1x05 : Hiros
[Titre : Chapitre 5 : Hiros]
[Int. Métro. NY. Nuit]
{Sous-titre : New York City}
(Le métro est figé dans le temps.)
VOIX OFF : Quand un changement survient, certaines espèces sentent le besoin de migrer. On appelle ça « zugunruhe », l’attraction de l’âme vers un endroit lointain, en suivant une odeur dans le vent ou une étoile dans le ciel. L’appel ancestral se fait entendre, incitant les individus à prendre leur envol et à se rassembler. Alors seulement, ils peuvent espérer survivre à la dure saison qui approche.
(Peter se retourne et fait face au futur Hiro.)
FUTUR HIRO : Peter Petrelli ?
PETER : Quoi ? C’est vous qui faites ça ?
FUTUR HIRO : Tu es différent sans ta cicatrice.
PETER : Je vous connais pas.
FUTUR HIRO : Pas encore. Je m’appelle Hiro Nakamura. Je viens du futur. J’ai un message pour toi. Et j’ai très peu de temps pour ça. Je risque de provoquer une faille en venant ici. La fille, tu dois la sauver.
PETER : Quelle fille ?
FUTUR HIRO : La pom-pom girl. C’est le seul moyen d’empêcher.
PETER : D’empêcher quoi ?
FUTUR HIRO : Absolument tout. Ecoute-moi. Il faut à tout prix qu’elle vive. Le peintre, Isaac… Retourne le voir. Lui saura. Quand je téléphonerai là-bas, tu devras me dire où nous retrouver. Tu m’as dit et répété que tu te sentais perdu. Avant que tout commence. Voilà ce que tu attendais. C’est vraiment pour ça que tu es fait. Prends tes responsabilités.
(Peter acquiesce d’un signe de tête. Futur Hiro retourne à l’arrière du métro et Peter le suit.)
PETER : Attendez!
FUTUR HIRO : Sauve la cheerleader, sauve le monde !
PETER : Attendez, Hiro ! Je comprends rien à tout ça.
(Le temps recommence. Le métro se remet à rouler et tout le monde bouge à nouveau.)
PETER : Hiro, où êtes-vous ? Je comprends pas.
(Mohinder s’approche de lui.)
MOHINDER : Peter, est-ce que ça va ?
PETER : On doit la sauver.
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[Int. Hôpital. Odessa. Texas. Nuit]
(Un brancard avec Claire dessus roule dans les couloirs. Un médecin et deux ambulanciers sont aux côtés de Claire, qui porte un masque pour respirer.)
MEDECIN : Voix aérienne correcte. Elle respire bien. Le pouls est bon.
CLAIRE : Je vais bien. Je veux seulement rentrer chez moi.
{Sous-titre : Odessa, Texas}
AMBULANCIER : C’est elle qui conduisait. Elle a du sang plein la bouche.
MEDECIN : Je ne vois aucune blessure. Sa mère est ici ?
(Sa mère, Sandra, arrive.)
SANDRA : Claire !
CLAIRE : Maman !
SANDRA : Oh, mon Dieu ! Est-ce qu’elle va bien ?
MEDECIN : Oui, oui, ça va.
SANDRA : Tu as mal ? Dis-leur si tu as mal, chérie.
CLAIRE : Non. Non, je vais bien. Je voudrais seulement rentrer à la maison.
SANDRA : Bientôt. Ils doivent d’abord faire quelques examens. Je vais appeler ton père pour lui dire de venir.
(Claire regarde Brody, allongé sur un autre lit d’hôpital, la tête en sang et un bandage autour du cou.)
BRODY : T’es qu’une malade.
(Les docteurs emmènent le brancard de Claire et sa mère prend le téléphone.)
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[Int. Las Vegas. Nevada. Jour]
{Sous-titre : Las Vegas, Nevada}
(Mr Bennet et l’Haïtien escorte de force Nathan jusqu’à une voiture.)
NATHAN : Vous avez une idée de qui je suis ?
MR BENNET : Je le sais même mieux que vous.
NATHAN : D’accord, je vais vous donner de l’argent, ça vous va ? Dites combien.
(Le téléphone de M. Bennet sonne.)
MR BENNET : Nous ne voulons pas d’argent. Seulement des réponses à deux trois petites questions.
(Nathan en profite pour faire tomber l’arme des mains de M. Bennet et pousse l’Haïtien. Il commence à courir et M. Bennet pointe son arme vers lui. Mais au lieu de lui tirer dessus, ils se mettent à lui courir après. Nathan arrive à un grillage et commence à escalader et ne parvient pas assez haut et redescend.)
MR BENNET : C’est ce qu’on appelle une tentative totalement inutile.
(Nathan se retourne vers eux.)
NATHAN : Vous feriez mieux de tirer tout de suite. Ou je vous retrouverai. Et je vous tuerai tous les deux.
MR BENNET : Ça, j’en doute, M. Petrelli.
NATHAN : J’ai vu vos visages.
MR BENNET : C’est un problème auquel on peut facilement remédier. Tu t’occupes de lui.
(L’Haïtien est prêt à bouger autant que Nathan. Tout à coup, Nathan s’envole droit dans les airs tandis que M. Bennet et l’Haïtien le regardent. Avec une petite explosion, Nathan prend un tournant et s’en va. M. Bennet baisse son arme et fixe le ciel. Nathan repasse laissant une ligne blanche derrière lui.)
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[Int. Dans un laboratoire. Nuit]
(Matt est allongé sur une table où il est relié à des moniteurs.)
