assis sur un fauteuil dans la salle d’attente, il lit un comic 9th Wonders avec Uluru dessus. Il lève la tête et regarde sa mère qui parle avec le directeur, dans le bureau de celui-ci).
DIRECTEUR : Votre fils est un garçon très intelligent, très doué vraiment. Non le problème ne se situe pas là.
NIKI : Vous savez, son père n’est plus là et il manque une présence masculine à la maison pour le recadrer. Je travaille de nuit, mais euh… on peut faire plus d’effort tout les 2.
(Elle lui fait clairement du charme, mais cela ne marche vraisemblablement pas).
DIRECTEUR : Il ne s’agit pas de son travail. Je ne suis pas certain que cet établissement convienne à votre fils…
NIKI : Mais il s’est fait pleins de copains ici….
DIRECTEUR : Je regrette, je ne peux pas le garder.
NIKI : Et il est très heureux dans l’équipe de foot.
DIRECTEUR : JE ne peux pas le garder.
NIKI : Je vous ai fais un chèque. J’ai versé 25 000 dollars pour qu’il soit admis dans votre école de fils à papa. On m’a dit que c’était en plus des frais de scolarité, qu’il fallait en passer par là pour l’inscrire.
DIRECTEUR : A propos des frais de scolarité, vos 3 derniers chèques étaient sans provisions.
NIKI : Et bien déduisez les des 25 000 dollars que je vous ai donné.
DIRECTEUR : C’était une donation. Et nous vous en sommes très reconnaissants.
NIKI : Je veux récupérer mon argent. Je vous demandes de me rembourser. Tout de suite.
DIRECTEUR : Cet argent à servit à l’aménagement de l’aile Ouest, il a déjà été dépensé.
NIKI : Curms, rendez moi ce fric !
DIRECTEUR : Impossible. On peut peut-être discuter d’un échelonnement de votre dette mais je…
(Niki se lève et l’attrape par la cravate)
NIKI : Je veux récupérer mon argent.
DIRECTEUR : Je regrette… ce n’est pas possible.
(Niki le relache et s’en va).
NIKI (en passant devant son fils) : Aller viens Micah on s’en va. T’es trop bien pour euw mon chéri.
(Elle passe devant un miroir et voit sa réflexion qui la regarde et lui fait un petit signe de tête)
NIKI : Laisses-moi tranquille.
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[Int. NY, poste de police. Jour]
(Angela Petrelli attend dans une salle d’interrogatoire en regardant son alliance. Ses fils entrent dans la pièce).
NATHAN : Oh non, je peux pas le croire !
(Il passe devant elle. Peter s’accroupie et lui dit bonjour).
PETER : Ca va ?
ANGELA : Ils ont abandonné les charges. Je n’ai qu’à remplir un formulaire c’est pas grave…
NATHAN : Pas grave ?!! Je me présente au Congrès, t’imagines les répercussions si ça se sait, avec le passé de la famille ! Mais qu’est-ce que tu voulais tant pour être obligé de le voler ? Oh puis laisses tomber je veux pas savoir !
ANGELA : Des chaussettes.
NATHAN : Des chaussettes ?! Uh. Papa t’as laissé une fortune et toi qu’est-ce que tu fais ? Tu enchaînes conneries sur conneries depuis 6 mois. Papa est mort, il est temps de l’accepter.
PETER : Ca va laisses la tranquille. Elle va bien c’est tou ce qui compte.
NATHAN : Il faut surtout pas que la presse soit au courant.
(Il sort son téléphone portable).
PETER : Allez c’est bon. Tires-toi d’ici, j vais régler ça.
(Il se lève, ouvre la porte et montre la sortie à Nathan).
NATHAN : Merci, je vais m’assurer que l’affaire ne s’ébruite pas. J’te remercie maman.
ANGELA : Um-um
(Elle lui fait un petit signe de la main en le regardant s’éloigner. Peter ferme la porte et s’accroupie à coté d’elle).
PETER : Mais qu’est-ce qui t’a prit, hein ?
ANGELA : Je voulais voir comment ça faisait d’être vivante.
(Ils sortent de la pièce).
PETER : Nathan ne s’intéresse qu’à sa petite personne.
ANGELA : Ton père était aussi comme ça, des chefs de meutes
(Elle tend son manteau à µPeter, qui l’aide à le mettre).
ANGELA : toi, tu passes ton temps à prendre soin des autres, tu restes au chevet de gens en fin de vie… au fait, tu pourras prendre ta retraite avec ce que tu gagnes ?
PETER (ironique): Faudra peut-être que je vole mes chaussettes.
ANGELA : Fais pas le malin ! Tu fais passer tout le monde avant, t’es à la dernière place. Tu as toujours fait passé Nathan avant, il en a profité.
PETER : attends c’est pas toujours toi qui le faisait passer en premier ?
(Ils appellent l’ascenseur)
ANGELA : Il prenait plus de place que toi, demandait plus d’attention. Discutes pas c’est ta faute, tu l’as laissé faire.
PETER : C’est normal, c’est mon frère je l’aime.
(Voyant que l’ascenseur n’arrive pas, ils se dirigent vers les escaliers.)
ANGELA : L’amour, c’est surfait.
PETER : Il m’aime aussi, je le sais. On a toujours été proches.
ANGELA : Achètes toi des lunettes mon cœur.
PETER : Oh arrêtes là, t’es pas sympa.
(Ils descendent les escaliers).
PETER : Je sais que t’a tendance à dire ce que tu penses depuis que papa est mort, mais ce serait bien que tu gardes aussi certains trucs pour toi quelques fois.
ANGELA : Il n’y a que la vérité qui blesse. Je sais que tu idolâtres ton frère comme un héros. Et en définitive, ça n’a jamais été réciproque.
(Ils s‘arrêtent au milieu des escaliers)
PETER : Tu te trompes. C’est biologique je t’assures, c’est comme ça, on est… on est connectés. Je ne te l’avais jamais dis mais quand Nathan a eu son accident, je le savais.
ANGELA : On a tous été appelé…
PETER : Non je veux dire avant le coup de fil. Comme si il avait réussit à me le dire à 500 km de là. Je me suis levé d’un bond, et là j’ai suis qu’il été blessé.
(Sa mère le regarde, lui donne une petite tape sur la joue, et continue de descendre les escaliers)
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[Ext. Quartier de Las Vegas, devant la maison de Tina. Jour]
(Micah descend de la voiture, suivi de sa mère. Ils se dirigent vers l’entrée de la maison.)
MICAH : J’aime pas venir ici, c’est nul chez elle, y’a jamais rien à lire.
NIKI : Mais je reviens vite ne t’en fais pas, faut juste que j’aille prendre quelques affaires.
MICAH : On devrait aller voir papa.
NIKI : Ca servirait à quoi ?
MICAH : euh… il nous aiderait sûrement. Il faut qu’il sache qu’on veux nous faire du mal.
NIKI : Ton père ne peux pas nous aider pour le moment. Ecoutes, j’ai fait des bétises, je l’admet.
(Elle sonne à la porte).
MICAH : Qu’est-ce que t’as fait ?
NIKI : Micah, jamais je ne laisserais qui que ce soit s’en prendre à toi. Je te le promet.
MICAH : Pourquoi tu t’es regardé comme ça dans l’aquarium tout à l’heure ?
(A ce moment, Tina ouvre la porte)
TINA : Il reste longtemps ?
NIKI : Une heure ou deux maximum.
TINA (parlant à Micah) : Y’a pleins de glaces dans mon congélo.
(Micah interroge sa mère du regard)
NIKI : Vas-y.
(Il rentre dans la maison, laissant les deux femmes discuter.)
TINA : Qu’est-ce qu’il t’arrives ?
NIKI : J’suis passé voir Linderman.
TINA : Combien ?
NIKI : 30 000.
TINA : Tu t’es remise à jouer ?
NIKI : Non, c’est juste pour les factures. J’ai utilisé le reste pour inscrire Micah dans un école privé car dans une école publique ça n’aller pas.
(Elles rentre dans la maison, et Tina ferme la porte derrière)
NIKI : J’voulais leur montrer qu’on avait du fric.
TINA : Mais c’est le fric de la mafia ! Tu déconnes Niki ! tu peux pas te servir de tes neurones !
NIKI : J’ai que 2 semaines d’arriéré c’est tout. Je pensais que j’arriverais à gérer le truc tu vois… Si tu savais comme je suis stressé en ce moment…
TINA : Ah oui, on se demande pourquoi !
NIKI : J’crois que j’suis en train de devenir barge. J’arrête pas de voir des choses Tina.
TINA : Quel genre ?
NIKI : J’ai l’impression qu’on m’espionne constamment..
TINA : Ouais, Linderman veut récupérer son fric et il t’envoie ses sbires pour qu’ils t’expédie tout droit à l’hôpital.
NIKI : Non, j’te parle de quelqu’un d’autre, que je peux pas réussir à voir. Tu comprend quelque chose toi ?
TINA : Non.
NIKI : Excuses-moi Tina… Je sais pas pourquoi je te racontes ça…
TINA : Non, laisses-moi te dire ce que je comprend : soit tu te magnes de trouver les 30 000 dollars maintenant plus les intérêts, soit tu disparais.
NIKI : Prends soin de Micah, d’accord ?
TINA : Oui.
(Niki sort de la maison).
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[Ext. Texas, Odessa, accident de train. Jour]
(Des pompiers sont en train d’éteindre le feu dans les débris d’un train qui a déraillé. Claire et Zach arrivent sur les lieux et regarde la scène derrière les barrières. Claire à l’air triste alors que Zach semble apprécier ce qu’il voit).
ZACH : C’est cool, hein ?
CLAIRE: Combien tu crois qu’il fait là-dedans?
(Il y a plusieurs explosions, et Claire tend la cassette à Zach).
CLAIRE : Fais tourner la caméra.
(Il y a de nouvelles explosions, mais Claire franchit la barrière et se précipite vers les flemmes, que les pompiers essayent toujours d’éteindre. Zach filme. Elle tousse à cause de la fumée, mais une fois à l’intérieur du train, elle voit un homme étendu sur le sol, mais conscient. Elle le soulève et l’aide à sortir du train. Elle est aperçue par un pompier.)
POMPIER : Scotty, Scotty, amènes-toi !