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[Ext. Dans une allée. Las Vegas. Nevada. Nuit]
(Hiro et Ando sont allongés sur le sol et ne bougent pas.)
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[Ext. Ciel. Nevada. Jour]
(Nathan est dans le ciel où il vole, et où il laisse des lignes blanches derrière lui.)
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[Int. Appartement d’Isaac. New York. Nuit]
(Isaac peint tandis qu’il pleut dehors.)
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[Int. Hôpital. Odessa. Texas. Jour]
(Claire est dans son lit, pensive.)
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[Int. Chambre d’hôtel. Las Vegas. Nevada. Jour]
(Niki dort dans le lit.)
{Sous-titre : Las Vegas, Nevada}
(L’assistant de Nathan tape sur le piano pour réveiller Niki.)
ASSISTANT : Où il est ? Où est M. Petrelli ?
(Niki se retourne.)
NIKI : Qui ?
ASSISTANT : L’homme avec qui vous avez couché. Où il est ?
NIKI : J’en sais rien. Je sais pas ce que je fais ici. Faut que j’appelle mon fils.
ASSISTANT : Je serais vous, j’oublierais.
(Il lui donne une robe à mettre.)
ASSISTANT : Allez, habillez-vous. Vous venez avec nous.
(La porte s’ouvre et Mlle Sakamoto entre.)
MLLE SAKAMOTO : Laissez-la tranquille. Si vous devez vous en prendre à quelqu’un, c’est à moi.
ASSISTANT : Il y a un candidat au congrès qui a disparu de votre hôtel.
MLLE SAKAMOTO : Mon équipe y travaille à l’heure qu’il est. Si vous désirez voir les vidéos de surveillance, venez avec moi.
ASSISTANT : Bien.
(Il rejoint les gardes du corps à la porte.)
ASSISTANT : Allons-y.
MLLE SAKAMOTO : Très beau travail, Mlle Sanders. Vous pouvez rentrer chez vous, votre dette est effacée.
NIKI : Qu’est-ce que vous m’avez fait ?
MLLE SAKAMOTO : D’après ce que j’ai vu, on vous a fait tout un tas de choses. Mais le coupable, ce n’est pas moi.
NIKI : Non. Non, je suis partie. J’ai pas fait ce que vous vouliez.
(Mlle Sakamoto lui montre un CD.)
MLLE SAKAMOTO : M. Linderman a vu l’enregistrement. Et, inutile de dire, qu’il était très content de votre prestation.
(Elle lance la vidéo et Nathan et Niki au lit apparaît sur l’écran.)
MLLE SAKAMOTO : Si ce n’est pas vous, vous devez encore à M. Linderman 50 mille dollars. Allez retrouver votre fils, Mlle Sanders. Et dites-lui bien que sa maman n’a plus à avoir peur des gens qui lui réclament de l’argent.
(Mlle Sakamoto s’en va. Niki est, quant à elle, confuse.)
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[Int. Métro. New York. Nuit]
PETER : Il était juste là.
MOHINDER : Alors il s’est téléporté, comme ça ?
(Peter retourne à l’arrière du métro.)
PETER : Il a arrêté le temps, je sais pas comment. Il est venu me parler. Il savait qui j’étais. On doit se voir, apparemment, quelque part à un moment dans le futur.
MOHINDER : Mais oui, bien sûr.
PETER : Ça a l’air un peu dingue, mais je sais ce que j’ai vu. Il a dit qu’il allait se passer un truc terrible, mais qu’on pouvait l’empêcher. Mais avant il faut sauver…
(Il s’arrête et soupire.)
PETER : La pom-pom girl. La cheerleader.
MOHINDER : Oh, c’est ce qu’il a dit.
PETER : Ça a l’air impossible, je sais.
MOHINDER : Impossible, non. C’est de la démence.
PETER : Je vous en prie, essayez… Il a dit de retourner voir Isaac, le peintre. Et que lui, il allait savoir quoi faire. Alors, repartons à son loft. Et si les réponses n’y sont pas, je vous promets de vous emmener directement à l’aéroport moi-même. Vous pourrez repartir en Inde et je vous garantis que vous n’entendrez plus parler de moi.
MOHINDER : Et vous allez m’y emmener en volant ? Il n’y a aucune réponse. Rentrez chez vous, Peter.
(Mohinder se retourne et le métro s’arrête à une station. Les passagers descendent tandis que Peter se retourne vers la fenêtre du fond du métro, frustré.)
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[Int. Maison des Parkman. Los Angeles. Californie. Jour]
(Janice Parkman est au téléphone.)
JANICE : On doit bien pouvoir faire quelque chose pour le retrouver. Non ! Il est parti travailler et depuis, je n’ai plus aucune nouvelle. J’ai… Est-ce que vous pourriez dire au lieutenant McHenry que j’ai appelé.
(Matt gémit et Janice s’arrête. Elle aperçoit Matt se lever du canapé.)
MATT : Oh !
JANICE : Laissez tomber. Il est là.
(Elle raccroche et lui jette le téléphone.)
MATT : Eh !
JANICE : Où est-ce que tu étais passé ? J’étais morte d’inquiétude.
MATT : Oh, j’ai dû trop boire et m’écrouler ici en rentrant.
(Matt se lève.)
MATT : On a de l’aspirine ?
JANICE : Tu as disparu pendant une journée.
MATT : Quoi ? C’est impossible.
(Matt ouvre la porte d’un placard et prend une aspirine.)
JANICE : Si c’est possible, crois-moi. Ça fait plus de 24 heures que j’ai pas fermé l’œil. J’ai dû appeler le poste 20 fois, et on m’a dit que tu travaillais avec le FBI.