(Ils se précipitent vers Claire et la victime et un des pompiers prend Claire en charge en éteingnant les flammes sur ses vètements pendant que l’autre s’occupe de l’homme)
POMPIER : Doucement…
CLAIRE : Ca va !
POMPIER : Quoi ?! Restez tranquille !
CLAIRE : Je vais bien !
(Le pompier déchire son uniforme là où le feu était et s’aperçoit qu’elle n’a aucune brûlure).
POMPIER : Y’a aucune brûlure….
POMPIER 2 : Venez vite !
(Les pompiers se précipitent pour soigner l’homme et Claire en profite pour partir en vitesse).
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[Int. NY, Apartement de Chandra Suresh. Jour]
PROPRIETAIRE : J’ai été triste d’apprendre pour votre père, il avait l’air gentil…
(Il entre dans la pièce, suivi par Mohinder).
PROPRIETAIRE : Merde ! Moi qui croyait être bordélique !
{Sous-titre : Brooklyn, New-York}
(Ils voyent que l’apartement est sans dessus-dessous)
MOHINDER : Ils sont passé là aussi.
PROPRIETAIRE : Quoi ?!
MOHINDER : Rien
PROPRIETAIRE : Pour 100 dollars, j’ai un type qui peut vous remettre l’apart’ à neuf.
MOHINDER : Non, non ça fait rien, je le prend comme ça.
(Il s’avance vers la carte accroché au mur)
PROPRIETAIRE : Chez nous on loue à la semaine, j’ai besoin de savoir si c’est dans vos moyens…
MOHINDER : Oui j’ai un travail.
PROPRIETAIRE : Vous faites quoi ?
MOHINDER : Chauffeur de taxi.
PROPRIETAIRE : Je vais chercher le formulaire…
(Il sort. Mohinder voit un cafard sur le sol et l’écrase avec son pied, puis se ré-intéresse à la carte. Puis, il ouvre un dossier nommé « Genesis » puis consulte les fichier. « empoisonnement radioactif, 15 ans d’exposition ». Puis il pointe certaines villes ur la carte avec des épingles et ramasse quelque chose par terre. Il se baisse et remarque une cassette sur le sol, elle est titrée « Sylar ».)
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[Int. NY, loft de Isaac. Jour]
(Isaac s’agite, il prend de la peinture et en étale sur une de ses toiles représentant une chope de bière. En fond sonore, une publicité de la campagne de Nathan Petrelli est diffusée à la télévision. Simone entre dans le loft et Isaac s’arrête de mettre de la peinture sur sa toile.)
SIMONE : Salut ! D’accord, bonjour le comité d’accueil ! Bon très bien….
(Elle s’approche de lui et le voit vider des pots de peintures noires sur ces toiles).
SIMONE : Isaac ? Tu fais quoi là ? Mais ça va pas qu’est-ce qu’il te prend ?
(Isaac déambule dans l’appartement, elle le suit. Il prend une nouvelle toile, représentant une éclipse et s’apprête à verser un pot de peinture noire dessus. Simone se met entre lui et le tableau)
SIMONE : Non, arrête. T’as péter un plomb ou quoi ?
ISAAC : Je te le confirme. Je ne me rappelle pas avoir peint ces trucs. J’étais défoncé tu vois, ouais je t’ai menti. J’suis paumé depuis un mois.
SIMONE : Bon, alors retournes en désintox et suit bien le traitement en entier cette fois. Ces tableaux sont magnifiques !
ISAAC : Non, ils sont diaboliques !
SIMONE : Je comprend rien, de quoi tu parles ?
ISAAC : Tu veux vraiment savoir ? tu veux vraiment savoir de quoi je parle ?
(Il fais le tour de la pièce, prend un tableau et le pose sur la table après avoir fait tomber tout ce qu’il y avait dessus. La peinture représente un bus en flamme).
ISAAC : Tu vois ça ? Attentat à la bombe en Israël. J’ai peint ça il y a trois semaines.
SIMONE : Et alors ?
ISAAC : Et alors ? Ca c’est le journal de ce matin.
(Il va chercher le journal en question et le tend à Simone).
ISAAC : Regardes le numéro du bus.
(Elle compare, les deux numéro sont 009).
ISAAC : C’est arrivé hier…. Hier. Il y a vraiment un truc qui déconne chez moi.
SIMONE : T’as besoin de te faire aider Isaac.
ISAAC : J’ai déjà essayer deux fois, y’a qu’un seul moyen d’y arriver et tu le sais très bien.
SIMONE : Tu peux pas décroché tout seul. Je t’en pris laisses moi t’aider !ISAAC : Non !
SIMONE : Je t’aime, je….
ISAAC : Je vais t’entraîner avec moi et ça je veux pas.
(Il s’assoit et Simone s’accroupie à ses côtés)
ISAAC : Lâches moi je te dis ! Tires toi de là ! Dégages !
(Simone s’en va. A la télé, une journaliste relate l’incendie du train au Texas).
JOURNALISTE : D’après les témoins, une adolescente s’est précipité au cœur de l’incendie et à sauver des flammes un lieutenant de la brigade des pompiers. Le train est enregistré auprès de a commission de régulations nucléaires et il n’y a eu aucune déclarations…….
(La caméra passe de la télévision où l’on voit les pompiers en train d’essayer d’éteindre le feu, au tableau d’Isaac posé sur un chevalet, représentant exactement la même scène.)
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[Int. QG de campagne de Nathan, NY. Jour]
(Nathan parle au téléphone avec un dénommé Tom, Peter arrive, et Nathan lui fait signe de venir).
TOM (au téléphone) : Ca n’a pas été facile mais j’ai quand même réussit.
NATHAN (au téléphone) : Super, je te revaudrais ça Tom. Comptes sur moi.
TOM (au téléphone) : Je ne manquerais pas de te le rappeler.
NATHAN (au téléphone) : Merci.
TOM (au téléphone) : Salut.
(Il raccroche. Peter s’assoit à côté de lui).
NATHAN : Ca y est, maman n’a officiellement plus de casier. J’ai perdu la moitié de ma crédibilité politique pour y arriver. Pourquoi elle ne se trouve pas un défouloir normal comme tout le monde ?
PETER : Ils ont été mariés pendant 41 ans. Elle … elle fait ça pour attirer l’attention, elle est seule. Laisses lui un peu de temps tu veux.
NATHAN : Moi j’ai pas de temps. J’ai 8 jours pour remonter de 10 points. J’ai besoin d’aide, c’est pour ça que je t’ai demandé de passer. Je veux t’offrir un job.
PETER : A moi ?
NATHAN : Oui. J’ai confiance en toi. T’es doué avec les gens et j’ai besoin de quelqu’un qui s’occupe de diriger les bénévoles. T’as de bonnes vibrations avec les gens ça peut m’être utile. Moi je suis un requin Peter. Tout le monde le sais ; les derniers sondages le montrent. Si tu bosses avec moi, ça se répercutera forcément sur moi.
PETER : Ouais alors j’améliorerais ton image, ça c’est nouveau !
NATHAN : Et ça montrera au gens que ma famille passe avant tout. Ouais c’est vrai je sais que ça à l’air égoïste, mais c’est aussi pour toi ! tu dois penser à ton avenir.
(Il se lève et part. Peter le suit.)
PETER : T’es incroyable toi !
NATHAN : Pourquoi ?
PETER : J’en reviens pas. T’hésites pas à vouloir me faire croire que c’est aussi pour mon bien. J’veux dire. T’as rien écouté de ce que je t’ai dit tout à l’heure, hein Nathan ?
NATHAN : Oh, que tu peux réussir à voler ? Si, et pour notre bien justement je vais faire comme si tu n’avais rien dit. C’est pour t ‘aider que je fais ça.
PETER : J’ai déjà un boulot.
NATHAN : Ouais, regarder des petits vieux mourir, ça c’est l’avenir. Non, il faut que tu arrêtes de te prendre pour un gamin. Le gamin rêveur assis tout près du radiateur qui regarde par la fenêtre… Il faut grandir un peu ! Ecoutes, je sais que je prend beaucoup de place, c’est vrai, la vie n’est pas juste, c’est comme ça je n’y peux rien. Mais moi au moins j’essaye de t’aider en te prenant avec moi.
PETER : Ouais, je veux pas de ta pitié.
(Il part et Nathan le regarde s’éloigner.)
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[Ext. Rues de NY. Jour]
(Peter sort du QG et se retrouve dans la rue. Il voit Simone attendre un taxi sur le trottoir d’en face et il la regarde monter dans celui-ci. Puis il appelle un taxi lui aussi et monte à l’intérieur.)
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[Int. Taxi. Jour]
(Peter s’installe sur le siège arrière).
PETER : Bonjour, à l’angle de Center et Canal s’il vous plait.
(On s’aperçoit que le chauffeur est en fait Mohinder, qui acquiesce et démarre. Peter regarde l’éclipse à travers la fenêtre.)
PETER : Waouh !
MOHINDER : C’est pour l’éclipse ?
PETER : Oui, je me demande si elle va être totale.
MOHINDER : Pas ici, non. Dans d’autres parties du monde oui. C’est un phénomène mondial. C’est dans des moments comme celui-là qu’on se rend compte que notre planète est toute petite. D’ailleurs petit, on l’est tous vous croyez pas ?
PETER : Vous vous appelez comment ?
MOHINDER : Mohinder.
PETER : Moi c’est Peter. J’aimerais vous demander… Vous avez déjà eu l’impression d’être destiné à accomplir un truc…. Je sais pas…. Extraordinaire.
MOHINDER : Je suis chauffeur de taxi comme vous pouvez le constater.
PETER : Non je ne parle pas de ce que vous faites, je parle de …. qui vous êtes. Je veux parler… du fait d’être spécial.
MOHINDER : Ouais, on est tous différents, non ?
PETER : C’est pas ce que j’ai voulu dire.
(Peter s’affale sur le siège arrière, déçu. Mohinder le regarde dans son rétro).
MOHINDER : Certaines personnes je vous l’accorde sont vraiment différentes. C’est la sélection naturelle. Ca commence par un individu qui nait ou éclot comme tout autre membre de son espèce, anonyme, d’apparence ordinaire, sauf qu’il l’est pas du tout. Il porte en lui le code génétique qui amènera son espèce à la prochaine étape de l’évolution. C’est la destiné.