(Alors que Janice parle, Matt avale l’aspirine avec de l’eau. Puis, il s’arrête et la regarde.
MATT : Oui. C’est très récent. J’avais l’intention de t’en parler, mais…
JANICE : Mais quoi ? Où étais-tu ?
MATT : J’étais… J’en sais rien.
JANICE : T’en sais rien ? T’as idée de la journée que j’ai passée ? Je t’imaginais étendu dans un fossé quelque part. Et chaque fois que le téléphone sonnait, je croyais que c’était un de tes collègues qui allaient me dire que…
MATT : T’étais inquiète pour moi ?
JANICE (pensées) : Je suis ta femme. Bien sûr que je m’inquiète.
MATT : Je veux dire… C’est très gentil, mais ça fait un moment que tu me parles à peine. A part pendant notre thérapie de couple.
JANICE : Mais, si jamais il t’arrivait quelque chose…
MATT : T’étais inquiète pour moi. C’est bon signe.
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[Ext. Route. Nevada. Jour]
{Sous-titre : Périphérie de Las Vegas, Nevada}
(Une camionnette s’arrête sur le côté d’une route. Les portes s’ouvrent et Ando et Hiro sont éjectés sur le sol. Leurs valises sont également jetées. Les portes de la camionnette se referment et elle s’en va, laissant Ando et Hiro dans la poussière.)
HIRO (sous-titré) : Ça fait plus mal que je l’aurais imaginé.
(Ando et Hiro se relèvent. Ando les regarde partir.)
ANDO : Espèce de lâches ! Revenez que je vous mette en miettes.
HIRO (sous-titré) : Je pense pas qu’ils t’entendent.
ANDO (sous-titré) : Ça me fait du bien !
(Ando attrape sa valise et Hiro la sienne et ils commencent à marcher.)
HIRO (sous-titré) : Wow…
(Ils remarquent qu’ils sont proches d’un restaurant.)
HIRO (sous-titré) : Super, je meurs de faim.
ANDO (sous-titré) : Je te parle plus.
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[Int. Restaurant. Bord de route. Nevada. Jour]
(La porte s’ouvre et Ando et Hiro entrent.)
HIRO (sous-titré) : Tu crois qu’ils ont des gaufres ?
ANDO (sous-titré) : J’ai dit que je ne te parlais plus. Je n’arrive pas à croire que je me suis fait tabasser à cause de toi. Je m’étais jamais fait taper dessus avant.
HIRO (sous-titré) : Moi aussi, on m’a frappé.
ANDO (sous-titré) : Une fois ! Moi, ils m’ont roué de coups !
(Il touche sa joue.)
ANDO (sous-titré) : Ma mâchoire claque, elle claquait avant ?
(Ils s’assoient à une table.)
HIRO (sous-titré) : On mange et on retourne à la voiture après, ok ?
(La serveuse arrive avec les menus.)
ANDO (sous-titré) : Tout est de ta faute, Hiro. Si t’avais arrêté le temps, on aurait toujours notre argent.
HIRO (sous-titré) : Ma faute ? On s’est fait taper dessus parce que tu nous as fait tricher. En utilisant mes pouvoirs pour nous enrichir. C’est le Côté Obscur.
ANDO (sous-titré) : Ne pas être fauché, c’est le Côté Obscur ?
(Hiro ouvre son menu.)
HIRO (sous-titré) : Ah, des gaufres !
ANDO (sous-titré) : Je sais pas pourquoi je fais ce stupide voyage.
HIRO (sous-titré) : Ça fait 100 fois que je te le dis. Pour sauver le monde.
ANDO (sous-titré) : « Sauver le monde » ! Tu penses à autre chose, parfois ?
HIRO (sous-titré) : Tout ce que t’as fait depuis qu’on est en Amérique, c’est te plaindre. Si t’es si malheureux ici, retourne au Japon.
ANDO (sous-titré) : Je ne suis pas malheureux ici. Je suis malheureux avec toi !
HIRO (sous-titré) : Alors pars ! Va jouer et rencontrer des filles. Va traîner avec la strip-teaseuse sur Internet sans moi, si c’est ce que tu veux.
ANDO (sous-titré) : Bien… C’est peut-être ce que je vais faire.
HIRO (sous-titré) : Vas-y, alors…
(Ando se lève.)
ANDO (sous-titré) : Okay.
HIRO (sous-titré) : Je ne vais pas avec toi.
ANDO (sous-titré) : Super !
HIRO (sous-titré) : Tu ne connais personne à Las Vegas. Tu ne connais personne dans ce pays.
(Ando ouvre la porte.)
ANDO (sous-titré) : Si !
(Ando s’en va et la porte claque derrière lui. Hiro retire sa cravate.)
HIRO (sous-titré) : Je pourrai sauver le monde plus rapidement, maintenant.
(Il se tourne et regarde à travers la fenêtre. Il aperçoit quelque chose bouger dans le ciel. C’est Nathan ! Il est toujours en pyjama et atterrit sur le parking en terre. Hiro n’en revient pas.
NATHAN : Aïe, ouh !
(Nathan regarde vers le restaurant. A l’intérieur, Hiro regarde dans le restaurant pour voir si quelqu’un d’autre a vu Nathan arriver, mais tout le monde est occupé. Hiro regarde à nouveau Nathan, épaté.)
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[Int. Restaurant. Bord de route. Nevada. Jour]
(Nathan entre dans le restaurant. Tout le monde se met à le regarder et à rire.)
FEMME : Oh, regarde ça !