(Peter écoute attentivement et regarde Mohinder, pensif.)
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[Ext. Odessa, Texas, chemin dans la campagne. Jour]
(Claire marche sur un chemin de fer, Zach lui court après).
ZACH : Claire ! Arrêtes ! J’hallucine ! J’y crois pas que t’es fait ce que t’as fait !CLAIRE : Je sais et pourtant je l’ai fait.
ZACH : tu te rend compte, t’as sauver la vie de ce type c’est trop bien.
(Il y a plusieurs passages sur la musique « Eyes » de Rogue Wave : Hiro, sur le toit d’un immeuble, en train de faire du sport avec ses collègues, en rang. Il s’arrête et regarde l’éclipse. Puis Niki rentre chez elle et voit son salon dévasté. Peter est toujours dans le taxi de Mohinder et regarde le ciel, tout comme Claire, puis Hiro. Isaac est dans son appartement, et contemple son kit de drogue, puis on voit Niki qui regarde elle aussi l’éclipse grâce au sténopé de Micah, mais les 2 gangsters sont encore dans la maison.)
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[Int. Maison des Sanders, Las Vegas. Jour/Faible luminosité]
(Niki s’aperçoit de la présence des deux gangsters de Linderman et essaye de s’enfuir mais l’un d’eux l’attrape par derrière).
GANSTER 1 : On va causer un peu toi et moi.
(Il l’entraine dans le garage, son coéquipier les suit).
GANSTER : Aller, mets-toi là.
(Il l’a fait monter sur le lit).
GANSTER : Ca fait beaucoup de fric 50 000.
NIKI : 50 ? C’était 30, et avec les intérêts ça fait…
GANSTER 1: Mr Linderman n’est pas du genre à prendre en traître, il fallait lire tout le contrat avant de signer.
NIKI : J’ai un fils, il n’a que moi. Je vous en prie, j’aurais l’argent dans peu de temps.
GANSTER 1 : J’crois que t’as pas bien percuté, mais je vais te la jouer grand seigneur, je vais te proposer un deal. Combien tu te fais, 40 dollars pour 20 minutes de strip-tease ? Je vais te donner l’occasion de diminuer un peu ta dette. Et après, on avisera. En piste.
(L’autre ganster, tient la caméra et filme Niki qui commence à se déshabiller).
GANSTER 1: Vas-y, montres-moi ce que tu sais faire. Aller, enlèves le haut. Ah, ce qu’il est joli ton petit ventre, et maintenant je veux un petit sourire.NIKI : C’est ça que vous voulez ?
GANGSTER : Ouais.
(Niki capte son reflet dans le miroir et se stoppe).
GANSTER 1: Bah quoi continue, ça commencer à être intéressant. Qu’est-ce que tu me fais là poupée ? Tu répond quand je te parles.
(Il la frappe)
NIKI : Je t’emmerde.
GANSTER 1: Tu m’emmerdes?
(Il la frappe une nouvelle fois et l’écran devient noir).
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[Int. Gare de Tokyo, Japon. Nuit]
(Hiro et Ando discutent dans la gare)
HIRO (sous-titré) : Les yogis en Inde et les aborigènes en Australie peuvent courber l’espace et le temps.
ANDO (sous-titré) : D’accord, si tu veux. Admettons que tu aies réellement ce pouvoir, qu’est-ce que tu en ferais ? Un numéro de cirque ? Arrêter le temps ne te permettra pas de coucher avec une fille.
HIRO (sous-titré) : En développant mes pouvoirs, j’apprendrai à courber l’espace et je pourrais me téléporter n’importe où sur la planète.
ANDO (sous-titré) : Comme dans Star Trek.
HIRO (sous-titré) : Ouais, comme dans Star Trek. Tout héros doit connaître son but. Il sera ensuite mis à l’épreuve pour accomplir de grandes choses.
ANDO (sous-titré) : J’ai besoin d’un petit remontant. Vite, téléportation, Scotty !
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[Int. Bar de tokyo, Japon. Nuit]
(En karaoké, des jeunes chantent « I want it that way » des Backstreet boys. Ando et Hiro sont à une table et continuent leur discussion)
HIRO (sous-titré) : Les gens voient le temps comme une ligne droite.
(Il trace un trait avec une baguette)
HIRO (sous-titré) : Mais le temps ressemble plutôt à ça.
(Il trace un cercle autours du trait).
ANDO (sous-titré) : Où as-tu appris tout ça ?
HIRO (sous-titré) : Dans le numéro 143 des X-men, quand Kitty Pride voyage dans le temps.
ANDO (sous-titré) : Dans une BD ?
HIRO (sous-titré) : Tous les gamins rêvent d’avoir des super-pouvoirs. Et moi j’en ai ! Moi ! Le dernier de la classe, dernier en sport… je suis un nul !ANDO (sous-titré) : Sérieusement, à quoi peut te servir ce pouvoir ? A gagner de l’argent ?
HIRO (sous-titré) : Un super-héros n’utilise pas ses pouvoirs à des fins personnelles.