NATHAN : Oui, oui. Je sais. Un type en pyjama, c’est marrant. Alors, vous pouvez regarder et rigoler ou bien, l’un de vous peut me prêter son téléphone.
(Hiro sourit. Nathan va s’asseoir au comptoir.)
SERVEUSE : Je peux vous aider ?
NATHAN : Je vais prendre un de ses tee-shirts. Et un petit café, pendant que vous y êtes.
(Hiro est fasciné par Nathan.)
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[Int. Maison des Parkman. Los Angeles. Californie. Jour]
(Matt est au téléphone et parle d’un ton bas. La porte est entrouverte.)
{Sous-titre : Los Angeles}
MATT : J’aimerais avoir deux filets de bœuf à point et euh, c’est servi avec quoi ? Bon, mettez-moi une de chaque. Très bien, merci. Au revoir.
(Il raccroche et Janice arrive. Ils se regardent et Matt va vers elle.)
JANICE : Pourquoi t’es pas au travail ?
MATT : Comment dire ? Ça fait des années qu’on dort ensemble, toi et moi, et pourtant… Tu me manques. Et je sais… que tu me trouves paresseux. Que tu crois que je ne sais pas écouter. Et que tout ce que je fais, c’est… me morfondre. Mais, je t’en veux pas. Ça fait rien. T’as peut-être raison. Peut-être que je dois faire plus d’efforts.
JANICE : C’est valable pour nous deux.
MATT : D’accord. Alors, on prend notre journée.
JANICE : Non. Non.
(Elle se retourne et va dans la pièce d’à côté.)
MATT : Oh, si ! J’ai déjà tout planifié. Va t’habiller !
JANICE : Mais, je suis habillée.
MATT : Non, un truc plus joli. Dépêche.
(Janice sourit.)
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[Int. Restaurant. Bord de route. Nevada. Jour]
(Hiro continue à fixer Nathan du regard. Puis, il décide de se lever et va le rejoindre au comptoir.)
NATHAN : Y a un problème ?
HIRO : Hiro. Hiro Nakamura.
NATHAN : Oh ! Nathan Petrelli.
HIRO : Petrelli. Nathan. Bien content vous connaître.
NATHAN : Si.
HIRO : Homme volant. Vous volez. Ça, j’ai vu.
(Il lui montre de la main qu’il l’a vu voler.)
NATHAN : Merci. Je sais pas de quoi vous parler.
HIRO : Oh, c’est ok. Je garde bien secret. Je savoir courber temps et espace. Téléporter dans futur. Vous et moi spécials.
NATHAN : Si vous le dites.
HIRO : Oh, je allais dans New York. Je vois futur. Euh… Grosse bombe et là-bas, mauvais pour beaucoup personne. Tuka !!
NATHAN : Chut !
HIRO : Boum. Boum.
NATHAN : Oui, visiblement, il va y avoir un problème.
HIRO : Oh non ! Pas inquiet. Ça, j’empêche. Moi Hiro.
NATHAN : On en a de la chance.
(Nathan finit sa tasse de café. Une voiture klaxonne à l’extérieur du restaurant et Nathan se retourne pour la regarder.)
NATHAN : Je dois y aller. Dans ce futur que vous voyez, vous ne sauriez pas par hasard si j’ai gagné les élections ?
HIRO : Nathan Petrelli ? Nathan Petrelli. Oui, ça j’ai lu. Nathan Petrelli, élections, vous gagnez. Grande victoire. Très grande.
NATHAN : Il faut que je reparte à Las Vegas.
HIRO : S'il vous plaît, est-ce que vous me prendre ? En voiture.
NATHAN : Oui. Je peux faire ça pour vous. Votre nom, c’est comment déjà ?
HIRO : Hiro Nakamura.
NATHAN : D’où vous venez ?
HIRO : Tokyo au Japon.
NATHAN : Jamais allé.
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[Int. Hôpital. Odessa. Texas. Jour]
(Claire est allongée dans un lit d’hôpital. Son père arrive et met ses mains sur celles de sa fille.)
MR BENNET : Bonjour.
CLAIRE : Bonjour.
MR BENNET : Ta mère dit que tu as perdu le contrôle de la voiture.
CLAIRE : C’est ce que je lui ai raconté.
(Elle regarde son père dans les yeux et celui-ci ferme la porte. Il prend un tabouret qu’il pose à côté de Claire.)
MR BENNET : Il y a quelque chose dont tu voudrais me parler ?
CLAIRE : J’ai foncé tout droit dans le mur. Je l’ai fait exprès.
MR BENNET : Tu réalises que tu aurais pu te tuer ?
CLAIRE : Je pensais pas à moi.
MR BENNET : A quoi tu pensais alors ? Claire. Il faut que tu apprennes à me faire confiance.
CLAIRE : Je t’ai menti.
MR BENNET : A propos de quoi ?
CLAIRE : Je t’ai menti quand je t’ai dit… Je t’ai menti quand je t’ai dit qu’il s’était rien passé. A la fête l’autre soir.
MR BENNET : Qu’est-ce qui s’est passé ?
(Claire se met à pleurer.)
CLAIRE : Il a essayé de… Il a essayé de me violer.
MR BENNET : Le quaterback ?
CLAIRE : Il m’a jeté par terre. Je me suis assommée en tombant. A mon réveil, j’étais ailleurs. Pardon. Pardon de t’avoir menti. Je savais pas quoi faire. Je peux rien prouver. Rien du tout. Il va encore pouvoir s’en sortir. Je suis pas la première. Je t’en prie, tu dois rien dire. Ça reste entre nous.
MR BENNET : Personne n’en saura rien. Personne n’en saura rien.
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[Int. Appartement d’Isaac. New York. Jour]
{Sous-titre : Manhattan Sud}
(Peter tape à la porte d’Isaac.)
PETER : Il y a quelqu’un ? Isaac ? Ça va ?
ISAAC : Fous-moi la paix.
PETER : Isaac, il faut que tu m’aides.
ISAAC : T’as besoin d’aide ? Demande à Simone. Tu me l’as volé. Ça te suffit pas ? Qu’est-ce que tu veux encore me prendre ?
PETER : Tu m’as peint ! Tu as peint un tableau où je vole. C’est ce qui s’est passé. C’était vrai. J’ai volé.
ISAAC : Oh, félicitations.
PETER : Je suis en train de te dire que je te crois. Je te crois capable de peindre le futur. Je sais pas ce qui t’arrive, mais moi aussi, il m’arrive la même chose. Je sais pas pourquoi, mais on m’a dit de venir te voir. Que tu détiendrais la réponse.
ISAAC : C’est ce qu’on attend de moi ? Des réponses ! Pas étonnant qu’elle m’ait quitté. Je n’ai aucune réponse.
PETER : Tu es censé… me dire où il faut que je me rende.
ISAAC : T’as qu’à chercher tout seul.
(Peter commence à observer les peintures qu’Isaac a faites. L’une d’entre elles représente Hiro et Ando sous une bannière « Homecoming » et une autre représente Claire se faisant attaquer.)
PETER : C’est elle. La cheerleader.
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[Ext. Hôtel. Las Vegas. Nevada. Jour]
(Nathan descend de sa voiture.)
NATHAN : Laissez.
CONDUCTEUR : Merci, monsieur Petrelli.
(Hiro ouvre la portière à Hiro afin qu’il descende.)
NATHAN : Voilà, vous êtes arrivé. Je vous en prie.
HIRO : Votez Petrelli !
NATHAN : Oui et très nombreux.
HIRO : Oh, ope, ope et envolé !
NATHAN : Absolument.
(Hiro court avec sa valise vers une Nissan Vespa. Il met la valise dans le coffre et se met au volant. Il fait alors semblant de conduire.)
HIRO : Vroom, vroom ! (Sous-titré) Bougez-vous ! Laissez-moi passer ! Hou ou ! Il y a peut-être un manuel.
(Il cherche et trouve des feuilles.)
HIRO : (sous-titré) C’est tout en anglais…
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[Int. Hôtel. Las Vegas. Nevada. Jour]
(Nathan et son assistant sont sur un escalator.)
NATHAN : Dites à Sakamoto que je suis là et qu’il faut qu’on discute.
ASSISTANT : Je l’appelle.
(Niki marche en direction des escalators et se retrouve face à Nathan.)
NATHAN : Et bien, je pensais pas te revoir. C’est bon, c’est bon.
(L’assistant part.)
NATHAN : Qu’est-ce que tu m’as fait exactement ?
NIKI : Je pourrais te demander la même chose. Tout ce que je sais, c’est que je me suis réveillée dans ta chambre et que t’étais plus là.
NATHAN : Tout ce que tu sais ? On partage un super dîner, ensuite tu t’en vas. Tu reviens, tu te jettes sur moi. Je passe la meilleure nuit de mon existence et après qu’en je me réveille, on essaie de me jeter dans un van.
NIKI : Je sais pas ce qui s’est passé cette nuit. Il faut que tu me croies. Ecoute, quand je t’ai abordé, je faisais semblant d’être une autre femme. Tout ce que je ne veux pas être.
NATHAN : Et qui veux-tu être ?
NIKI : Quelqu’un de bien. Une bonne mère. Pas la femme que je vois dans le miroir.
NATHAN : Ecoute, cette nuit, je sais pas trop à quel point c’était toi ou pas vraiment toi, mais la fille sur qui je suis tombé est le genre de fille qu’on espère toute sa vie pouvoir approcher. Quelqu’un de fort, de magnifique et de… bon.
NIKI : Je ne savais pas qu’ils s’en prendraient à toi. Je l’ai fait parce qu’ils m’y ont obligé. Ils m’ont fait chanter et ils te feront chanter aussi.
NATHAN : On a été filmés ?
NIKI : Je suis désolée, Nathan.
(Nathan met ses lunettes de soleil et fait un signe de tête à Niki avant de partir.)
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[Int. Maison des Parkman. Los Angeles. Californie. Jour]
(Matt sert un verre de vin lorsque Janice entre.)
JANICE : Waouh ! C’est Noël ?
MATT : Non, approche.
JANICE : C’est quoi tout ça ?
MATT : Ça, c’est le Shiraz qui vient de ce coin magnifique à Sonoma Valley. Tu te souviens, on y est allés il y a très longtemps et tu rêves de retourner là-bas.
JANICE : Comment tu le sais ?
MATT : Et là, tu as deux filets de chez Mickey qui te faisaient très envie et que je ferai semblant d’avoir… D’avoir cuisiné pour toi. Ah ! Et aussi…
(Il allume la musique.)
JANICE : Mais ça fait des jours que j’arrête pas d’avoir cette chanson dans la tête.
MATT : Oh, je sais !
JANICE : Je ne sais pas quoi dire.
MATT : Et bien, dans ce cas, passons à table.
(Il recule la chaise pour laisser Janice s’asseoir puis, va s’asseoir en face.)
JANICE : Alors, comment elle s’appelle ?
MATT : Oh, c’est agréable. Alors dès qu’un type prépare un dîner pour sa femme, ça veut forcément dire qu’il la trompe ?