ANDO (sous-titré) : Alors à quoi ça sert ? tu peux te téléporter ans les toilettes des femmes ? Ca ce serait utile. Ca ne t’apprendra pas ton but, mais ça t’apprendrait les choses de la vie.
HIRO (sous-titré) : Si je devais y aller, je le ferais. Je pourrais me téléporter dans les toilettes des femmes.
ANDO (sous-titré) : Très bien, alors fais le ! Je vais nous ravitailler.
(Il monter sa bouteille vide et part).
HIRO (sous-titré) : Et moi, je vais me téléporter !
(Il regarde fixement les toilettes des femmes).
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[Int. Garage des Sanders. Jour/Lumière tamisée]
(Niki est allongé sur le lit, inconsciente, le téléphone sonne et le répondeur se met en marche).
NIKI (sur le répondeur) : Salut c’est Niki, laissez-moi un message.
MICAH (sur le répondeur) : Maman, t’es là ? Tu viens me chercher quand ? J’aime pas être ici, t’avais dit que tu reviendrais vite. Viens me chercher d’accord ?
(Il raccroche tandis que Niki se réveille. Elle regarde autours d’elle. Les corps des deux hommes sont découpés et dispersé un peu partout dans la pièce, il y a du sang partout. Niki prend la caméra et voit sa réflexion dans le miroir qui a de sang sur son tee-shirt contrairement à Niki et qui met son doigt devant sa bouche pour faire signe à Niki de ne rien dire. Niki la regarde, effrayée).
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[Int. Taxi de Monhinder, NY. Jour]
(Peter est toujours à l’arrière du taxi, et son téléphone sonne. Mohinder le regarde dans le rétro.)
PETER (au téléphone) : Allô ?
SIMONE (au téléphone) : Peter, c’est moi.
PETER (au téléphone) : Ah, Simone.
SIMONE (au téléphone) : Oui, je te dérange ?
PETER (au téléphone) : ?Non, pas du tout, je rentre chez moi.
SIMONE (au téléphone) :Tu peux me retrouver chez moi père ?
PETER (au téléphone) :Ok d’accord, je peux y être dans 10 minutes.
SIMONE (au téléphone) :Dépêches toi s’il te plait.
PETER (au téléphone) Ouais j’arrive, à tout de suite, bye. (A Mohinder) Vous pouvez me laisser ici s’il vous plait ? Merci.
(Le taxi s’arrête et Peter descend après avoir payer Mohinder, qui le ragarde s’en aller. Au même moment, Mr Bennet rentre dans le taxi).
MOHINDER : Où vas t’on mon ami ?
MR BENNET : Kennedy airport s’il vous plait.
(Mohinder démarre).
MR BENNET : C’est bon de rentrer voir sa famille, ces voyages d’affaires m’épuisent. Suresh ?
MOHINDER : Je vous demande pardon ?
MR BENNET : Votre nom, sur votre licence. C’est indien n’est-ce pas ? Il y avait un professeur Suresh à l’université de Madras. Un généticien avec des théories intéressantes. Je crois qu’il n’enseigne plus. Mais tout ça ne vous dit rien bien sûr. J’imagines qu’il y a beaucoup de Suresh par chez vous, comme Smith chez nous ou Anderson….
(A ce moment, Mohinder tourne brusquement dans une petite allée, manque de renverser un piéton, arrête le taxi et s’enfuit en courant. Mr Bennet sort calmement de la voiture et le regarde partir).
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[Int. Maison des Bennet. Jour/Soirée]
(Lyle et Sandra Bennet sont à table, Mr Muggles, le chine de la famille est sur les genous de cette dernière).
SANDRA : Et Carla à eu le culot ensuite de me dire que la semaine n’avait pas d’intérêt. Comme si il n’avait pas gagner 5 concours prestigieux dont 2 régionaux, qu’est-ce qui faut pas entendre je te jure. Mais non Mr Muggles, des racontars tout ça, t’es un gentil toutou à sa maman plein de vigueur, t’es un super étalon.
(Claire arrive à table avec les autres)
LYLE : Ca craint, il se frotte à ma jambe quand je suis devant la télé.
SANDRA : Bon, assez parlé de Mr Muggles, qu’est-ce que vous avez fait aujourd’hui ?
LYLE : Avec Doug on a croisé un SDF. Un mexicain, sur le chemin de l’école. On croyait qu’il était mort, on a eu les jetons, mais en fait il l’était pas. Et papa il rentre quand ?
SANDRA : Justement je voulais vous faire la surprise. Il a finit plus tôt il sera à la maison ce soir. C’est pas trop cool ça ?
LYLE : Génial, juste à temps pour voir mon bulletin….
SANDRA : Tu ne parles pas beaucoup Claire, qu’est-ce que tu as fais de beau aujourd’hui ?
CLAIRE : J’ai traversé un incendie sans me brûler.
(Sandra et Lyle la dévisage).
LYLE : C’est quoi ton délire là ? T’es trop bizarre des fois !
SANDRA : Lyle ! Moi je vois tout à fait de quoi tu parles. Je suis là à vous parler de mes histoires de chiens, alors que toi tu dis des choses tellement profondes. Nous rencontrons toutes sortes d’incendies dans notre vie, si l’on repousse nos limites et que l’on affronte nos peurs, on les traverse sans se brûler. Tu es d’une grande sagesse ma chérie. Peu importe ce que tu as fais, je suis fière de toi. Ainsi que Mr Muggles, il est très fier de Claire, n’est-ce pas qu’on est fiers de Claire ?On est très fiers de Claire.