JANICE : Et bien, d’abord tu disparais toute une journée et maintenant, tu me fais le grand jeu.
MATT : Excuse-moi. Je croyais te faire plaisir.
JANICE : Tout ce dont je pouvais rêver, tu y as pensé. C’est notre plus beau repas en tête à tête… C’est le seul tête à tête qu’on ait eu…
MATT & JANICE : Depuis longtemps.
MATT : Oui. Très bien. Alors voilà, disons… Disons que c’est le premier d’une longue série.
JANICE : Vous avez des projets pour ce soir, Mr Parkman ?
MATT : Maintenant oui.
JANICE : Bien.
(Elle l’embrasse.)
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[Int. Hôpital. Odessa. Texas. Jour]
(Brody est allongé sur un lit d’hôpital avec de nombreux bleus au visage. Mr Bennet l’observe et entre dans sa chambre. Il s’assoit sur le côté du lit et Brody se réveille.)
MR BENNET : Salut Brody. Je suis le père de Claire.
BRODY : Je sais qui vous êtes. Je vais vous poursuivre en justice.
MR BENNET : Je suis vraiment désolé pour cet accident.
BRODY : C’était pas un accident.
MR BENNET : Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
BRODY : Elle a fait exprès d’envoyer ma voiture dans le mur. C’est un monstre. C’est pas un être humain.
MR BENNET : Je suis beaucoup plus sûr de son humanité que je le suis de la tienne. Tu as essayé de violer ma fille.
BRODY : Je lui ai rien fait.
MR BENNET : C’est ta parole contre la sienne. Et de mon point de vue, elle fait un témoin beaucoup plus crédible.
BRODY : Vous savez pas qui est votre fille.
MR BENNET : Je la connais mieux qu’elle-même ne se connaît.
BRODY : J’ai pas envie d’écouter ces conneries.
(Brody tente d’attraper le bouton pour appeler les infirmières mais Mr Bennet lui attrape le bras et met sa main sur la bouche de Brody.)
MR BENNET : Shh. Claire est une jeune fille pas comme les autres. C’est suffisamment compliqué pour elle ces temps-ci sans qu’un petit salopard lui rende la vie encore plus difficile. Est-ce que tu as bien compris ? Je devrais te tuer. Mais au lieu de ça, je m’apprête à te faire une fleur. Tu as déjà foutu ta vie en l’air, alors je vais te donner une seconde chance. Je vais faire en sorte que tu oublies toutes les horribles choses que tu as faites. Et peut-être que quand tu te réveilleras dans cette nouvelle vie, cette fois tu en feras quelque chose de bien. Shh.
(Mr Bennet ouvre les rideaux et l’Haïtien se trouve derrière.)
MR BENNET : Fais le grand ménage. Efface tout.
(Brody commence à paniquer. Mr Bennet s’en va et l’Haïtien ferme les rideaux.)
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[Int. Appartement d’Isaac. Manhattan. New York. Jour]
(Peter organise les peintures d’Isaac comme une bande dessinée.)
PETER : oh ! C’est pas croyable. Ça raconte une histoire, comme une BD. Cette fille essaie de s’enfuir. C’est moi ?
ISAAC : Pourquoi je te peindrais ?
PETER : Et ces deux types… Je crois qu’on essaie tous de l’aider. Elle. La cheerleader. C’est qui cette fille.
ISAAC : Je ne sais pas.
PETER : Pourtant, tout ça, tu l’as peint.
ISAAC : J’étais défoncé.
PETER : Alors qu’est-ce qui se passe ensuite ? Où est-ce qu’elle est ?
ISAAC : J’étais défoncé ! Je pouvais arrêter et au lieu de ça, je me suis détruit. J’ai perdu Simone. Pour trouver une réponse, un moyen d’empêcher ça. Tout ce que j’ai peint, c’est ces conneries. La cheerleader. Ça sert à rien. J’ai foutu ma vie en l’air pour rien.
PETER : Non, c’est pas rien. Tu comprends pas ? Tout est lié. On est tous liés les uns aux autres. Si ce truc que t’as peint, si cette bombe doit exploser, on est tous condamnés. Et ce qui pourrait nous sauver, c’est ça. Il va arriver quelque chose de terrible à cette fille. Il faut qu’on sache quoi. Alors tu dois finir cette toile.
(Peter pointe son doigt vers une peinture non terminée.)
PETER : Tu dois finir de la peindre.
ISAAC : Même si je voulais, ça donnerait rien. J’ai plus de quoi me shooter. J’ai même plus de blés pour en acheter.
PETER : Tu peux pas finir sans prendre de came ?
ISAAC : Si t’as du fric sur toi, mon pote, oui, là, c’est différent. On pourrait appeler ça une petite commission.
(Peter se met à regarder la toile et tout à coup, il voit ce qui devrait être à l’endroit où ce n’est pas peint.)
PETER : Je l’ai vu.
ISAAC : Quoi ?
PETER : J’ai vu un truc, là, sur le… Le… La toile. L’image. Ce tableau, je vais le finir.
ISAAC : Tu sais peindre.
(Peter attrape de la peinture et un pinceau. Il s’approche du tableau et Isaac se lève.)
PETER : Non. Non, pas du tout. Mais… J’ai dessiné le futur après t’avoir vu l’autre fois. C’était assez sommaire, mais… C’est arrivé.
(Peter se concentre et ferme les yeux. Ils deviennent alors bleus et il se met à peindre, sous le regard ahuri d’Isaac.)
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[Int. Hôpital. Odessa. Texas. Jour]
(Claire traverse le couloir de l’hôpital et rentre dans la chambre de Brody.)
CLAIRE : Salut, Brody. T’as probablement pas envie de me voir, ni même d’écouter ce que j’ai à dire. Mais je veux te le dire. Ce que tu m’as fait, ce que t’as essayé de faire, c’était mal. Et ce que je t’ai fait, c’était mal aussi. Je m’en excuse. Je crois que tout le monde a droit à une seconde chance au moins une fois dans sa vie.
BRODY : Qu’est-ce… Qu’est-ce que vous me voulez ? Je sais pas qui vous êtes.
CLAIRE : Brody, c’est moi, Claire.
BRODY : Pourquoi vous n’arrêtez pas de m’appeler Brody ?
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[Int. Maison des Sanders. Nevada. Jour]
(Niki rentre chez elle.)
NIKI : Micah !
(Elle trouve alors des policiers chez elle.)
NIKI : Où est mon fils ? Micah ? Où il est ?
(Elle trouve finalement Tina en compagnie de Micah entourés de policiers.)
NIKI : Ça va ? Qu’est-ce qui se passé ?
TINA : Ils ont débarqué il y a quelques heures. Ils sont à la recherche de DL. Je leur ai dit que tu l’avais pas vu depuis des mois.
DETECTIVE : Mme Sanders ?
NIKI : Euh, oui ?
(Il lui montre une photo.)
DETECTIVE : Il s’agit bien de votre mari ?
NIKI : Oui. Qu’est-ce qui se passe ?
DETECTIVE : Il a essayé de vous contacter hier ou aujourd’hui ?
MICAH : Monsieur, mon père n’a rien fait.
NIKI : Micah, je voudrais que tu restes avec Tina deux minutes, d’accord ?
DETECTIVE : Ecoutez, votre mari a été repéré dans une épicerie pas loin d’ici il y a à peu près une heure.
NIKI : Il est ici ?
DETECTIVE : Aucun signe de lui pour l’instant. Mais nous avons des agents en planque au cas où il essaierait de prendre contact.
NIKI : Ça fait maintenant que DL est en cavale. Comment vous ne l’avez pas attrapé ?
DETECTIVE : On l’avait enfin coffré il y a deux jours, seulement il a réussi à s’échapper encore une fois.
NIKI : DL Hawkins est un assassin. Il… Il me suit constamment. Il fait des choses atroces.
DETECTIVE : Quel genre de choses ?
NIKI : Ecoutez, s’il est ici, c’est sûrement pas pour rien. Et c’est pas moi qui pourrais l’arrêter. Vous devez nous protéger.
OFFICIER : Quelqu’un approche. Il se dirige vers la maison.
(Les policiers sortent leur arme.)
DETECTIVE : Mettez-les en lieu sûr.
OFFICIER : Il se dirige vers la porte de derrière. Je répète la porte de derrière.
(Les policiers se planquent derrière la porte, arme en main et attendent. Quelqu’un approche.)
MICAH : Papa.
(Ando entre dans la maison.)
OFFICIERS : Pas un geste ! Mains en l’air ! Mains en l’air !
(Ando met ses mains en l’air, puis un fait un signe de la main à Niki qui le reconnaît.)
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[Int. Hôtel. Las Vegas. Nevada. Jour]
(Nathan signe la facture de l’hôtel.)
SECRETAIRE : Vos collaborateurs étaient inquiets, Mr Petrelli. Est-ce que ça va ?
NATHAN : Très bien. Par contre, je ne suis pas très satisfait du service de sécurité.
SECRETAIRE : Au nom de l’hôtel, veuillez accepter nos excuses. Sachez que vous êtes notre invité. S »il vous faut quoique ce soit, n’hésitez pas.
NATHAN : Et bien, je me demandais ce que vous comptiez faire de la cassette ?
SECRETAIRE : Rien. A condition qu’un jour vous nous renvoyiez l’ascenseur.
NATHAN : Sinon quoi ?
SECRETAIRE : Pour un homme dont la campagne est basée sur les valeurs familiales, ça pourrait être très embarrassant pour vous. En particulier, connaissant votre femme.
NATHAN : D’un autre côté, ce film n’a vraiment de valeur que si je suis élu. Pourquoi vous ne me donnez pas mes quatre millions afin que je reparte à New York, en faire bon usage.
SECRETAIRE : Notre accord stipulait deux millions. C’est plutôt généreux.
NATHAN : Oui, je trouvais également. Puis, là je me dis, bon sang, c’est probablement très important pour Linderman que j’occupe cette fonction s’il est prêt à se donner autant de mal pour que je ne m’écarte pas des rangs. Avec deux millions, vous avez un candidat dans votre poche. Avec quatre millions, vous avez un député.
(Nathan sourit.)
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[Int. Maison des Parkman. Los Angeles. Californie. Jour]
(Matt et Janice sont sur le canapé. Ils viennent de faire l’amour.)
JANICE : C’était… C’était fou. Je t’aime. C’est à croire que t’étais dans ma tête. C’est insensé.
(Ils s’embrassent.)
MATT : Je t’aime aussi. Tu veux quelque chose.
JANICE : Non. Rien. Juste dormir… Pendant une semaine.
MATT : Tu veux de la glace au café ? D’accord. Je vais chercher de la glace au café.
JANICE : Quoi ?
(Matt l’embrasse et s’en va.)
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[Int. Supermarché. Los Angeles. Californie. Jour]
(Matt achète de la glace au café pour sa femme et mange un cookie. Une femme le regarde.)
MATT : Hum, j’ai… J’ai sauté un repas.