(Claire la regarde, déçue).
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[Int. Bar de Tokyo, Japon. Nuit]
(Ando est en train de prendre les bières qu’il a commander pour lui et Hiro lorsqu’il voit celui-ci se faire sortir des toilettes des femmes par deux videurs).
HIRO (sous-titré) : Arrêtez ! Je ne suis pas un voyeur !
(Il se fait sortir du bar, Ando le suit)
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[Ext. Rue de tokyo. Nuit]
(Hiro se relève et marche avec Ando)
HIRO (sous-titré) : T’as vu ? J’ai réussit, j’étais dans les toilettes des femmes !ANDO (sous-titré) : Bravo ! Maintenant, t’es un pervers !
HIRO (sous-titré) : Je me suis téléporté !
ANDO (sous-titré) : Arrête, Hiro ! Tu ne peux pas briser le continuum espace-temps !
HIRO (sous-titré) : Très bien, ne me crois pas.
ANDO (sous-titré) : Il y a douze millions et demi d’habitants dans cette ville. Personne ne peut courber l’espace-temps. Pourquoi tu veux être différent ?
HIRO (sous-titré) : Pourquoi tu veux être comme les autres ?
ANDO (sous-titré) : Parce que je le suis. Comme les autres. On est tous pareils.
HIRO (sous-titré) : Homogènes, comme du yaourt.
ANDO (sous-titré) : Du yaourt ?
HIRO (sous-titré) : tu ne comprend pas. Je veux être spécial.
ANDO (sous-titré) : On est pas spéciaux. On est Japonais.
HIRO (sous-titré) : Parfait. T’s qu’à rester ici ! Et faire comme tout le monde ! Je veux agir au mépris du danger et faire reculer l’impossible.
ANDO : Hiro ! (sous-titré) : T’as raison, tu es spécial. Tu es un « super-hiro » !
(Les deux hommes s’en vont dans des directions opposés).
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[Int. Appartement de Charles Deveaux, NY. Jour/Faible luminosité]
(Simone est en train de fouiller partout dans la chambre de son père, Peter arrive.)
PETER : Qu’est-ce que tu cherches ?
SIMONE : De la morphine !
PETER : Pourquoi faire ?
SIMONE : J’ai besoin que tu viennes avec moi !
PETER : Où ça ?
SIMONE : tu verras.
PETER : Non, attends deux minutes. J’ai un truc à te dire.
SIMONE : Désolée on verra ça plus tard.
PETER : Ca peut pas attendre, c’est important pour moi. Il faut que j’arrête de vivre pour les autres comme ça…. Toute ma vie j’ai du….. Je sais pas ce qu’il faut que je sois, que je fasse ou pas, est-ce que j’ai vraiment un destin exceptionnel…SIMONE : si tu veux bien, on va reparler de tout ça un peu plus tard.
(Elle tient dans sa main, une aiguille et un flacon de morphine).
SIMONE : Pour l’instant, il faut que tu m’accompagnes. C’est une urgence, tu sais faire les piqûres toi. Allons-y, tu vas m’aider.
PETER : La piqûre, c’est pour qui ?
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(Int. Maison des Bennet. Jour/Faible luminosité]
(Sandra Bennet débarrasse la table pendant que Claire fait la vaisselle.)
SANDRA : On pourrait aller voir un film ? Samedi. Et après… on irait faire les boutiques à Garden Dale, on trouverait peut-être des chaussures.
CLAIRE : D’accord. Je t’aime maman.
SANDRA : Mais ?
CLAIRE : Y’a pas de mais, j’avais juste envie de te le dire.
SANDRA : J’suis sûre que tu penses que je fais tout ça pour être ta bonne copine et rester à ton contact.
CLAIRE : Non. Non, on peut aller au cinéma ensemble. Y’a pas de soucis.
SANDRA : Pour être franche, tu me manques chérie, c’est aussi simple que ça. Je veux être ta mère, ton amie, je veux… je veux te donner des conseils, mais je ne veux pas t’envahir.
CLAIRE : J’ai besoin de tes conseils. Et je te promet tu ne m’envahis pas.
(Claire enlève sa bague, qui lui glisse des doigts et tombe dans l’évier, où le broyeur est en route. Claire met sa main dedans pour récupérer sa bague, et retire sa main, déchiquetée.)
SANDRA : Tu ne devrais pas te préoccuper autant des autres. Chercher sans arrêt à te faire accepter, à te faire aimer des autres.
(Claire regarde sa main ensanglantée, et voit ses os se remettre en forme peu à peu, lorsqu’elle voit sa mère revenir dans la cuisine, elle cache sa main derrière son dos).
SANDRA : Je ne voudrais pas que tu reproduise les erreurs que j’ai faite. Toute ma vie j’ai cherché à être quelqu’un de plus intéressant que ce que je suis au départ.
CLAIRE : tu es intéressante, tu élèves des chiens de race, peu de mère font ça.