(Matt commence à entendre la pensée des gens dans la boutique.)
HOMME : Où est le sucre ?
(Matt va en caisse.)
MATT : Vous avez de l’aspirine ? Merci.
(Il se met à entendre encore plus de voix.)
HOMME : La caméra de surveillance, elle est où ? Lui, si il bouge, je lui explose la tête. Il y en a combien là-dedans ?
FEMME : Tiens, j’ai une envie de cookies. Faut que je trouve une solution.
HOMME : Je vais vider la caisse. Il doit y avoir au moins 200 dollars là-dedans.
(Matt se retourne et aperçoit un homme qui regarde la caisse.)
FEMME : Je sais pas s’il me reste des œufs.
(Matt s’approche du braqueur et se met à lui chuchoter.)
MATT : Eh ! Je sais pourquoi vous êtes là. Et je veux vous dire, surtout ne faits pas ça.
BRAQUEUR : Qu’est-ce t’as, qu’est-ce que tu me veux ?
MATT : Rien. Seulement, je suis flic. Je ne suis pas armé. D’accord ? Je suis là pour acheter de la glace pour ma femme. Mais je sais ce que vous voulez faire. Et je sais que vous pourriez… Sortir le flingue planqué dans votre poche et me descendre. Mais, vous foutriez votre vie en l’air. Et tout ça, pour quoi ? Pour deux billets de vingt dollars. Je sais que vous souffrez. Mais Marie… Marie vous attend. Elle est à la maison, pas vrai ? Et Vincent va naître dans un mois. On va régler les choses en douceur. Faites ce que je vous dis. Sortez le flingue de votre poche, posez le derrière et sortez d’ici.
(Le braqueur sort l’arme de sa poche et la pose avant de s’enfuir du magasin. Puis, Matt se remet à entendre la pensée des gens.)
FEMME : Oh, mon Dieu. Il a une arme. Il a une arme.
MATT : Non, non, non, non.
HOMME : Me tue pas.
FEMME : Appelez la police.
MATT : Non, c’est bon. Je suis de la police.
HOMME : Il est pas de la police.
MATT : Tout va bien.
HOMME : Qu’est-ce qui veut celui-là ?
MATT : Tout va bien, je suis de la police.
FEMME : Me tuez pas.
MATT : Ne craignez rien. Je suis de la police.
FEMME : Je veux rentrer chez moi. Je vous en prie, ne me faites pas de mal.
(Matt secoue sa tête car entendre tant de pensées lui donne mal au crâne.)
MATT : Tout va bien.
(Matt tombe dans les pommes.)
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[Int. Maison des Sanders. Nevada. Jour]
(Niki se tient devant Ando.)
NIKI : Vous êtes Huggerz, le type du Japon ?
(Ando est menotté et assis sur une chaise. Il est entouré de policiers. Il acquiesce d’un signe de tête à la question de Niki.)
NIKI : C’est un de mes clients. J’ai un site web. Comment vous avez eu mon adresse ?
ANDO : Dans une base de données. Il faudrait vous désinscrire, peut-être.
NIKI : Vous auriez jamais du venir. Je vis ici. Mon fils est là, dans l’autre pièce. Vous vous attendiez à quoi, sincèrement ?
ANDO : Je suis désolé. On discute tellement en ligne, j’ai cru que… J’ai cru que vous alliez pouvoir m’aider.
NIKI : Vous vous trompez de fille. Cette personne que vous voyez sur internet, ce n’est pas moi. Vous comprenez la différence, n’est-ce pas ? Vous comprenez ?
DETECTIVE : Vous voulez qu’on l’embarque pour effraction ?
NIKI : Non. Laissez-le rentrer chez lui.
(Les policiers le lèvent et lui enlèvent les menottes.)
DETECTIVE : Allons-y.
ANDO : J’ai été ravi de vous rencontrer.
DETECTIVE : Allez.
(Les policiers escortent Ando à l’extérieur.)
DETECTIVE : On va laisser une équipe dehors, au cas où votre mari aurait l’idée de se pointer.
NIKI : Merci à vous.
(Le détective s’en va. Niki va vérifier que Micah va bien et revient sur ses pas quand elle a, tout à coup, la sensation de ne pas être seule.)
NIKI : Qui est là ?
(Elle se retourne vers Micah où il joue. Elle se dirige vers la cuisine où DL est caché. Puis Niki retourne voir Micah.)
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[Int. Parking. Las Vegas. Nevada. Jour]
(Hiro joue avec les clés de la voiture, assis dans le coffre de la voiture, quand Ando arrive.)
ANDO (sous-titré) : Je crois… qu’on devrait rappeler le peintre.
(Hiro le regarde et sourit.)
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[Int. Appartement d’Isaac. New York. Jour]
(Peter et Isaac examine la peinture que Peter vient tout juste de terminer.)
ISAAC : Comment t’as fait ça ?
PETER : J’en sais rien.
ISAAC : Il faut qu’on la sauve.
(Le téléphone sonne.)
ISAAC : Laisse sonner. C’est un faux numéro. Un type, japonais je crois. Il arrête pas de laisser des messages.
(Peter va alors répondre au téléphone.)
PETER : Allô ?
(Hiro est au téléphone.)
HIRO : Mr Isaac ? Isaac Mendez ?
PETER : Qui est à l’appareil ?
(Hiro met le téléphone entre lui et Ando de telle manière qu’il puisse entendre également.)
HIRO : Je m’appelle Hiro. Hiro Nakamura.
PETER : Je m’appelle Peter Petrelli. J’ai un message pour vous.