SANDRA : Non, je voulais faire le tour de l’Europe en stop, étudier l’art, tomber amoureuse d’un beau français fan de poésie…. Ce n’est pas que ton père n’est pas merveilleux… Ce que je veux dire c’est que tu dois savoir qui tu es et arriver à t’en satisfaire. Nous avons tous nos particularités.
CLAIRE : Puisque tu en parles, j’aimerais te dire quelque chose. J’ai jamais osé vous le dire parce que je pensais que vous le prendriez mal.
SANDRA : Oh voyons, tu peux tout nous dire chérie, on peux tout entendre.
CLAIRE : Je crois que maintenant je suis en âge de savoir qui sont mes vrais parents.
SANDRA : Oui, je le crois aussi.
(Elle prend Claire dans ses bras, et Claire voit que sa main est entièrement guérie. Quelqu’un entre dans la maison).
MR BENNET : Chérie ? C’est moi
SANDRA : Ton père est rentré. Bonsoir chéri.
(Claire voit Mr Muggles en train de lécher les gouttes de sang tombées sur le sol.)
CLAIRE : Pousses-toi de là le chien, non ! Allez vas t’en !
(Elle voit le reportage sur l’accident du train à la télé, et va rejoindre son père).
SANDRA : Je suis contente que tu soit là.
MR BENNET : Moi aussi, j’ai le cerveau en compote, je me suis cogner la tête en sortant du taxi…
CLAIRE : Salut papa !
MR BENNET : Hey ! Bonsoir mon ange!
(Il prend Claire dans ses bras).
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[Int. Métro de tokyo, Japon. Nuit]
(Hiro est dans le métro, il semble endormi. Une horloge derrière lui indique qu’il est 11h43. Hiro regarde une affiche pour accroître le tourisme à New-york. Il ferme les yeux et se concentre, derrière lui, l’horloge s’accélère, puis se stoppe et Hiro ouvre les yeux. L’horloge montre qu’il est 1h00, puis, quelques instants plus tard, Hiro se retrouve dans les rues de New-York.)
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[Ext. Rues de NY. Jour]
(Hiro regarde autours de lui, ébahi, puis lève les bras vers le ciel et crie.)
HIRO : Yataa, salut New-York !
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[Int. Appartement de Isaac, Manhattan, NY. Nuit]
PETER : Non c’est impossible. Personne ne peut prédire l’avenir.
SIMONE : Je l’ai vu de mes yeux. Isaac, j’ai emmené quelqu’un pour t’aider, un infirmier. Isaac ? Isaac ? Isaac ? Isaac ?
(Ils rentrent dans l’appartement et cherche Isaac, Peter marche sur une seringue.)
PETER : Simone !
(Il voit Isaac, allongé sur le sol, inconscient. Peter et Simone s’accroupissent à ses côtés.)
SIMONE : Oh mon dieu. Isaac…
PETER : Il respire, appelles les urgences. Il a fait un overdose.
(Peter voit un tableuax qui l’intrigue et se lève pour le voir. Pendant ce temps, Simone appelle les urgences.)
SIMONE (au téléphone) : Oui, allô ? Je vous en prie. Venez vite ! 215 Reed Street, appartement 7. Non, non, mon copain, il a fait une overdose. Oui, oui. Je sais, envoyez moi quelqu’un. Faites vite je vous en prie !
(Elle raccroche et parle à Isaac. Peter quadn à lui observe un tableau le représenatnt en train de voler. Isaac pointe du doigt une peinture sur le sol, montrant New-York en train d’exploser.)
ISAAC : Nous devons empêcher ça…. Nous devons empêcher ça….
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[Ext. Vision aérienne de NY, puis toit de l’immeuble du début. Jour/Matinée]
(Vue du ciel de New-York, puis en fusion, Peter qui lève ses bras vers le ciel)
VOIX OFF : Cette quête. Ce besoin de résoudre les mystère de la vie. A quoi cela sert-il de chercher ? Puisque l’home ne peut comprendre que les moments les plus éphémères de la vie. Ils sont ici, parmis nous, dans les ombres, la lumière, partout. En ont-ils seulement conscience ?
(Un taxi arrive et Nathan, au téléphone en descend).
NATHAN (au téléphone) : Voilà, j’y suis. Qu’est ce que tu veux ? Peter ?
(Un téléphone portable tombe du haut de l’immeuble et atterrit au pieds de Nathan. Celui-ci raccroche et regarde en haut du toit. Peter se tient au bord de l’immeuble, prêt à sauter.)
PETER : J’ai passé la nuit ici, à réfléchir. A réfléchir sur mon destin.
NATHAN : Qu’est-ce que tu fais Peter.
PETER : C’est à mon tour de devenir quelqu’un Nathan.
NATHAN : Ca suffit maintenant, arrêtes tes conneries !
(Mais Peter lève ses bras vers le ciel, ferme les yeux et saute. Il est rattrapé par Nathan, qui vole et l’attrape par le bas.)
NATHAN : Peter !
PETER : Tu voles Nathan ! Tu voles ! Comment tu fais ?
NATHAN : Ca je l’ignore !
(Mais le bras de Peter glisse et celui-ci tombe…)
NATHAN : Non ! Non !
A suivre…
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